Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2015-01-12 | Page d'accueil | 2015-01-14 »

13/01/2015

Quand tout est déjà arrivé

"Nous vivons à ras de terre, à hauteur d'homme, et pourtant -et par conséquent-nous aspirons à nous élever . Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art; d'autres de la religion; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle. Sinon, sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre. parfois pour les deux."

 

 Quel est le rapport entre Nadar et ses photographies aérostatiques, objet du premier récit,  les amours de Sarah Bernhardt ,thème du deuxième et enfin, dans le dernier, la femme décédée de Julian Barnes  ?
Chacun de ces textes nous place à une hauteur différente, montre la volonté de l'homme de s'élever et la chute inéluctable. julian barnes
Si les deux premiers textes sont à la fois cultivés, vivants ,pleins d'humour et d 'humanité, le dernier est bien évidemment beaucoup plus touchant. Écrit a postériori et non "à chaud", ce texte analyse avec une franchise bien anglaise les réactions des proches face à la mort d'un être cher.
Quand tout est déjà arrivé a fait partie de ma liste de souhaits, suite au billet tentateur de Cuné, en est sorti lors d'un désherbage et finalement, sa sortie en poche (et son petit format (148 pages) )ont fait qu'il a sauté dans ma main. Et je l'ai dévoré et constellé de marque-pages ! Un texte intelligent, bien écrit et touchant, que demander de plus ?

Il m'a même donné envie de découvrir plus avant la vie de Sarah Bernhardt !

L'avis de Clara !