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Rechercher : mes 18 exils

68 mon amour/le général et moi *

 

Le 29 mai 1968 le Général de Gaulle s'éclipse à Baden-Baden tandis que les étudiants manifestent dans la rue et que certains se préparent à assumer sa sucession...
Le narrateur, étudiant "méritant" en droit et fervent gaulliste s'obstine à suivre ses cours mais circule aussi -parfois en camion poubelle- dans un Paris en ébullition en compagnie d'allemands-non roux- et d'amis d'enfance qui transportent une grenade.
Ambitions politiques, amours, famille nombreuse, tout ceci donne lieu à une narration alternant différents points  de vue, le tout dans une ambviance bon enfant où l'on retrouve la verve du Champ de personne.51FgQ60GqnL._SL500_AA300_.jpg41xbX6LbeuL._SL500_AA300_.jpg

Daniel Picouly,  deux titres pour un roman  très agréable et enlevé.

Emprunté à la médiathèque.

 

 

 

 

 

 

 

*où comment coller à l'actualité en toutes saisons (68 mon amour paru en 2008 pour le quarantième anniversaire des événements de mai, Le général et moi, titre du poche pour l'anniversaire de l'appel du 18 juin).

 

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L'amour en kilt

Quel plaisir de retrouver tous les habitants du 44 Scotland Street !  Certains ont déménagé, provisoirement ou pas , de nouvelles têtes ont fait leur apparition mais tous sont toujours aussi sympathiques et même les mauvais garçons ne sont pas bien dangereux , car ne l'oublions pas nous sommes dans une comédie.510EkwxrhyL._SL500_AA240_.jpg
Alexander McCall Smith célèbre avec autant de bonheur que dans les volumes précédents les charmes de sa cité de prédilection,Edimbourg, même s'il s'autorise quelques incursions exotiques  et manie les rênes de son feuilleton avec autant de dextérité que d'habitude. Pas de surprises donc mais pas de déception non plus.Et c'est déjà pas mal !

 

L'amour en kilt,  Alexander McCall Smith,  10/18 ,  446 pages qui donnent  le sourire , 14  euros quand même !

Un grand merci à Clarabel pour le prêt !

Les avis d'Armande, Dasola, et d'autres ? :)

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Laissez infuser

Avec un auteur que l'on découvre, la tentation est grande de seraccrocher à des figures connues. Quand j'ai commencé ma lecture desnouvelles composant le recueil comme tous les après-midis deZoya Pirzad, c'est le nom de Colette qui m'est aussitôt venu àl'esprit. La nature est en effet très présente dans ces textes, parfoistrès courts ,mettant en scène des femmes iraniennes dans leurquotidien. 9782843043918
Mais j'ai dû réviser mon jugement car plus que lanature c'est le rapport au temps qui court en filigrane tout le long deses 18 nouvelles dépaysantes et en même temps universelles. Cesportraits de femmes, ce pourrait être nous, nos amies, nos voisines...
Pasde nouvelles à chutes, l'auteure évite ainsi le piège de la mécaniquetrop bien huilée, ce sont de petits faits, qui basculent parfois à lalimite du fantastique, des faits anodins mais qui minent de rienfrappent nos esprits tant le style de l'auteur infuse en nous.
j'ai d'abord eu l'impression d'être traversée par ces nouvelles mais elles sont en fait restées longtemps en moi...
La critique de Clarabel.

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Canicule suédoise

Le vent, la pluie, je m'en moque, je lis un polar suédois qui sedéroule pendant un été caniculaire, ce qui engourdit un peu lesenquêteurs mais pas le lecteur, heureusement !
Je voudrais que cela ne finisse jamaisest le 4ème roman policer du suédois Ake Edwardson mais le premier quitombe dans ma boîte à lettres et sous mes yeux. C'est un coup montépour que je me précipite sur les précédents ! Bien joué 10/18 !9782264043863
Pourtantl'enquête n'est pas vraiment originale (des viols et un meurtre nonélucidé par le passé et que le commissaire Eric Winter va rattacher àune série de meurtres contemporains) mais le style est trèsparticulier. Pas de descriptions complaisantes, beaucoup d'ellipsesdans la progression de l'enquête, ce qui ne nuit pourtant pas à lacompréhension et des dialogues allant à l'essentiel sans précisionsinutiles.  Enfin  surtout des personnages  (lecommissaire et son second) qui évoluent de manière intéressante au fildu temps.Le contraste entre cette Suède bien policée et les âmesboueuses de certains  habitants de Göteborg est très efficace.Suspense supplémentaire : le commissaire prendra-t-il effectivement soncongé parental d'un an pour élever sa fille ?

