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Promesses non tenues

2 euros pour découvrir ou redécouvrir un auteur, , ce spetits éloges,je les glisse  dans mon sac en cas d'attente intempestive...21Xd5F3oK9L
Je doisdire  qu'il ne me  restera  pas  grand chose  des cités évoquées par Valentine Goby dans son Petit éloge des grandes villes. L'impressiondésagréable que l'auteure se regarde écrire, des descriptions quirestent à la surface et ne laissent aucune empreinte...
Bilan moins mitigé pour Pierre Pelot et son Petit éloge de l'enfance.21nVO_bFs1L
De Pelot j'avais lu il y a  bien longtemps et dans un genre très différent , l'été en pente douce (adapté au cinéma avec la lumineuse Pauline Laffont).
Surle thème rebattu de l'adulte qui revient mettre ses pas dans les tracesdeson enfance, pelot réussit à nous rendre  présents, par unstyle  à la  fois littéraire et charnel,  lespaysagesde  l'Est de la France.  Néanmoins, si on  admire lasubtilité d ela narration (les paysans sont patients et matois), onétouffe parfois dans des longueurs aussi touffues que la forêt danslaquelle a erré le  narrateur enfant.
Quant à  Gaëlle Obiégly,  en entamant son Petit éloge de la  jalousie, j'ai d'abord pensé du style "Tiens,  on dirait du Duras, lapoésie en moins". Mais rapidement  ses  récits de scènes  de film ou de  roman, entremellée d'interventions de la narratrice  m'ont paru de plus en plusardues . Quand  les expressions  désignant les21IGXFNQuhL différentsprotagonistes sont devenues extrêment répétitives, que je me suisperdue dans les liens qui unissaient les personnages (impression queles mêmes mots tournaient dans la même sphère, comme les boules du lotoou les pensées du jaloux), le mal de tête a commencé  àpoindre  et j'ai lâchement lâché les jaloux à leur jalousie, jurant mais un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus.

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Kinderzimmer...en poche

"Tenir encore, malgré l'hypothèse du gaz."

Lors d'une intervention dans un établissement scolaire, la question d'une jeune fille vient perturber le discours bien rodé de Suzanne Langlois venue témoigner de son internement dans un camp de concentration en 1944. "Alors quand avez-vous compris que vous alliez à Ravensbrück ?"Elle prend alors conscience de l'ignorance qui était la sienne à cette époque et émet le souhait: "Oh, retrouver Mila, qui n'avait pas de mémoire. Mila ,pur présent."valentine goby
Mila qui est enceinte à son arrivée au camp et se demande si cette grossesse peut influer positivement ou non sur sa survie. Mila qui se raccroche à des faits ténus-le fait qu'un chien SS ne l'ait pas mordue- pour ne pas se jeter sur les barbelés électrifiés . Mila qui va découvrir l'impensable: cette chambre des enfants, Kinderzimmer, oasis de survie dans un univers voué à la destruction.
J'ai tout aimé dans ce roman : la manière dont est relatée l'arrivée ,le fait que pour la jeune femme "rien n'a encore de nom", que "le camp est une langue" , "Le camp est une régression vers le rien, le néant, tout est à réapprendre, tout est à oublier." Comment évoquer de manière plus juste ce  qui a dépassé l'entendement ?
La solidarité, "Vivre est une œuvre collective", le sabotage minuscule mais efficace, l'humour-mais oui !-l'imagination font qu’un des moments les plus beaux et les plus forts du roman est l'effervescence des détenues créée par l'accouchement de la jeune résistante : chacune apporte sa contribution et leurs paroles  "tissent un châle de voix melliflues autour de Mila revenue". La joie parvient à forer son chemin dans cet univers où la mort peut surgir à tout instant.
Valentine Goby revient aussi sur un de ses thèmes de prédilection, le corps des femmes, mais sans voyeurisme ni pathos.  Avec son écriture sensible et imagée,  elle tient la note juste tout au long de son roman et parvient à faire sien l’univers concentrationnaire sans tomber dans les pièges inhérents au thème en soulignant toute l'ambiguïté des situations. On y bascule en effet de la tendresse à la cruauté en un clin d’œil et il faut l'accepter.
Il se dégage de ce roman une force exceptionnelle et un pouvoir quasi envoûtant (je n'ai pas pu le lâcher une fois commencé). Je redoutais le caractère effroyable des situations (et il existe bien sûr) mais ce que je retiendrais finalement de ce livre c'est sa formidable force de vie.

