Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2015-05-29 | Page d'accueil | 2015-06-02 »

30/05/2015

Bilan de mai

En mai, j'ai fait une orgie de séries :

*Spotless , où Denis Ménochet joue de son physique de gros nounours à la fois tendre et bagarreur (il faut voir avec quelle délicatesse il vient en aide à sa nièce qui a ses règles pour la première fois). index.jpgL'histoire ? Assez classique : deux frères  français , unis par un secret d'enfance ,doivent faire face à une bande de bandits anglais qui les ont contraints à nettoyer leurs scènes de crimes . Rangée dans la catégorie humour ( il faudrait préciser humour noir), cette série vaut surtout par ses personnages et la ville de Londres qui en est un à part entière. à part ça on y voit une jolie femme blonde débiter à longueur de temps des légumes au couteau sur une magnifique table en bois dans une maison trop craquante, tandis qu'une autre jolie femme (dans un tout autre genre), brune cette fois ,se balade , un plaid sur les épaules ,dans un magnifique manoir anglais, sans doute plein de courants d'air. So chic !

*American crime, regardé surtout pour Felicity Huffman, ex desperate housewife, dans un rôle pas du tout glamour, quasi enlaidie, et qui incarne une mère de famille raciste, comme M. Jourdain, faisait de laimages.jpg prose , sans le savoir. Ou plutôt, sans même s'en rendre compte. L'assassinat de son fils va avoir des répercussions sur une galerie de  personnages différents, incarnant des facettes de la société américaine. une série souvent déstabilisante par sa réalisation et ses partis pris de mise en scène et un portrait glaçant du fonctionnement de la justice américaine.

 

 

 

 

 *True detective avec le si troublant Mathhew Mcconaughey, pour son ambiance  envoûtante (bon, il n'y a pas que l'ambiance  qui le soit) dont l'intrigue est aussi tortueuse que les méandres de la famille impliquée dans une série de crimes dont personne ne veut entendre parler.url.png

Trop peu de films marquants : Bird people , trop long d'une demi-heure.

 

 

 

 

 

 

 

et un gros coup de cœur pour Week-ends, dont les acteurs sont tous épatants et qui, sur une trame hyper classique: deux couples d'amis de trente ans (ils ont maintenant la petite cinquantaine) doivent faire face à l'envie d'aller "ailleurs " de l'un d'entre eux , incarné par Jacques Gamblin. Sachant que leurs maisons de campagne en Normandie se font face,voilà qui va en outre compliquer la situation et entraîner des conflits de loyauté.
Quelle merveille de délicatesse et d'inventivité ! On échappe à tous les poncifs du genre. Pas d'engueulades frontales entre les conjoints, remplacées par des scènes quasi muettes où Karin Viard et Gamblin se battent comme Gnafron et Guignol ,dans leur voiture, ellipses narratives laissant le spectateur décider de ce qu'il advient , ou pas, c'est un pur régal ! url.jpg
Aucune explication psychologisante n'est donnée et quand on se sent directement concernés par la situation, on ne peut que faire comme l'autre couple d'amis: se serrer dans les bras l'un de l'autre pour mieux savourer sa chance !