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23/04/2022

#LaMultiplicationDesFeuxFollets#NetGalleyFrance !

"Qu'inaptes pour la création, notre veine artistique était irriguée du sang de morts magnifiques, que nous privons du repos éternel. "

raquel taranilla

 Quand Bea, jeune professeure d'université, apprend que le crâne du réalisateur Murnau a été volé, elle pense aussitôt connaître l'auteur du méfait: Quiros, un cinéphile obsédé par un film non fini du réalisateur allemand.
Commence alors un récit qui prolifère à coup de notes de bas de pages obsédées par ce que faisaient des personnages célèbres à l'âge de trente deux ans, un récit qui se perd en réflexions sur le tourisme, la sociologie, les voyages. Parodie des textes universitaires dénonçant la vacuité de certaines recherches universitaires, ce roman qui m'a paru d'abord étincelant d'érudition et d'humour, m'a finalement perdue en route. sans doute n'étais-je pas suffisamment intrépide comme recommandé par la 4ème de couverture.  Dommage.

Éditions Métaillié. Traduit de l'espagnol par François Gaudry. raquel taranilla

28/02/2022

#LaFilleduDiable #NetGalleyFrance !

"Le N°10 Luckenbooth Close possède une sorte de mémoire violette qui vibre dans l'immeuble comme un bourdonnement perpétuel. "

jenni fagan

 

La fille du diable dissimule ses cornes sous un bonnet et, après des événements dramatiques, se rend à Edimbourg où elle devient mère porteuse pour un propriétaire d'immeuble, homme violent et malfaisant. Nous sommes en 1910 . De cette date à 1999, nous suivrons la vie de cette bâtisse (et en parallèle de la ville d’Édimbourg) via certains de ses occupants, des outsiders qui n'ont pas leur place dans l'Histoire.
Il faut s'accrocher pour ne pas être dérouté par les changements de temporalité et de personnages car à chaque fois nous entrons de plain-pied dans leurs vies de manière abrupte.
L'autrice nous emporte dans un flot tumultueux, plein de sexe et de violence, baroque en diable, à mille lieues de son précédent roman, ce qui n'a pas , je l'avoue, joué en sa faveur. Je suis sortie un peu sonnée et désorientée de ce roman sans avoir pu en apprécier toute les qualités.

Métaillié 2022.

De la même autrice : clicjenni fagan

27/09/2020

Panne de secteur

Muriel Cerf disait qu'elle n'écrivait pas pour les lecteurs qui avaient besoin d'un dictionnaire pour lire  "Picsou magazine." Certes. Cette écrivaine tombée dans l'oubli possédait un vocabulaire riche, mais ses livres étaient tout sauf ampoulés.
C'est exactement le travers dans lequel est tombé Philippe B. Grimbert : il se regarde écrire et le lecteur se demande si c'est bien du français qu'il est en train de lire et non une très mauvaise traduction du moldave. A la fin de certaine phrases, j'avais besoin de me reformuler ce que j'avais lu pour pouvoir avancer dans ce récit qui avait pourtant été sélectionné comme "coup de cœur" dans une librairie où je n'avais jamais mis les pieds.
J'ai donc jeté l'éponge et abandonné ce père , tout sauf sympathique, qui entend décider de la vie d'abord scolaire puis amoureuse de sa fille pour que son avenir soit assuré.philippe b. grimbert,schtroumpf grognon le retour

 

13/09/2018

La planète des champignons

Je me réjouissais de lire enfin un roman russe contemporain qui, en outre,  avait choisi une forme intéressante: structurer le récit en sept jours correspondant au rythme de la création du monde.
L'intrigue ? Un traducteur pusillanime et une femme d'affaires ambitieuse sont voisins de datchas à la campagne depuis l'enfance, mais ils n'ont fait jusqu'ici que s’apercevoir. elena tchijova
Ils ont de nombreux points communs: le sentiment d'avoir déçu leurs parents et l'amour de la nature.
La description de la société russe rural est intéressante, tout comme l'écriture mais le rythme extrêmement lent n'a pas su conserver mon attention et j'ai abandonné ce roman bien avant que la rencontre ne se déroule enfin.

21/07/2018

Dust...en poche

"Elle devait absolument se débarrasser des pensées parasites, refroidir son affect. Ne pas agir avec son cerveau reptilien mais solliciter le lobe frontal."

