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31/08/2006

La "Groult touch"

Romancière, féministe, amoureuse des hommes, de  la nature et de la Vie en général ,telle  est Benoîte Groult.  La touche étoile , à travers la vie de deux femmes- Alice ( la mère, 80 ans )et Marion, la fille - nous retrace une partie de l'Histoire des femmes et de leurs luttes au quotidien pour une vie plus juste et plus épanouissante.
Mais ce roman est aussi une formidable leçon d'optimisme , même si Benoîte Groult ne cache rien des inconvénients de la vieillesse qu'elle décrit avec un humour féroce, qu'elle fustige au passage une société où devenir vieux c'est devenir invisible.

9782246670315On trouve aussi de superbes pages sur l'Irlande et le Bretagne , des histoires d'amour pas banales , et un style fluide et lumineux. Ingrédients qui font  que j'ai lu ce roman d'une traite.

29/08/2006

Rentrée

Grâce au coup de fil que j'ai reçu ( ;D), aux SMS et grâce à vous aussi  , ma rentrée a été plus douce. Je n'ai pas encore vu mes stagiaires ( cette semaine, je ne verrai que des "têtes connues"), mais mes collègues ont souligné que j'avais le sourire !
Hé oui, en plus, j'ai reçu un cadeau surprise de la part de quelqu'un qui m'avait entendu rechigné à la dernière réunion contre la date de la rentrée...Tout arrive !

28/08/2006

Vive les préfaces !

Si  je n'avais pas pris le temps de lire la préface de Marie Desplechin, j'aurais reposé Tout ne porte pas un nom d'Alison Smith. Et j'aurais raté un très beau livre.
Le sujet n'est pas follichon: "comment survivre après la perte d'un être cher", mais c'est aussi le roman d'apprentissage d'une jeune américaine qui doit traverser l'adolescence  sans son frère aîné, décédé dans un accident.9782259199698
Dur de passer après Marie Desplechin qui signe une préface parfaite, incitative et sensible.
En tout cas, dans ce livre rien de raccoleur, tout est en retenue avec des passages plein de douce folie et surtout une vraie vision, une vraie écriture qui font que Tout ne porte pas un nom  mérite de figurer dans votre Liste de Livres à Lire.

27/08/2006

Bonne fête Monike !

Bon, aujourd'hui, c'est mon anniversaire et c'est la fête des Monique. Problème: j'ai une amie très chère qui s'appelle Monike mais si je lui envoie une carte ça fait genre: "Hé,t'as pas oublié mon anniv, par hasard? ". Alors je compte sur internet et le hasard car elle ne sait pas que mon blog existe (oui, je sais c'est compliqué...).
Pour vous remercier de votre fidélité à mes p'tites bafouilles, allez, je suis folle  et je vous envoie une photo de moi.Promis, juré, j'ai à peine changé: les cheveux sont toujours bouclés et aussi peu disciplinés, quant aux lunettes, elles sont fichées sur mon nez depuis belle lurette (la rançon de la lecture à tout crin).

IMG_0002PS: demain, je reprends le boulot, c'est trop injuste, comme dirait Calimero, quand on a atteint un âge canonique comme le mien, on devrait avoir droit à un jour de congé supplémentaire pour se remettre ! Oui, je sais: j'exagère, mais quand on demande beaucoup , on obtient un peu, non ? ;)

26/08/2006

Brisons là

Mardi matin, je le jure, j'étais d'humeur joyeuse et en plus c'était la réouverture de la médiathèque , c'est dire si ça commençait bien. En plus, comme d'habitude, les bibliothécaires , même si c'était leur rentrée, étaient toujours aussi souriants et disponibles , ce qui est fort agréable.Je ne garantis pas que je leur ressemblerai lundi 28 août quand je reprendrai le harnais...mais stop, j'ai décidé quand j'ai commencé ce blog de ne pas parler du boulot.
C'est donc avec un grand sourire que j'ai vu sur la colonne des nouveautés Coupe gorge de Carol O' Connell.
Ce qu'il y a de bien avec un personnage récurrent, c'est qu'on retrouve ses petites habitudes, on se le réapproprie comme on le fait avec un vieux pull bien aimé. Certes. Mais parfois, les vieux pulls ça gratte et même s'ils ne grattent pas , on finit par s'en lasser.9782265081956
Autant, j'ai de plaisir à retouver Kurt Wallander, le héros de
Henning Mankell, parce qu'il évolue (même si l'éditeur a eu la "bonne" idée de nous donner la série dans le désordre), autant je trouve Kathy Mallory monolithique. Sans doute ai-je trop lu de Carol O' Connell, et son héroïne qui imprime la crainte ou le respect ne me surprend plus. Je l'ai lâchement abandonnée à la page 58, je suis allée vérifier mes hypothèses quant à la suite de l'histoire à la fin (que j'avais à peu de choses près quasiment devinée, à force, on a l'habitude des "ficelles "de l'auteure) et basta.

