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15/02/2008

Dis-moi comment tu donnes , je te dirai qui tu es...

"Tout don engendre une dette, et toute dette doit être apurée." telle  est la conclusion de Gabrielle Rubin dans
Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien.
La psychanalyste s'intéresse aux problèmes  qu'entraînent aussi bien les dons personnels, qu'ils soient matériels  ou  psychiques si le principe énoncé plus haut n'est pas respecté.51DJPC9Q1jL
S'appuyant aussi bien sur des cas cliniques que sur des personnages de la littérature , ce que j'ai particulièrement apprécié, Gabrielle Rubin décortique les mécanismes des dettes intarissables,  des dettes niées et des dettes négatives , illustrant ce dernier propos par l'exemple du tueur en série Guy Georges.
Son analyse du Voyage de M. Perrichon, pièce de  Labiche m'a  donné envie de découvrir cette oeuvre. Je suis néanmoins restée plus sceptique sur celle de Mars de Fritz Zorn (il est vrai que j'ai lu ce roman il y a plus de 20 ans et que le souvenir que j'en ai gardé a dû fortement s'altérer).
Le chapitre d'introduction et celui de conclusion m'ont semblé un peu répétitifs, l'écriture est classique et parfois un peu trop moralisatrice à mon goût. Ce texte se lit cependant sans déplaisir et avec intérêt.

Commentaires

Je l'ai feuilleté et picoré (mais en fait c'est fou tout ce que tu m'envoies... Y a un message ? Je devrais t'en vouloir ? Ou toi ? On a une dette psychique together ? ;o)))Et c'est exactement comme tu l'indiques : le fond du sujet est intéressant, un peu rabâché à outrance, perso j'ai du mal à lire de bout en bout ce genre d'ouvrage, je décroche assez vite. Mais je le garde pour piocher quelques pages de temps en temps...

Écrit par : cuné | 15/02/2008

Ah bon, elle dit quoi sur M. Perrichon ?

Écrit par : fashion victim | 15/02/2008

Je l'ai feuilleté plusieurs fois en librairie, sans être vraiment convaincue. S'il est en plus un brin moralisateur, je passe.

Écrit par : Françoise | 15/02/2008

Vis à vis de ce genre de livre, ej serai comme Cuné... picorer mais pas plus!

Écrit par : Cathsotte | 15/02/2008

Ho là, Cuné, pas de prise de tête, pas de message caché, entre nous tout est fluide ! :)Fashion, elle montre comment Perrichon se débarasse de la dette qu'il a vis à vis de celui qui lui a sauvé la vie et comment il est manipulé par le prétendant qu'il préfère pour sa fille (si tu as compris mes explications, tu es très forte !)Françoise, j'ai attendu qu'il sorte en poche.Cathsotte, il ne faut effectivement pas lire ça d'une traite !

Écrit par : cathulu | 15/02/2008

Bah il ne me tente pas celui-là ! Bizarrement j'en veux plutôt à ceux qui me font ou m'ont fait du mal !!!! Bonne journée !

Écrit par : BelleSahi | 15/02/2008

Le contenu m'intéresse alors je note. Tant pis pour le ton moralisateur...

Écrit par : Flo | 15/02/2008

Suis comme Bellesahi. Il faut être un peu tordu pour en vouloir aux gens qui vous font du bien,non ?

Écrit par : cath | 15/02/2008

Bellesahi, Cath, selon l'auteur, on peut se sentir trop redevable ! Et bien sûr,il y a l'inverse: ceux qui croient que tout leur est dû !

Écrit par : cathulu | 15/02/2008

Je l'ai feuilleté et reposé et j'ai bien fait, car toujours pas tentée !!

Écrit par : florinette | 15/02/2008

A un moment où je n'allais pas très bien, je n'ai pas demandé d'aide auprès de X. Elle me l'a, ensuite, reproché en disant que c'était de la fierté mal placé...Mais si ça se trouve elle voulait que je lui sois redevable! C'est fou ce qu'on comprend la vie avec les blogs ;-D

Écrit par : Anne | 15/02/2008

ouh là, Anne,ne te torture pas trop les méninges quand même ! :)

Écrit par : cathulu | 15/02/2008

Les commentaires sont fermés.