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C'est dimanche, c'est ... on retrousse ses manches (pour que ça change).
"Les clichés les plus éculés ,comme les plus irréductibles maladies , traversent sans ambages le temps et les générations ; pendant ce temps, les plus beaux poèmes s'étiolent dans l'oubli."
La petite et le vieux (billet à venir demain), Marie-Renée Lavoie.
13/02/2011 | Lien permanent | Commentaires (7)
Message express !
05/10/2006 | Lien permanent | Commentaires (1)
Mariées rebelles ...en poche
Enfin, le premier recueil de poèmes de Laura Kasischke, dont on n'entendait parler que dans les articles consacrés à celle que nous ne connaissions que comme romancière ! Et ce dont deux éditeurs lillois qui se sont lancés dans cette folle entreprise ! La préface de Marie Desplechin nous donne une folle envie de dévorer tout à la fois le livre et un baba au rhum (dont acte); quant aux poèmes, je vous laisse le soin de les découvrir. Il y est beaucoup question de femmes, de neige et d'amour.
Mariées rebelles *, Laura Kasischke, Traduction Céline Leroy, édition bilingue, préface de Marie Desplechin.
Points Seuil
27/08/2017 | Lien permanent
Le tueur à la cravate
"Il tuait tous ceux qu'il aimait."
Tout part d'une photo de classe que la jeune Ruth va déposer sur le site perdudevue.com. Son objectif? Différencier les jumelles Eve-Marie et Marie-Eve, respectivement sa tante et sa mère, décédées à vingt ans d'intervalle, la première ayant été assassinée par le mystérieux Tueur à la cravate.
Bientôt d'anciens condisciples des jumelles vont se manifester et tout l'univers de Ruth et de sa petite soeur Betsabée va être chamboulé. sans compter que de nombreux indices concourent à désigner leur père, Martin Cassel, comme étant l'assassin...
Dans son journal (qui s'arrête à la date du 25 mais alors que le roman sera achevé le 3 septembre 2009), Marie-Aude Murail déclare: "J'ai opté pour une intrigue à la Higgins Clark(...) mais avec une problématique adolescente."
Sans doute est-ce pour cela que je n'ai pas été totalement séduite , ni par l'intrigue trop prévisible et mécanique, ni par les personnages qui manquent singulièrement d'humanité et d'intérêt. Il m'a d'ailleurs fallu trouver un moyen mnémotechnique pour différencier une bonne fois pour toutes qui d'Eve-marie ou de Marie-Eve était le "gentille" jumelle.
A trop vouloir traiter de thèmes différents, à trop vouloir accumuler les soupçons sur un personnage central trop peu charismatique, le lecteur attend passivement que les choses passent...
Le tueur à la cravate, marie-Aude Murail, Ecole des loisirs Médium 2010 , 362 pages à réserver aux ados? ou aux amateurs d'intrigues bien carrées.
l'avis de Clarabel (le 13/5)
29/05/2010 | Lien permanent | Commentaires (8)
Eté
"L'été rince la douleur de nos corps."
Après un Hiver particulièrement rigoureux, le choc thermique est rude pour le lecteur qui va accompagner Malin Fors dans une nouvelle enquête au coeur d'un Eté caniculaire !
Un tueur en série s'en prend cette fois à de très jeunes filles qu'il appelle "Mes anges d'été". En effet, comme dans son précédent opus Mons Kallenfort nous fait partager les pensées des victimes décédées mais aussi celles de l'assassin.
Le lecteur retrouve avec plaisir les personnages rencontrés précédemment et même si l'enquête semble au début un peu languissante, pâtissant de la chaleur accablante, les rebondissements ne manquent pas, y compris dans la vie personnelle de Malin qui gagne ici en densité.
L'auteur rend palpable l'opposition entre l'eau et la chaleur caniculaire qui court tout au long du texte et cette atmosphère jugée dantesque par les enquêteurs mais salvatrice par le tueur.
Un roman qui confirme pleinement le talent de cet auteur suédois.
Eté, Mons Kallentoft, traduit du suédois par Max Stadler et Lucile Clauss, 440 pages .
24/05/2010 | Lien permanent | Commentaires (13)
La raie au milieu
Les romans de Dominique Sylvain mettant en scène la commissaire à laretraite Lola Jost et Ingrid Diesel, masseuse et effeuilleuse, ne sontjamais aussi bons que quand ils évoquent des lieux de transition. Aprèsle très réussi Passage du désir , voici donc Manta corridor.(Mieux vaut oublier La fille du samouraî que j'avais évoqué rapidement il y a quelques temps).
Bravantla canicule , notre improbable duo sillonne la capitale à la recherched'un shampouineur employé au noir dans un salon de coiffureafricain(!). Dans leur pérégrinations elles vont croiser despersonnages pittoresques et surtout des raies, ces anges de la mer quipeuvent devenir très dangereux.
Petit à petit se brosse donc leportrait de plus en plus complexe du disparu au fil d'une enquête menéetambour battant. Le lecteur assistera aussi à un duel de proverbes(rées ou inventés, peu importe) et goûtera les néologismes del'Américaine , de la commissaire ou de l'auteure. Dominique Sylvain aretrouvé sa verve et c'est avec plaisir que nous attendrons deconnaître les secrets de Manta corridor puisque le livre ne nous les révèle pas tous...