25/08/2006

Taupière or not taupière ?

Bien qu'issue d'une lignée citadine, Kiki-la Doucette , alias Bambou, est devenue une redoutable chasseresse à la campagne.  Il a fallu pour cela un entraînement intensif.
1ère étape: la capture d'une proie inoffensive mais néanmoins retorse: la paire de chaussettes en boule.L'animal se terre dans un panier dont le dessus est percé d'une ouverture rectangulaire étroite. Il faut donc, la patte en cuiller, arriver à harponner la proie, puis la maintenir solidement avant de parvenir à l'extraire. Ensuite, c'est un jeu de châton que de courir en dribblant comme un footballeur fou (pléonasme ?), tout le long du couloir et d'un coup de patte, expédier la boule dans le canapé du rez-de chaussée. Cacher ensuite la proie dans les coussins et attendre patiemment les cris de surprise.
bambou12ème étape: après avoir épaté l'homme par la capture des chaussettes sauvages, conquérir son coeur (et par la même occasion, une place dans son lit) n'est qu'une formalité.
3ème étape: apprendre à éviter les coussins de formes diverses, voire les oreillers qui vous sont lancés pour cause de dissension sur l'heure du début dela journée: 4 H pour le chat, 6 H 30 pour les autres occupants du lit.
Un accord sera finalement trouvé: Bambou n'occupera le lit que durant la journée, optimisant ainsi l'achat du meuble.
4ème  étape (la plus rigolote): tenter de rendre fou Tobie-chien en l'attaquant par surprise (attaque éclair style piqûre de moustique), foncer se mettre à l'abri et feindre de n'avoir rien fait en marchant tranquillement.
5ème étape: consoler Tobie-chien qui perd toujours à chat-perché en lui léchant consciencieusement les oreilles.
Dernière étape: mettre en pratique toutes les techniques dûment testées en s'attaquant à la gent trotte-menu qui hante le jardin : souris des maisons et des champs, musaraignes,rats, et surtout épater la galerie en attrapant des taupes ! Bien étaler les dépouilles entières ou non. Attendre les compliments qui en sauraient tarder.

24/08/2006

Piquons-les à nos enfants !

2844200915Les enfants, c'est sympa (souvent), embêtant (parfois) , mais ça présente un gros avantage: on leur offre des livres ou en emprunte pour eux dans les bibliothèques. En gros, ils peuvent nous servir d'alibi pour assouvir nos envies de livres d'enfants !
Lundi, le petit dernier a fait son tri de livres: ceux destinés au grenier, les livres à donner ( bien répartis entre Clémentine, Merlin et Marius) et les livres qu'il m'a donnés sachant que je les aimais particulièrement. Chou mignon, non ? ! En outre, mine de rien, il pourra aller les relire ces livres "de petits"...

Dans le désordre, j'ai ainsi récupéré:28460709972070505561
Bébé d'amour D'antoine Guilloppé , (des photos pour montrer le monde  (rose ou pas )),  Je veux une maman de Janet et Allan Ahlberg, très poétique , L'abécédire, un abécédaire pas comme les autres , mêlant photos et images justes là pour permettre d'inventer des histoires, et les plus rigolos (parce que les animaux n'ont pas été déguisés, ce que je trouve humiliant, mais les photos retouchées), Le chat et La vache , dans la collection "de la tête aux pattes", chez "Le petit musc".2912084504
De quoi, me souvenir du temps bénit où mes loustics étaient petits...
Et vous, quels livres avez-vous envie de "piquer" aux enfants ?

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23/08/2006

Cherchez l'erreur...

Sur la 4ème de couverture du dernier livre de John Grisham, la liste des succès s'étale comme les médailles sur la poitrine d'un général de l'armée soviétique. Jamais lu mais entendu parler de John Grisham, dont certains titres ont été adapté au cinéma. Plus rien à lire ou plutôt plus rien de facile à lire, tiens si je lisais Le clandestin que m'a prêté François ?
9782221104927

Je me disais que de toutes façons, au bout de 150 pages, si je n'avais pas accroché, tant pis. Eh bien, non, j'ai tenu jusqu'au bout et j'avoue même qu'à la fin je m'inquiétais pour la vie du héros !
Une histoire d'espionnage, de politique, de manipulation mais surtout un personnage central qu'on sort de prison pour voir qui va le tuer et ainsi éclaircir une histoire vieille de six ans. Joel Backmann est tombé de haut: de lobbyiste sans morale , il se retouve en prison où on essaie de hacher menu sa volonté. Exfiltré en Italie, il montrera son humanité et sa capacité de résilience en s'adaptant dans un premier temps à sa nouvelle vie et dans un deuxième temps en essayant de sauver sa peau...
C'est donc une chasse à l'homme classique mais maligne , où l'auteur se permet même d'égratigner au passage certaines institutions américaines.De la belle ouvrage à lire en édition de poche pour se changer les idées.