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Elle est arrivée, ellest arrivée...

18 ans que je l'attends (je suis tenace, non, ? !), et elle est là, encore emballée, bien protégée. En plus, y avait six costauds jeunes et musclés ( ce qui ne gâte rien) pour la monter à l'étage. 167 kilos pour la monstresse qui va bientôt m'engloutir. Je n'ai plus qu'à attendre qu'elle soit dignement installée sur ses pieds griffus pour aller la caresser.Promis, juré, quand les gamins (et l'appareil photo qu'ils ont embarqué) seront de retour, vous la verrez ma baignoire.
Je sais, c'est pas écolo en ces temps de sécheresse mais y aura aussi une douche et en cas de coupure d'eau (j'ai connu ça en Côte d'Ivoire), elle pourra servir à stocker de l'eau. Croyez-moi, quand vous vous lavez les cheveux sous la douche, que votre tête est pleine de mousse et que vous voyez le fil d'eau diminuer  puis disparaître...on est bien contente de pouvoir se rincer avec un seau de l'eau stockée dans la baignoire !
Bon, je rigole, je vais prendre des bains de princesse dans ma baignoire, qu'est ce que vous croyez!

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Un titre qui sonne presque comme une assertion : pour être heureux, lisez et buvez du café. Attirant, donc pour qui remplit ne serait-ce qu’une de ces deux conditions.

En fait, il s'agit d'un café-librairie dont s'occupe vaguement l'héroïne, Diane, avec son meilleur ami, Félix. Elle s'en occupera encore moins après le décès simultané de son mari et de sa fille dans un accident de voiture.agnès martin-lugand,schtroumpf grognon le retour
Diane déprime sévère- on la comprend- et décide de partir là où son mari aurait voulu se rendre : en Irlande. Et là, devinez-quoi, braves gens, elle va se prendre la tête avec son voisin, plus mal embouché tu meurs (euh de mauvais goût mais j'assume !) , diablement séduisant quand même. Bien sûr. Rajoutez par dessus des cuites, un comportement immature en diable, un quiproquo qui prend la forme d'une Irlandaise rivale qui réapparaît juste au moment où..., rajoutez quelques clichés concernant le meilleur ami gay, une héroïne plus tête à claques  qu'émouvanteet vous obtiendrez un roman paru d'abord en version numérique en auto-édition, puis qui, vu le succès , a été repéré par un grand éditeur , été édité version papier et acheté par 18 pays.  Tant mieux pour l'auteure.

Merci à A & F. pour le prêt.

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Captif

neil cross"La culpabilité, il n'avait plus le temps pour ça."

Atteint d'une tumeur agressive qui creuse son lobe temporal, Kenny dresse la liste des gens "qu'il avait décus d'une façon ou d'une autre. Il avait décidé d'employer le temps qui lui restait pour se rattraper." Il découvre alors que sa petite amoureuse de l'école primaire a mystérieusement disparu depuis plusieurs années. Commence alors une quête riche en tension et en rebondissements. Avec une grande sobriété de moyens Neil Cross , faisant fi de tous les bons sentiments sans pour autant se départir d'une grande sensibilité, nous livre  un récit parfaitement maîtrisé. La quête chevaleresque  se double ici d'un processus d'apprivoisement de la mort , "du processus consistant à se déprendre du monde comme on lâche le fil d'un ballon.", le tout dépeint avec une grande finesse psychologique et une attention aiguë aux détails révélateurs du quotidien. Un roman qui va droit à l'essentiel et qu'on ne peut lâcher ! Un livre qui remet en selle quand tout vous tombe des mains ! Un page turner efficace.

Déniché en médiathèque*.

Captif, Neil Cross, traduit de l'anglais par Renaud Morin. 10/18 2013

* En  édition gros caractères, ce qui est appréciable quand on est fatigué !

