Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2015-11-27 | Page d'accueil | 2015-12-01 »

30/11/2015

Eux, c'est nous

"Et ce sont eux, tous ces réfugiés  du vingtième siècle daniel pennca,sege bloch,jessie maagana,carole saturno, jugés chaque fois trop nombreux, , qui font, avec nous, la France d'aujourd'hui."

Daniel Pennac(chioni), dans un très court texte intitulé "l’instinct, le cœur et la raison" illustré par Serge Bloch, analyse d'abord l'effet que les médias produisent en nous présentant des images de foules de réfugiés, images renforcées par des mots insistant sur le déferlement et partant, la menace. L'individu souffrant est donc nié, noyé dans la masse.
Daniel Pennac qui s'étonne (et nous étonne par la même occasion, on ne voit pas le temps passer) en constatant qu'il est devenu septuagénaire, en profite pour égrener tous les réfugiés qui, depuis le début du vingtième siècle sont venus enrichir la population française.
Population qui, comme le rappellent Jessie Magana et Carole Saturno en  huit notions, à partir des huit lettres du mot "réfugié" , a tout à gagner à cet apport représentant depuis 2004, 200 000 personnes , soit 0,3 % de la population française.
Didactique, clair et pas que pour les enfants, Eux, c'est nous, est édité par une pléthore d'éditeurs jeunesse et tous les revenus issus de la vente de cet ouvrage seront entièrement reversés à la Cimade, association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile.

 

3 euros bien employés donc.

Novembre...en vrac

Parmi les livres, aimés mais non chroniqués:

* Une étonnante retraite, Ted Thompson, un premier roman dont le tout jeune auteur parvient à se glisser parfaitement dans la peau d'un quasi sexagénaire, mais dont la narrationest un peu trop sage à mon goût pour emporter totalement l'adhésion. 416HXcGsbuL._AA160_.jpg
Merci, Cuné !

 

 

 

 

 

*Relire, Laure Murat. comme Cuné et Clara (merci !), plein de marque-pages, mais je suis souvent restée extérieure (trop de références à Proust ? Un auteur auquel je reste indifférente (pas taper :), pas assez de relectures d'écrivaines mentionnées ). Par contre, j'ai bien aimé que Tiphaine Samoyault, professeure d'université et écrivaine assume maintenant pleinement sa relecture deux fois par an des neuf tomes (!) de La petite maison dans la prairie"dans les mêmes volumes qui tombent en miettes. Toute une part de [son] savoir matériel vient de ce livre: comment fabriquer une lampe à huile, certaines recettes de cuisine,etc." car "C'est un des rares effets de continuité avec moi-même. En le relisant, je crée du lien avec moi-même."
Moins chic que Proust mais sincère.

à part ça, j’aurais aimé apprécier le film "A la vie", librement adapté de la vie de la mère du réalisateur mais, comme le souligne la critique de Télérama, les dernières images, extraites d'un document mettant en scène les vraies héroïne de l 'histoire-trois rescapées d'Auschwitz qui se retrouvent à Berck en 1962- sont celles du film qu'on aurait aimé voir.

Les premières images du film, mettant en scène les derniers moments du cap d’extermination, sont sans émotion et tout à fait inutiles car relatées plus tard par les héroïnes. Bien plus efficaces sont ces images d'un appartement mis sous scellés et resté intact, où les vestiges d'un repas non terminé en disent bien plus sur la violence et le rôle de la police française.

J'ai entamé la deuxième saison de "The Affair", série américaine, où les mêmes faits sont présentés successivement par les différents personnages, sans pour autant tomber dans les redites. Saison plus riche car , cette fois, le point de vue de la femme trompée nous est proposé. Elle  gagne ainsi  en profondeur et en nuances. Quant à celle qui était la maîtresse , devenue la fiancée, elle expérimente les "joies" d'être la compagne d'un écrivain à succès, ayant relaté sa vie dans ses aspects les plus intimes...

Sinon, , j'ai testé pour vous "les chaussettes les plus chaudes du monde" vendues chez nature et D. par temps de novembre (pluie, froid et vent). Seul le bout de mes orteils est resté froid. Prévoir des chaussures suffisamment larges (type chaussures de marche ) pour arriver à les caser. à porter telles quelles chez soi, sans rien d'autre aux pieds.

Ma fixette chaussette s'est poursuivie toujours chez le même fournisseur avec les chaussettes de yoga. Prévoir cinq minutes par pied pour les enfiler  (tous les orteils doivent être casés dans leur petit logement).
Très efficace sur le sol de ma salle de bains (effet ventouse), nettement moins lors des posture d'équilibre durant le cours. Succès comique garanti (le prof a trouvé qu'elles ressemblaient à des pis de vache). No comment..