22/08/2006

Cultivons notre jardin

Chère Madame la Podagraire,

Grâce à Cathy et au Larousse Nature en poche des fleurs sauvages, j'ai enfin réussi à mettre un nom sur vous.9782035604200
A quoi cela m'avance-t-il ? J'aime pouvoir identifier mes ennemis, c'est tout.
D'après Neil Fletcher, vous êtes "capables de [vous]propager sur de grandes surfaces, à l'aide de [vos]stolons souterrains" et à la longue "la Podagraire peut être envahissante dans les jardins".Je confirme.
Durant les deux ans où le jardin a été laissé en jachère (entre le précédent propriétaire et nous), vous en avez profité pour emmêler vos racines à celle des framboisiers, vous assurant ainsi  une quasi totale immunité.Normal.
Par contre, quand vous vous êtes attaquée aux physallis et à leurs lanternes orangées, là j'ai dit:" stop !".J'ai entrepris patiemment de démêler vos racines des leurs , mais tout comme l'ortie, un seul petit bout de racine laissé en terre et vous voilà repartie de plus belle. Tant pis pour les physallis et tant pis pour vous surtout, j'ai désherbé à nouveau et recouvert le sol dégagé de votre présence d'un voile foncé spécial jardinier paresseux.
C'était il y a deux ans et je n'ose toujours pas soulever cette tenture mortuaire, craignant que, comme tous les méchants dans les films d'épouvante, vous ne surgissiez à nouveau sous mes yeux exorbités, agitant vos petites feuilles vertes et  molles (beurk, en plus elles puent !).
Mais là, la grange sur laquelle s'appuyait les framboisiers ayant été abattue récemment, vous vous sentez gagnée par une fénésie de conquête et vous vous attaquez à de plus vastes espaces. N'ayant pas l'intention de recouvrir tout mon jardin, je vais donc devoir passer à l'action.
Non, non, je n'utiliserai pas de produits chimiques, vous vous en moquez, je le sais, en plus, ça coûte cher et c'est dangereux. Non, j'utiliserai mon arme secrète absolue: l'eau de cuisson des pommes de terre, bouillante tant qu'à faire ! (Dans le Nord, pas de vrai repas sans pomme  de terre!)
Et les framboisiers ? Hélas, ils sont vieux et ne produisent plus guère, mais j'essaierai au maximum de les épargner.
Vous voilà prévenue et comme d'herbe folle, vous êtes devenue herbe voyageuse, je vous prierai de plier bagage et d'aller dans un autre jardin , plus à même d'apprécier vos qualités culinaires (il paraît que jadis on vous consommait comme une sorte d'épinard).
Je ne vous salue pas

21/08/2006

De tout, un peu...

Yoga, meurtres etc. de Milena Moser, je tournais autour, hésitant un peu , n'ayant pas été convaincue par Coeur d'artichaut du même auteur, Milena Moser.

9782702136713Cathy, bien qu'à 900 kilomètres de moi, a un sens infaillibible pour tomber pile sur le bouquin que j'hésite à acheter et me l'offrir. Si elle n'est pas la reine de l'intuition, je boirais une tasse de café à la santé de Victor G.
Ce qu'il y a de bien avec les romans se  déroulant à l'étranger, c'est qu'on apprend au passage tout un tas de petits détails qui rendent les personnages crédibles et intéressants. Ce d'autant plus que la narratrice, comme l'auteure ,est  une Suissesse transplantée à San Francisco. Elle a donc la distance nécessaire pour prendre du recul et comparer avec la mode de vie suisse.
L'intrigue policière (des meurtres sont perpétrés lors d'un cours de yoga) , un peu languissante  n'est qu'un prétexte pour rassembler toute une faune déjantée et sympathique.
L'héroïne et ses amis cumulent des situations familiales extrêmement complexes et pittoresques,  (on y apprend entre autres que les défunts fréquentent les réunions des Alcooliques Anonymes...).
Je n'ai pas retrouvé dans ce roman l'impertinence que j'avais aimée dans L'île des femmes de ménage , mais il m'a permis de passer un bon moment .Merci encore , ma grande!