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Kinderzimmer

"Tenir encore, malgré l'hypothèse du gaz."

Lors d'une intervention dans un établissement scolaire, la question d'une jeune fille vient perturber le discours bien rodé de Suzanne Langlois venue témoigner de son internement dans un camp de concentration en 1944. "Alors quand avez-vous compris que vous alliez à Ravensbrück ?"Elle prend alors conscience de l'ignorance qui était la sienne à cette époque et émet le souhait: "Oh, retrouver Mila, qui n'avait pas de mémoire. Mila ,pur présent."
Mila qui est enceinte à son arrivée au camp et se demande si cette grossesse peut influer positivement ou non sur sa survie. Mila qui se raccroche à des faits ténus-le fait qu'un chien SS ne l'ait pas mordue- pour ne pas se jeter sur les barbelés électrifiés . Mila qui va découvrir l'impensable: cette chambre des enfants, Kinderzimmer, oasis de survie dans un univers voué à la destruction.
J'ai tout aimé dans ce roman : la manière dont est relatée l'arrivée ,le fait que pour la jeune femme "rien n'a encore de nom", que "le camp est une langue" , "Le camp est une régression vers le rien, le néant, tout est à réapprendre, tout est à oublier." Comment évoquer de manière plus juste ce  qui a dépassé l'entendement ?valentine goby
La solidarité, "Vivre est une œuvre collective", le sabotage minuscule mais efficace, l'humour-mais oui !-l'imagination font qu’un des moments les plus beaux et les plus forts du roman est l'effervescence des détenues créée par l'accouchement de la jeune résistante : chacune apporte sa contribution et leurs paroles  "tissent un châle de voix melliflues autour de Mila revenue". La joie parvient à forer son chemin dans cet univers où la mort peut surgir à tout instant.
Valentine Goby revient aussi sur un de ses thèmes de prédilection, le corps des femmes, mais sans voyeurisme ni pathos.  Avec son écriture sensible et imagée,  elle tient la note juste tout au long de son roman et parvient à faire sien l’univers concentrationnaire sans tomber dans les pièges inhérents au thème en soulignant toute l'ambiguïté des situations. On y bascule en effet de la tendresse à la cruauté en un clin d’œil et il faut l'accepter.
Il se dégage de ce roman une force exceptionnelle et un pouvoir quasi envoûtant (je n'ai pas pu le lâcher une fois commencé). Je redoutais le caractère effroyable des situations (et il existe bien sûr) mais ce que je retiendrais finalement de ce livre c'est sa formidable force de vie.

 Plein d'avis sur babelio ! Promis les filles, je collecte vos billets dès que j'ai 5 mn !

Trois mois ont été nécessaires pour que je saute le pas (il m'avait fallu plusieurs années pour ce roman là (clic) ! Merci aux copines qui, par leurs billets, ont su faire taire mes craintes !

Un livre revigorant- qui m'a sortie  en outre d'une panne de lecture- et un grand coup de cœur !

Du même auteur: clic !

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Index

A la demande générale d'une visiteuse qui se reconnaîtra,  àdéfaut de mettre de l'ordre dans mes piles de livres, j'en mets(un peu)dans mon blog. Il était temps !
Je commence par les livres de 2008et je complèterai au fil  du temps  avec les lecturesantérieures, ce qui me permettra de ne surtout pas compter combien delivres j'ai lus !

Abasiyanik Sait Faik : Une histoire pour deux

anthologie:Mes 66 plus belles poésies

Beauchemin jean-françois:Le jour  des corneilles

Behar Tonie :Coup bas et talons hauts

Beninca Lise :Balayer fermer partir.

Benni stefano :Margherita Dolcevita

Bienvenu Sophie : Lucie le chien

Bonotaux Gilles :Les la délégation norvégienne

Boyer frédéric :  Far-Ouest

Bruen ken:Delirium Tremens

Hackman Blues

Cachin nathalie : Les trophées de Constance

Cayre Hannelore: Toiles de maître

Célarié Clémentine : Mes ailes

Cherer Sophie : ma Dolto

Chosson Martine :  Parlez-vous la langue de bois ?

