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28/05/2010

Nage libre

"Tu ne connais rien au monde, suppôt de Dieu."

L'eau est son élément. Et ce depuis l'enfance. Rien d'étonnant alors à ce que Philomena, nonobstant (ou à cause d') une série de catastrophes familiales devienne une championne ployant sous les médailles. Las, son quart d'heure de gloire se terminera plus tôt que prévu et la jeune femme devra se réadapter à la terre ferme, non sans difficultés.51GiZoqOEIL._SL500_AA300_.jpg
Des personnages hauts en couleurs auxquels on s'attache immédiatement, une narration tout en ellipses, qui glisse, presque par inadvertance, des informations cruciales pour désamorcer tout pathos, un style à la fois poétique et bourré d'humour (il faut voir comment Philomena s'adresse aux garçons !), comment ne pas craquer pour Nage libre ?
Eprouvant une féroce aversion pour les piscines en général et la natation en particulier, j'ai pourtant adoré chaque ligne de ce roman. La description des compétitions que j'appréhendais un peu est totalement déroutante et splendide. On se prend des coups à l'estomac et au coeur, on a les larmes aux yeux et la seconde d'après on sourit largement, on est happé dans un maëlstrom de sensations et d'émotions et à peine a-t-on fini ce roman qu'on y replonge à nouveau pour y piocher au hasard de petites pépites. Un grand grand coup de coeur !

Nage libre, Nicola Keegan, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Madeleine Nasalik, L'olivier 2010, 424 pages qui ne sentent même pas le chlore.

Merci Cuné !

Amanda, elle aussi séduite !