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Jusqu'au dernier jour

 

Elle ne lui avait jamais dit que ses parents étaient naturistes. Il ne lui avait jamais confié que son frère était gay et handicapé. Commencée à la fac leur histoire d'amour avait capoté mais voilà que au coin d'une rue Ben retrouve Laura. Il est marié, elle est libre, chabadabada ou pas ?
Au fil d'une journée d'été, entrecoupée de souvenirs, nous suivons les anciens amants et voyons comment chacun d'eux a évolué.patrick gale
Ce pourrait être une bluette charmante et quelconque mais Patrick Gale a le chic pour choisir des personnages légèrement excentriques et aborde, mine de rien et avec beaucoup de grâce et d'humour des thèmes qui ne sont pas si fréquents. Ainsi la sexualité des handicapés est-elle abordée sans aucune lourdeur mais avec un naturel rafraîchissant.  Quant à la la description de cette vieille dame naturiste dans son jardin , qui aurait peu être scabreuse, elle devient ici quasiment une invite sensuelle à l'imiter !
Même si Patrick Gale n'atteint pas ici la qualité de son chef d'oeuvre (à mes yeux au moins !) Chronique d'un été (disponible en 10/18) , il nous offre un roman plein de charme .

Jusqu'au dernier jour (The whole day trough), traduit de l'anglais par Isabelle Caron, Belfond 2011, 247 pages douces-amères.

Patrick Gale chez cathulu c'est ici.

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12/04/2012 | Lien permanent

L'arbre du père

"La maison se désintégrait, tout comme nous; ça méritait bien une fête."

Une famille australienne subit brutalement un deuil, celui du père de famille. Simone, la narratrice , âgée de neuf ans à l'époque, trouve refuge dans le flamboyant qui pousse devant la maison et y entend la voix de son père. La mère qui ne peut accepter la disparition de son époux, va elle aussi voir dans ce symbole un moyen de faire face . Mais les racines du flamboyant menacent la maison et il faudrait couper l'arbre...
Dans ce roman tour à tour poétique et fantastique, Judy Pascoe analyse avec finesse les sentiments de cette famille qui doit affronter le deuil. Chacun se débrouille comme il peut pour arriver à supporter l'absence paternelle. La narratrice qui prend en charge  ce récit a postériori le fait sans se donner le beau rôle et revient sur les événements avec lucidité, évoquant les souvenirs d'une année marquée par la chaleur et la solitude malgré la sollicitude de l'entourage, voisinage compris.51suZfTqdnL._SL500_AA300_.jpg
Chaque personnage, même secondaire,  est croqué avec une justesse confondante et devient aussitôt partie intégrante de l'univers que Judy Pascoe réussit en un peu moins de deux cent pages à créer.
Quant à la nature australienne, elle tient un rôle exceptionnel, tour à tour réconfortante ou dévastatrice, donnant lieu à des scènes très visuelles qui n'ont pu qu'inciter à l'adaptation cinématographique du roman.
Un concentré d'émotions qui chahute le lecteur mais une écriture qui ne verse jamais dans le pathos, un texte très visuel et captivant.

L'arbre du père ,Judy Pascoe, traduit de l'anglais par Anne Berton, 10/18 2010, 191 pages


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Juliet, naked

"Si j'ai envie que quelqu'un me crie dessus pendant 45 minutes, j'appelle ma mère."

Fan inconditionnel de Tucker Crowe, ex-chanteur des eighties, Duncan ne se rend pas compte que sa compagne , Annie est de plus en plus agacée et frustrée. rien de bien folichon en effet dans ce couple où l'amour ou la passion ne semblent pas avoir joué de grand rôle.
A l'orée de la quarantaine, Annie se demande donc si elle n'a pas gâché ces quinze dernières années et sa chronique sur le dernier disque en date de Tucker Crowe, "Juliet, naked",va déclencher un véritable cataclysme.41So+eNFSfL._SL500_AA300_.jpg
Féru de musique, on le sait depuis ses premiers romans, Nick Hornby brosse ici , sous prétexte d'étudier le phénomène des fans, le portrait acide et drôle d'un couple au bord de la crise de nerfs, mais qui reste toujours très digne et s'affronte à fleurets mouchetés. Il scrute avec une attention sans faille les paroles et les gestes bien rôdés, la manière dont chacun sait comment l'autre va les interpréter...
Les notices Wikipédia et les transcriptions hilarantes des interventions sur les forums rendent encore plus attachant ce roman qui me réconcilie définitivement avec Nick Hornby. Ce pourrait être déprimant ou d'un optimisme forcené, c'est plein d'humanité , d'empathie et d'humour, et ça donne une folle envie d'aller sur la plage surannée de Gooleness ...

Juliet, naked, Nick Hornby, 10/18, 2010 , traduit de l'anglais par Christine Barbaste, 313 pages qui sonnent juste.

Plein d'avis un peu partout ...

Tamara

Cuné

Fashion,

Ys,

Pas une seule fausse note pour l'instant ...

N'hésitez pas à me donner vos liens!:)

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