Clewlow carol :pas de mari, pas d'ennuis

Colwin Laurie : Accidents

Corenblit Rachel : shalom, salam, maintenant

Cusset Catherine:La haine de la famille

Delachair Lou:  Boris Vian et moi

De peretti  : nous sommes cruels

de Vigan delphine : No et moi

Desouches Thierry :Quand les poules auront des dents

Desplechin marie :Pome

Verte

Dessaint Pascal :Cruelles  natures

Diwan Audrey :La fabrication  d'un mensonge

Drabble Margaret :La mer toujours recommencée

El  Ayachi Samira :La vie rêvée de Mademoiselle S.

Extebarria Lucia : Cosmofobia,

Eyre Ward Amanda :A perte de vue

Fougeray karine :  Kerr Violette

Friot Bernard : agenda du (presque) poète

Friot Bernard: Pour  vivre

Gallay Claudie : dans l'or du temps

Gavalda anna : la consolante

Glass Julia :jours de juin

Goby Valentine:le cahier de  Leïla, de l'Algérie à Billancourt.

           Goby :Rêve de Jacek

Indridason Arnaldur :  la voix

Janicot Stéphanie :  le privilège des rêveurs

Jeanney Christine  :Charlémoi

Johnson pete :Croyez-moi, je suis un rebelle

July Miranda :  Un bref instant de romantisme

Kavian Eva: la dernière licorne

Kérilis hélène : la magisorcière et le tamafumoir

Kurayanagami Tetsuko: Totto-Chan

Kuipers alice : Ne t'inquiète pas pour moi

Lackberg  Camilla :La princesse des Glaces

 Lafon Marie-Hélène: maison Santoire

Lesbre Michèle : le canapé rouge

Lewycka marina :Une brève histoire du tracteur en Ukraine

loe Erlend  :Autant en emporte la femme

Malineau,jean-Luc :Proverbes et dictons farfelus

Marietta Agnès :  N'attendez pas  trop longtemps

Mazetti Katarina : entre le chaperon rouge et le loup c'est fini

Montero Rosa :  la fille du cannibale

Moore Christopher: Le lézard lubrique de Melancholy Cove

Nessmann Philippe :Toutes les réponse aux questions que vous ne vous êtes jamais  posées

mainard Doninique : Ma vie en dix-sept pieds

Manto Saadat Hasan  :  Viande froide

Minervudottir Gudrùn Eva :Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie



Mopurgo,Michaël :L'histoire de la licorne.

Morton brian : une fenêtre  sur l'Husdson

Morton Kate : Les brumes de Riverton

Neruda Pablo : le livre des questions

O'riordan Kate  :Le garçon dans la lune

O'Farrell Maggie : L'étrange disparition d'Esme Lennox,

Pancol Katherine : la valse lente des tortues

Pélegrin Dominique Louise : Ciel! Ma prairie

Pelot Pierre : La croque buissonnière

Perkins Gilman charlotte : la séquestrée   

PetitJean -Cerf Cypora :le musée  de la sirène

Petitjean-Cerf :le corps de Liane

Pulsatilla :La cellulite, c'est comme la mafia, ça  n'existe pas.

Phillips Marie : Les dieux ne valent pas mieux

Potter Ellen :  Olivia Kidney

                        Olivia Kidney et l'étrange maison de l'au-delà

Pullman :  les royaumes du Nord

Rey Georges-François : Sauter du coq à l'âne

Reyboz cécile : Chanson pour bestioles

Reysset karine :Comme  une mère.

Romer Knud: Cochon d'Allemand

Roza Bruno:Leçons de choses

Rubin Gabrielle : pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien

Saumont Annie  :  Vous descendrez à l'arrêt Roussillon

Schneider Michel :Marilyn dernières séances

Sebbar Leïla : Louisa

Sheridan Peter :  la guerre des légumes

Ternynck catherine: Chambre à part

Thibert Colin :Tirez sur l'ambulance .

Trollope  Joanna : les vendredi d'Eleanor

Vanyda : l'immeuble  d'en face

Varley Jane Elisabeth :les femmes et les amants

Vaude Mary-GérardFous de  vaches

Wharton Edith:  Xingu

Watara Risa :  appel  du pied

Watara Risa: Install

Zalberg Carole : La mère horizontale

Zariâb Spôjmaï :  Dessine-moi un coq

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