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Le royaume des mots
Chacun de nous a une histoire, voilà ce qu'affirme Vida Winter,écrivaine prolifique qui entretient avec la vérité des relationscomplexes...Pourtant, à la fin de sa vie, elle se choisit unebiographe, Margaret Lea, afin de ne plus esquiver Le treizième conte, récit qui donne son titre au roman et qui est la clé de toute sa vie.
Apartir de là, nous sommes emportés dans un monde qui ressemble àcelui des soeurs Brontë, un univers plein de livres et de bibliothèquesauxquels se raccrocher , plein de péripéties amenées sans tambour nitrompettes, un monde dans lequel nous nous glissons avec délices commedans un bain bien chaud...
Dans ce roman dense mais pas touffu, ilest aussi beaucoup question de passage entre deux univers, celui de lafiction et de la réalité, de la vie et de la mort...
La biographe,en délivrant la romancière de son secret, s'allègera elle aussi dupoids du passé . Quant au lecteur , il sera réconforté car Diane Setterfield ,quia sans doute beaucoup lu, prend soin de lui donner des nouvelles detous les personnages, y compris du chat Shadow, ce dont nous laremercions.
389 pages à savourer . Un pur bonheur !
Toute ma gratitude à Cuné pour cette découverte
01/02/2007 | Lien permanent | Commentaires (28)
#Unehistoirenaturelledelamouretdelamort #NetGalleyFrance !
" Il m'a fallu beaucoup d'audace pour me réclamer de l'écolittérature malgré ma grande ignorance de la nature sauvage; mais le bon côté de l'ignorance est l'émerveillement, et je m'émerveille avec brio. "
Margaret Renkl, en de courts chapitres alternant souvent passé et présent, évoque tout à la fois les habitants sauvages de son jardin, mais aussi les membres de sa famille. La mort, l'amour sont au cœur de ses observations minutieuses- deux faces d'une même pièce de monnaie -et elle ne s'épargne pas, soulignant ses failles et ses erreurs, étant parfois trop interventionniste dans sa volonté d'aider les oiseaux de passage dans son jardin.
J'ai souvent pensé à Colette (et parfois à Sue Hubbell) en dévorant ces textes évoquant la nature de l'Alabama , le même amour de la nature, la même précision et le même attachement à sa famille. Une lecture attachante et prenante.
Traduit de l’anglais (E6U) par Cécile Hermellin. Julliard 2022.
14/11/2022 | Lien permanent | Commentaires (4)
Une journée dans la vie d'une femme souriante...en poche
"Le mécanisme s'était enrayé parce qu’il avait été trop mis à l'épreuve. Cela faisait des années qu'elle le sollicitait.
Sans lui, elle n'était pas sûre de pouvoir supporter la situation."
Treize nouvelles inédites en France (et parues directement au format poche) composent ce recueil . Leur écriture s'étale entre 1967 et 2000 et ces textes sont centrés autour de la vie des femmes, dépeinte dans leur intimité et l'exploration de leur quotidien.
On pourrait parler de miniatures tant les faits décrits peuvent apparaître anodins, mais tout l'art de Margaret Drabble est de donner de l’intensité à ces récits, souvent pleins de malice et d'humour. Je pense par exemple à "La veuve joyeuse" qui entend bien partir en vacances comme prévu, maintenant que son mari atrabilaire est décédé ou à la manière dont la narratrice envahissante et pique-assiette de Devoirs à la maison se fait manipuler, sans qu'elle s'en rende même compte.
La tonalité est parfois plus mélancolique , quand les œillères tombent, il n'en reste pas moins que la plupart du temps chez Drabble les femmes acquièrent une sorte de légèreté qui leur sied bien. Ainsi l'actrice romantique qui tombe plus amoureuse d'une propriété que d'un homme et s'accommode sans façons de l'aspect délabré du Petit manoir de Kellynch ;ou Mary Mogg, qui, partie en randonnée sur les traces du poète Wordsworth, constate avec flegme, alors qu'elle est en difficulté, loin de tout lieu habité : "Je m'étais abîmé un tendon ou déchiré un vaisseau. ce sont des choses qui arrivent. J’entamai un deuxième sandwich."
Quant à Une journée dans la vie d'une femme souriante, écrit en 1973, il pourrait décrire une de nos collègues, une de nos amies, tant il reste moderne. Cette femme, absolument parfaite, mère de famille, qui a un emploi en vue, qui accepte les sollicitations avec un sourire immuable , au risque de s'oublier, jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne enrayer la mécanique, nous montre que la situation est restée la même à peu de choses près plus de quarante ans plus tard.
Une journée dans la vie d'une femme souriante, Margaret Drabble, Un pur délice en poche, 349 pages, traduites par Claire Desserrey.
Du même auteur : clic
08/04/2016 | Lien permanent | Commentaires (2)
”Posture, Ailsa, posture !”
Baby-boomers, Ailsa , la flamboyante féministe et Humphrey le "démodé, confortable, honnête" professeur de biologie marine se rendent, chacun de leur côté dans une université située au bord de la mer du Nord, université qui va les mettre à l'honneur.
Dès l'enfance, leurs destin se sont noués au bord de cette mer "où il faut être fous pour se baigner " mais qu'ils adorent. Tout au long d e leur vie, ils auront connu des rivages plus cléments mais des parcours plus agités...
Ce voyage leur donne l'occasion de revenir sur leur passé commun ou non, tandis que dans le récit intervient un mystérieux orateur public qui semble tirer les ficelles...
réflexion tendrement teintée de mélancolie, La mer toujours recommencée nous montre que l'enfance et ses blessures vivent toujours en nous , même dans nos corps de sexagénaires, et que l'intranquillité n'est pas l'apanage de l'adolescence.