04/10/2006 | Lien permanent
”Tant que coule l'encre il ya de l 'espoir.”
Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête ...et par beau temps aussi, de Christine Orban ne vaut que par son titre, tout le reste étant d'une banalité affligeante et de surcroît maladroitement exprimé." J'avais découvert que certaines phrases avaient le pouvoir de calmer la mélancolie, la tristesse ou le chagrin", affirme-telle en 4 ème de couv.
Pour s'assurer du pouvoir des mots, lire plutôt le très joli livre de Françoise Lefevre, Consigne des minutes heureuses , qui n'a pas du tout le même but que Madame Orban et possède de surcroît un vrai style, poétique et prenant. "Les mots sont des anges-gardiens.", affirme Françoise Lefevre. Nous sommes tout à fait d'accord avec elle...
13/09/2008 | Lien permanent | Commentaires (16)
Eté...en poche
"L'été rince la douleur de nos corps."
Après un Hiver particulièrement rigoureux, le choc thermique est rude pour le lecteur qui va accompagner Malin Fors dans une nouvelle enquête au coeur d'un Eté caniculaire !
Un tueur en série s'en prend cette fois à de très jeunes filles qu'il appelle "Mes anges d'été". En effet, comme dans son précédent opus Mons Kallenfort nous fait partager les pensées des victimes décédées mais aussi celles de l'assassin.
Le lecteur retrouve avec plaisir les personnages rencontrés précédemment et même si l'enquête semble au début un peu languissante, pâtissant de la chaleur accablante, les rebondissements ne manquent pas, y compris dans la vie personnelle de Malin qui gagne ici en densité.
L'auteur rend palpable l'opposition entre l'eau et la chaleur caniculaire qui court tout au long du texte et cette atmosphère jugée dantesque par les enquêteurs mais salvatrice par le tueur.
Un roman qui confirme pleinement le talent de cet auteur suédois
11/05/2012 | Lien permanent
Fair-play
"- Mari, dit Jonna, parfois tu es vraiment trop explicite.
-Ah oui ? Parfois, on doit pouvoir des choses inutiles, non ?
Elles reprirent leur lecture."
Mari et Jonna, les doubles de Tova Jansson et de sa compagne, Tuulikki Pietalä, partagent un appartement où elles disposent chacune d’un atelier, relié par un grenier commun.
Les deux femmes ont environ soixante-dix ans, mais ont su conserver une capacité créatrice qui s'exerce sous différentes formes artistiques. Elles voyagent à l’étranger, se rendent aussi dans leur maison insulaire où elles pêchent et s'opposent parfois avec véhémence aux chasseurs qui ne respectent pas les dates d'ouverture de la chasse.
Une grande complicité et une grande fraîcheur se dégagent de ces textes courts, lumineux où Mari évoque aussi bien sa pratique artistique que des détails du quotidien, rituels ou disputes ,passagères, tant les deux partenaires semblent bien rodées l'une à l'autre.
Ce n'est qu'à la toute fin qu Mari évoque de manière explicite ses sentiments pour Jonna avec une infinie délicatesse : " Mari l'écouta à peine. Une idée audacieuse était en train de prendre forme dans son esprit : celle d'une solitude, rien qu'à elle, paisible et pleine de possibilités. Une fantaisie qu'on peut se permettre quand on a le bonheur d'être aimé."
Un bonheur de lecture.
Fair-Play, Tove Jansson, traduit du suédois par Agneta Ségol, La Peuplade 2019, 141 pages emplies de bienveillance.
De la même autrice : clic , clic et reclic
04/03/2019 | Lien permanent | Commentaires (8)
Fair-Play...en poche
"- Mari, dit Jonna, parfois tu es vraiment trop explicite.
-Ah oui ? Parfois, on doit pouvoir des choses inutiles, non ?
Elles reprirent leur lecture."
Mari et Jonna, les doubles de Tova Jansson et de sa compagne, Tuulikki Pietalä, partagent un appartement où elles disposent chacune d’un atelier, relié par un grenier commun.
Les deux femmes ont environ soixante-dix ans, mais ont su conserver une capacité créatrice qui s'exerce sous différentes formes artistiques. Elles voyagent à l’étranger, se rendent aussi dans leur maison insulaire où elles pêchent et s'opposent parfois avec véhémence aux chasseurs qui ne respectent pas les dates d'ouverture de la chasse.
Une grande complicité et une grande fraîcheur se dégagent de ces textes courts, lumineux où Mari évoque aussi bien sa pratique artistique que des détails du quotidien, rituels ou disputes ,passagères, tant les deux partenaires semblent bien rodées l'une à l'autre.
Ce n'est qu'à la toute fin qu Mari évoque de manière explicite ses sentiments pour Jonna avec une infinie délicatesse : " Mari l'écouta à peine. Une idée audacieuse était en train de prendre forme dans son esprit : celle d'une solitude, rien qu'à elle, paisible et pleine de possibilités. Une fantaisie qu'on peut se permettre quand on a le bonheur d'être aimé."
Un bonheur de lecture.
Fair-Play, Tove Jansson, traduit du suédois par Agneta Ségol, La Peuplade 2019, 141 pages emplies de bienveillance.
29/08/2021 | Lien permanent