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07/08/2009

Les petites fées de New-York

"Elle en fait, du chemin, cette fleur."

167 pages. 167 pages avant que j'entre dans ce roman mettant en scène des fées écossaises, cornouaillaises, chinoises, noires et tutti quanti, dans un New-York très contemporain.
"Indigent",* tel est le mot, pas charitable du tout, je vous l'accorde ,qui m'est venu tout d'abord à l'esprit en lisant ce récit haché, passant sans cesse des fées dans la Grosse Pomme, se livrant à des courses -poursuites qui auraient pu être dignes des meilleurs Starsky et Hutch si elles ne tournaient systématiquement court, aux fées restées au pays (comprendre la Grand-Bretagne) et qui elles baignaient dans une ambiance plus traditionnelle, quoi que fortement marquées par les analyses d'un trublion marxiste...Le point commun étant que beaucoup de ces fées (dont certaines sont des hommes, ce qui m'a un peu perturbée au début, mais soyez indulgents, c'était mon premier livre de fées contemporain ) aiment lever le code et forniquer à qui mieux mieux sous les buissons ou au sommet des arbres. Elles ont aussi une fâcheuse tendance à se crêper le chignon, voire à se faire la guerre pour des motifs apparemment des plus futiles et à se mêler ,en ce qui concerne les héroïnes casse-bonbons, Morag et Heather , des affaires des humains, les manipulant tour à tour pour récupérer quelques objets, dont une fleur apparemment indestructible.
Néanmoins quelques personnages surnagent dans cette hystérie étourdissante: Kerry, atteinte de la maladie de Crohn, et surtout l'inénarrable SDF Magenta, vers qui la fleur revient irrésistiblement, qui arpente New-York à la tête de hoplites imaginaires. C'est télescopé, souvent, inabouti parfois, certaines explications étant souvent éludées ou traitées de manière rudimentaires, et je n'ai pas déniché le charme que j'espérais y trouver. Tant pis ! J'aurais néanmoins découvert un genre littéraire cet été !

Les petites fées de New-York, Martin Millar, Editions intervalles, 301 pages bourdonnantes.

* Bon après, j'ai pris le rythme !:)

Merci à Amanda pour le prêt, à Fashion pour avoir fait voler les fées jusqu'à moi.

L'avis-enthousiaste de Chimère qui m'avait donné envie de découvrir cet auteur.

Celui de Chiffonnette.