L'écriture superbe de Margaret Drabble charrie les métaphores marines,écriture tour à tour malicieuse et pleine d'empathie pour ses personnages tiraillés entre ambition et lucidité. Un charme insidieux.So british.
24/04/2008 | Lien permanent | Commentaires (8)
Index
A la demande générale d'une visiteuse qui se reconnaîtra, àdéfaut de mettre de l'ordre dans mes piles de livres, j'en mets(un peu)dans mon blog. Il était temps !
Je commence par les livres de 2008et je complèterai au fil du temps avec les lecturesantérieures, ce qui me permettra de ne surtout pas compter combien delivres j'ai lus !
Abasiyanik Sait Faik : Une histoire pour deux
anthologie:Mes 66 plus belles poésies
Beauchemin jean-françois:Le jour des corneilles
Behar Tonie :Coup bas et talons hauts
Beninca Lise :Balayer fermer partir.
Benni stefano :Margherita Dolcevita
Bienvenu Sophie : Lucie le chien
Bonotaux Gilles :Les la délégation norvégienne
Boyer frédéric : Far-Ouest
Bruen ken:Delirium Tremens
Cachin nathalie : Les trophées de Constance
Cayre Hannelore: Toiles de maître
Célarié Clémentine : Mes ailes
Chosson Martine : Parlez-vous la langue de bois ?
Clewlow carol :pas de mari, pas d'ennuis
Colwin Laurie : Accidents
Corenblit Rachel : shalom, salam, maintenant
Cusset Catherine:La haine de la famille
Delachair Lou: Boris Vian et moi
De peretti : nous sommes cruels
de Vigan delphine : No et moi
Desouches Thierry :Quand les poules auront des dents
Desplechin marie :Pome
Dessaint Pascal :Cruelles natures
Diwan Audrey :La fabrication d'un mensonge
Drabble Margaret :La mer toujours recommencée
El Ayachi Samira :La vie rêvée de Mademoiselle S.
Extebarria Lucia : Cosmofobia,
Eyre Ward Amanda :A perte de vue
Fougeray karine : Kerr Violette
Friot Bernard : agenda du (presque) poète
Gallay Claudie : dans l'or du temps
Gavalda anna : la consolante
Goby Valentine:le cahier de Leïla, de l'Algérie à Billancourt.
Indridason Arnaldur : la voix
Janicot Stéphanie : le privilège des rêveurs
Jeanney Christine :Charlémoi
Johnson pete :Croyez-moi, je suis un rebelle
July Miranda : Un bref instant de romantisme
Kavian Eva: la dernière licorne
Kérilis hélène : la magisorcière et le tamafumoir
Kurayanagami Tetsuko: Totto-Chan
Kuipers alice : Ne t'inquiète pas pour moi
Lackberg Camilla :La princesse des Glaces
Lafon Marie-Hélène: maison Santoire
Lesbre Michèle : le canapé rouge
Lewycka marina :Une brève histoire du tracteur en Ukraine
loe Erlend :Autant en emporte la femme
Malineau,jean-Luc :Proverbes et dictons farfelus
Marietta Agnès : N'attendez pas trop longtemps
Mazetti Katarina : entre le chaperon rouge et le loup c'est fini
Montero Rosa : la fille du cannibale
Moore Christopher: Le lézard lubrique de Melancholy Cove
Nessmann Philippe :Toutes les réponse aux questions que vous ne vous êtes jamais posées
mainard Doninique : Ma vie en dix-sept pieds
Manto Saadat Hasan : Viande froide
Minervudottir Gudrùn Eva :Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie
Mopurgo,Michaël :L'histoire de la licorne.
Morton brian : une fenêtre sur l'Husdson
Morton Kate : Les brumes de Riverton
Neruda Pablo : le livre des questions
O'riordan Kate :Le garçon dans la lune
O'Farrell Maggie : L'étrange disparition d'Esme Lennox,
Pancol Katherine : la valse lente des tortues
Pélegrin Dominique Louise : Ciel! Ma prairie
Pelot Pierre : La croque buissonnière
Perkins Gilman charlotte : la séquestrée
PetitJean -Cerf Cypora :le musée de la sirène
Petitjean-Cerf :le corps de Liane
Pulsatilla :La cellulite, c'est comme la mafia, ça n'existe pas.
Phillips Marie : Les dieux ne valent pas mieux
Potter Ellen : Olivia Kidney
Olivia Kidney et l'étrange maison de l'au-delà
Pullman : les royaumes du Nord
Rey Georges-François : Sauter du coq à l'âne
Reyboz cécile : Chanson pour bestioles
Reysset karine :Comme une mère.
Romer Knud: Cochon d'Allemand
Roza Bruno:Leçons de choses
Rubin Gabrielle : pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien
Saumont Annie : Vous descendrez à l'arrêt Roussillon
Schneider Michel :Marilyn dernières séances
Sebbar Leïla : Louisa
Sheridan Peter : la guerre des légumes
Ternynck catherine: Chambre à part
Thibert Colin :Tirez sur l'ambulance .
Trollope Joanna : les vendredi d'Eleanor
Vanyda : l'immeuble d'en face
Varley Jane Elisabeth :les femmes et les amants
Vaude Mary-Gérard : Fous de vaches
Wharton Edith: Xingu
Watara Risa : appel du pied
Watara Risa: Install
Zalberg Carole : La mère horizontale
Zariâb Spôjmaï : Dessine-moi un coq
10/05/2008 | Lien permanent | Commentaires (19)