Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« C'est parti ! | Page d'accueil | "Le destin m'a fait le cadeau de me tuer très tôt pour que je commence à vivre." »

09/06/2008

"C'est l'école de la sénilité ici !"

Ambiguïté du titre  d'abord : Nous vieillirons ensemble qui peut à la fois se voir comme une référence optimiste au titre du film de Pialat Nous ne vieillirons pas ensemble (où le  couple  interprété par Marlène Jobert et Jean Yanne se déchire) mais aussi comme  une  sentence implacable, les pensionnaires de la maison de  retraite Aux Bégonias n'ayant pas de possibilité de sortir vivants de ce huis-clos à perpétuité...41gam2928nL
Une journée dans une maison de retraite voilà ce que nous propose de départager le roman de Camille de Peretti. Unité de temps et d'action donc mais une multitude d'histoires, drôles, touchantes ou acides qui nous sont dévoilées avec une grande justesse de ton. Ni misérabilisme ni optimisme  forcené. C'est avec plaisir  que nous retrouvons le  personnage à la  fois fantasque et tragique de Nini, la marraine de Camille.
Visiblement Camille de Peretti connaît bien le monde des maisons de retraite et écrit avec pertinence et  sensibilité  sur le  dur métier d'infirmière : "A l'école, on leur apprenait "l'accompagnement en fin de vie.  A l'hôpital, on leur apprend à remplir des papiers administratifs. Caser les malades, cocher les morts. (...) Elle  a presque hâte de perdre sa  douceur et sa  sensibilité."
Pour la structure, l'auteure a choisi de se référer aux contraintes suivies par Georges Perec dans la  Vie mode d'emploi, nous en donnant le cahier des charges à la fin du roman.
Point n'est besoin de s'y référer pour apprécier le tour de force de Camille de Peretti : avoir su donner de la chair et de l' âme à ce qui chez Perec tenait davantage de l'exercice de style.Un beau roman tendre et cruel  .

Commentaires

et bien voilà ! là, je dis oui pour découvrir cette auteure ! ;)) bonne semaine ! bises

Écrit par : valdebaz | 09/06/2008

J'ai lu "nous sommes cruels" il y a quelques temps, celui-ci m'attire donc...et puis ton billet donne envie de ne pas résister !!

Écrit par : antigone | 09/06/2008

Moi aussi, je suis tenté..

Écrit par : alain | 09/06/2008

Bon bé comme les autres je note ! Bonne journée !

Écrit par : BelleSahi | 09/06/2008

tentée !

Écrit par : Goelen | 09/06/2008

J'ai moi même travaillé en maison de retraite, je suis donc curieuse de cette lecture...

Écrit par : Anne | 09/06/2008

Je survole ton billet vu qu'il fait partie de la sélection du prix Landerneau et que je vais donc le lire !

Écrit par : Joelle | 09/06/2008

Je suis très curieuse et très tentée. Pour visiter mes grandes-tantes depuis des années dans des maisons de retraite, je trouve ces endroits particulièrement déprimants. Je suis curieuse de voir comment c,est traité!

Écrit par : Karine | 09/06/2008

Eh bien cela semble très prometteur tout ça !

Écrit par : Lou | 09/06/2008

Eh bien cela semble très prometteur tout ça !

Écrit par : Lou | 09/06/2008

Eh bien cela semble très prometteur tout ça !

Écrit par : Lou | 09/06/2008

(Je viendrai lire ton billet une fois que je l'aurai lu moi-même !)

Écrit par : Caro[line] | 09/06/2008

Concernant la vie en maison de retraite, je crois que dans le roman il s'agit d'une maison très luxueuse, salon de coiffure à disposition. Je ne pense pas que ce soit le cas partout...Bises et bonne soirée !

Écrit par : cathulu | 09/06/2008

Comme Caroline, je survole ton billet, je reviendrai plus tard :)

Écrit par : Lily | 09/06/2008

Je retiens ce livre! Un coucou en passant!

Écrit par : Annie | 09/06/2008

J'ai du mal avec cette auteure, mais là tu me tentes

Écrit par : Gambadou | 09/06/2008

Moi ce livre m'intéresse pour découvrir l'auteur comme dit aussi Valdebaz ! ton billet donne envie de lire ce livre ! titille ma curiosité!

Écrit par : Alice | 10/06/2008

Maintenant que je l'ai lu, je comprends ton enthousiasme

Écrit par : Michel | 29/06/2008

Les commentaires sont fermés.