La profileuse française Anna Baxter est sollicitée par la police de Nairobi pour élucider une série de crimes sans cadavres, mais laissant de grandes croix de sang tracées dans la poussière.
Sur place, elle découvre aussi un phénomène qui touche nombre de pays africains: le massacre d'albinos à des fins de sorcellerie.sonja delzongle
Très vite, Anna comprend que les deux phénomènes sont liés...
Tableau sans concession d'un pays violent où règne la superstition, où les dessous de table et les détournements de fonds sont  habituels, Dust n'exploite pas à fond ce qui aurait dû être son thème principal: le génocide d'albinos.
Sans véritable suspense, le roman perd encore en intensité en allant flirter avec un arrière-plan nazillon tout à fait superflu. L'écriture aurait nécessité aussi un bon toilettage de tous les clichés qui l'émaillent et l'affaiblissent. Quant aux personnages, leur manière de s'exprimer est parfois caricaturale. Des longueurs dans le récit ont fait que j'ai abandonné aux trois quarts la lecture de ce roman dont l'héroïne atypique avait pourtant tout pour me plaire.


27/01/2016

Oh! La vache

"Une bête avertie en veau d'or"

Une vache narratrice-héroïne ? Pourquoi pas. On sent chez David Duchovny (oui, celui de X-Files) une grand empathie pour Elsie Bovary, vache vouée à l'abattoir  qui va entreprendre un grand voyage, flanquée d'autres animaux pour échapper à son destin.david duchovny
Mais dans ce qui se présente comme une fable animalière , je n'ai ressenti que beaucoup de naïveté et un humour plutôt lourd. Dommage.

Oh! La vache , David Duchovny.david duchovny

05/11/2013

The Main

"Un homme qui serait arrivé à préférer la paix au bonheur, le silence à la musique."

Après deux romans hautement enthousiasmants de  Trevanian (clic), c'est le sourire aux lèvres que j'ai entamé la lecture de The Main (prononcer comme dans Main street). Hélas, l'histoire de ce vieux flic solitaire qui arpente "son" secteur dans l'hiver montréalais m'a laissé de marbre tant il est daté et prévisible.trevanian
Le rythme est languide, plusieurs fois, j'ai failli piquer du nez et je n'ai rien retrouvé des ambiances électriques des autres textes de Trevanian. Dommage.

Merci à Babelio et à l'éditeur.trevanian

 

d'autres avis plus enthousiastes ici.

11/10/2013

Le temps, le temps

martin suterDeux veufs suisses, chacun à leur manière , tentent de freiner le temps car ils ne parviennent pas à admettre la mort de leurs épouses respectives. De surcroît, le narrateur veut trouver l'identité de l'assassin de sa femme.
Lent, répétitif, ennuyeux. Pas de temps à perde en ce moment donc lâche abandon. Un mystère reste non élucidé, comment les auteurs suisses parviennent -t-ils aussitôt à ce qu'on devine que l'action se déroule chez les Helvètes ?

Déniché à la médiathèque.

07/12/2012

Le 6 ème continent

Daniel Pennac m'avait transportée avec la tribu Malaussène, déçue avec Le dictateur et le hamac, émue avec Chagrin d'école, (clic),  laissée dubitative avec son Journal d'un corps. Mais bon, la sympathie que suscite le bonhomme étant la plus forte, j'avais décidé de renouer avec lui par le biais de ce nouvel opus.
Premier étonnement, le 6ème continent est en fait composé de deux textes destinés à être joués au théâtre.ce qui n'est précisé nulle part.daniel pennac,schtroumpf grognon le retour
Bon, pas grave, je me lance donc dans le premier texte intitulé "Ancien malade des hôpitaux de Paris".
Consternation.Un malade cumulant des symptômes toujours renouvelés est examiné par différents spécialistes au sein d'un hôpital, la narration étant assurée par le médecin urgentiste qui l'a pris en charge au début de ce périple . Périple qui se termine par une pirouette digne d'une blague Carambar. Je n'ai jamais esquissé ne serait-ce que l'ombre d'un sourire et je cherche encore à quoi rime ce texte. Complètement échaudée, j'ai reporté à (beaucoup) plus tard la lecture du second texte.
Des critiques lues dans la presse laissent entendre que j'ai sûrement renoué avec la grognonite aiguë. M'en fiche.

06/09/2012

Swamplandia


Une famille d'excentriques vit dans un parc d'attractions de Floride où est mis en valeur le courage de la mère de famille, Hilola Bigtree, dompteuse d'alligators de classe internationale. Hélas au décès de cette dernière, tout va partir en décrépitude et la famille va exploser, chacun cherchant par des moyens bizarres à redonner au parc le lustre d'antan.karen russell
Roman polyphonique, original et chatoyant, à la langue superbe, Swamplandia avait tout pour me séduire. Hélas, trop de longueurs ont eu raison de mon enthousiasme initial et, cruelle que je suis, j'ai abandonné la benjamine Bigtree dans sa quête initiatique, en route pour l'enfer, rien que ça.