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10/08/2014
Prix des bouquineuses 2014
Participer à un jury de lectrices ? Bien sûr ! Surtout quand c'est très gentiment demandé par Aurélie, que je remercie au passage !
Ne connaissant ni les ouvrages en lice, ni leur nombre exact, les surprises allaient être nombreuses et ce n'était pas pour me déplaire !
En plus, cerise sur le gâteau ,j'ai découvert que Brize fait aussi partie du jury !
Pour en savoir plus, clic !
La sélection :
- Muette - Eric Pessan (Albin Michel)
- Gary tout seul - Sophie Simon (JC Lattès)
- L'été des lucioles - Gilles Paris (Héloïse d'Ormesson)
- Grand chasseur blanc - Denis Parent (Robert Laffont)
- Madame de Néandertal, journal intime - Pascale Leroy et Marylène Patou-Mathis (Nil)
- Une part de ciel - Claudie Gallay (Actes Sud)
- J'ai rencontré quelqu'un - Emmanuelle Cosso Merad (Flammarion)
- Rien de personnel - Agathe Colombier Hochberg (Fleuve Noir)
- Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille - Elise Tielrooy (Belfond)
- Le bal des pompiers - Jérôme Bellay (Cherche Midi)
- Mon nom est Dieu - Pia Petersen (Plon)
- La blancheur qu'on croyait éternelle - Virginie Carton (Stock)
- Entre mes mains le bonheur se faufile - Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon)
Ma main s'est aussitôt tendue vers le roman de Virginie Carton, sur lequel je lorgnais depuis un petit moment !
06:00 Publié dans Je l'ai lu !, romans français | Lien permanent | Commentaires (12)
La blancheur qu'on croyait éternelle
« Chez lui, l’affectif l’emportait souvent sur le pratique. »
Mathilde n’ose pas devenir chocolatière car elle est trop diplômée et décevrait son exigeante et envahissante mère.
Lucien, pédiatre, vit dans le même immeuble que Mathilde mais il va lui falloir des mois pour rencontrer sa jolie voisine à deux cents kilomètres de chez lui, tant le monde des sextos et autre facebook lui est étranger.
Joliment scandé par des citations de chansons et de films, La blancheur qu’on croyait éternelle crée un univers douillet où les personnages principaux évoluent à leur aise, en total décalage avec leur époque. En effet, ces trentenaires célibataires se sont donné comme figures tutélaires pour lui Jean-Louis Trintignant et pour elle Romy Schneider (celle des « Choses de la vie », pas Sissi !) Maladroits et touchants, malmenés par leurs prétendus amis, ils peinent à trouver place dans les années 2000 qui leur demeurent totalement étrangères.
Virginie Carton instaure une complicité immédiate et durable avec son lecteur qui se régale à voir les occasions manquées, à repérer les clins d’œil musicaux et cinématographiques (Bande originale pour ne rien manquer à la fin), nous gratifie même de bonus très drôles et d’une guest star surprise. Seul petit bémol : ses personnages principaux semblent parfois un peu trop candides. Une comédie romantique qui remplit parfaitement son contrat, nous divertir avec élégance et finesse.
La blancheur qu'on croyait éternelle, Virginie Carton, Stock 2014, lu dans le cadre du prix Confidentielles .
05:55 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : virginie carton