Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2008-01 | Page d'accueil | 2008-03 »

29/02/2008

Le clou qui dépasse appelle le marteau

Archie Swift  débarque "dans la cour du collège avec son parapluie sous le bras, son journal sous l'autre , et autour du cou un truc innommable (une immonde  écharpe  grise, triste et terminée par deux pompons- si vous voulez  des détails qui tuent!) ". telle est du moins la description qu'en fait Miranda  Jones, la rebelle de service de ce collège anglais. Elle n'aura de cesse que de vouloir transformer Archie,  considéré par les autres élèves comme un fayot, alors que lui se voit "en avance pour [son]âge". Question de point de vue.
Archie  est par ailleurs aux prises avec la petite amie de son père venue avec sa  fille,  briser la tranquille routine  de leur vie "entre hommes".51HwBqfGmzL
Peut être  que la malice de Miranda Jones parviendra à débarrasser Archie de  cette "chercheuse d'or"...

Pete Johnson, dans Croyez-moi, je suis un rebelle fait alterner le journal d'Archie et les lettres que Miranda adresse à  "Tanta Prune", rubrique "j'ai un problème"magazine WOW!, présentant ainsi les différents points de vue des personnages . Un roman plein d'humour qui montre comment chacun doit lutter pour trouver et préserver son identité.A partir de 8  ans.

L'avis de  Cuné la  tentatrice !

28/02/2008

Avis à la population

Il pleut,  il fait froid,  chouette ,  on va pouvoir se mettre au coin du feu pour déguster le  nouveau Katherine Pancol   qui vient tout juste de sortir !
Suite des yeux jaunes des crocrodiles, La valse lente des tortues  va  se danser dans chaque bonne librairie.

le site de l'auteure

41ylClKuHAL

Lucie coeur de fraise le chien

Lucie le chien rassemble des billets parus sur un blogue québécois, tenue par une expatriée française.
Se glissant dans la  peau  de sa chienne,Sophie Bienvenu nous montre son univers à travers les yeux de Lucie ("de descendance  russe du côté de la noblesse").Un univers où le jeu,les croquettes, les relations hiérarchiques(description hilarante de Lucie  tentant de  se glisser dans le lit de ses "parents", So et Dale) mais surtout l'affection tiennent une place prépondérante.41qiEX5HeTL

Luie aime tout- en n'aimant pas- mais en aimant quand même -ses rivaux, Nous le  gros chien et son Ticha Joséphine. Elle  apprécie  les petites vieilles car elles "te prennent sur les genoux et te  donnent des biscuits qu'elles ont  fait elle-mêmes, et elles  te caressent jusqu'à  ceque tu sois  tellement bien que la mort pourrait venir te prendre et que ça  ne te  ferait ni chaud ni  froid". La mort, d'ailleurs, Lucie  en a une vision naïve mais pas gnangnan.  Lucie  cite comme un juke-box  des chansons des  années  60 et 80 ,mélangeant sans  vergogne Stéphane Eicher et Serge lama. Lucie  cabotine (je sais  elle est facile) et on en redemande. Seul bémol,  le dernier billet avec ses  relents xénophobes dont on se demande  ce qu'il vient faire là ...

Livre voyageur grâce à la gentillesse de Cuné que je remercie au passage ! à qui le  tour ?

c'est Frisette qui l'avait envoyé à Cuné !

27/02/2008

déswaption

N'en déplaise à l'éditeur, j'ai bel et bien lâché l'histoire de cet obsessionnel,adolescent attardé qui se trouve pris  dans une mécanique infernale. Antony Moore et son swap n'auront pas déclenché chez moi le moindre sourire, juste une vague nausée: personnages trop gris,ressassant leurs échecs, mangeant des rognons-pas assez cuits au p'tit déj',sans faon merci.  J'ai davantage perçu l'aspect tragique que comique de ce roman. Tant pis !
Seul point positif,les points de vue, très différents, sur le même événement envisagé par des personnages différents.
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit ...
L'avis de Cuné
D'Amanda que je remercie pour cet envoi
de Bellesahi.

26/02/2008

Dix petites bombes noires

Consumérisme à tout crin, libéralisation déchaînée, "tourisme féroce" dans les pays les plus pauvres pour se procurer des frissons à bon compte, vieillesse dérangeante, égoïsme forcené, notoriété destructrice, préjugés qui enflent de manière démesurée...C'est notre société toute entière que Colin Thibert passe à la moulinette dans les dix nouvelles composant le recueil Tirez sur l'ambulance .

Les îlots de tendresse sont rares dans ce monde où même le chat a la mauvaise idée de mourir un soir de match de foot...

On rit-mais jaune _ et il faut attendre le dernier texte , "le clou", superbe hommage à Pierre Pelot et Stephen King , pour retrouver la magie de l'enfance. Un style nerveux , précis mais manquant un peu de "chair".

l'avis de Clarabel

25/02/2008

"La folle qui parle aux bébés"

Ma Dolto c'est non seulement la vision qu' a Sophie Cherer de la psychanlyste française qui aurait eu cent ans cette année, mais c'est surtout une référence à Ma Dalton, la "mère tutélaire, rebelle patentée", par volonté de bousculer l'image trop lisse qu'on a souvent de Françoise Dolto.

Dans une volonté de transmettre  sous une forme non linéaire, mais au contraire aussi dynamique que le sujet traité, en bousculant le genre par trop poussiéreux de la biographie, l'auteure m^le avec bonheur, poésie, étapes importantes de l'itinéraire de cette rebelle souriante, rappels d ecascliniques qui s elisent comme autant de petits romans mais aussi réflexions personnelles de l'auteure qui s 'implique ainsi dans sontexte, comme autant d' illustrations de la prégnance de la pensée de Dolto.

Dès l'âge de 8 ans, Françoise déclare qu'elle veut être "médecin d'éducation", métier qu'il lui faudra inventer , tout en se débarassant du poids de son histoire familiale et sociale. C'est ainsi que se forge un destin. Elle défendra ainsi inlassablement "la cause des enfants", titre d'un de ses livres, parlera la première aux nouveaux-nés, les considérant comme de véritables personnes en devenir. Bien sûr, elle connaîtra aussi des  échecs. Sophie Chérer relate ainsi le cas de cet enfant "retardé" qui "tout au long  de la cure [...]se trnsorme, s'éveille, rattrape son retard " et ne vient plus voir Dolto. Réussite donc . A première vue seulement car "Personne n'ayant pris le relais dans son éducation" , ce jeune homme va devenir "chef de bande dans des affaires de vol à main armée" et fera de la prison. Dolto revient sur ce cas  et conclut : "En l'occurrence, il y avait une personne qui vait conscience, tout en ayant fait son boulot, d'avoir été une salope: et c'était moi!" On se demande si tous les psy ont autant de scrupules...

J'avais quasiment tout lu de l 'oeuvre de Dolto (et beaucoup oublié) mais je ne me suis pas ennuyée une seconde avec le formidable livre de Sophie Cherer où se croisent deux voix : celle de l'auteure et celle de Dolto. Une réussite.

23/02/2008

Livres voyageurs

Ils vont se balader , chez vous, si vous le voulez...Il n'y a qu'à demander !410ReRoE4rL

Boris Vian et moi

Le garçon dans la lune
(actuellement chez Laure)

41RmonQUwSL

22/02/2008

Aujourd'hui...

C'est sa fête !
Bonne fête, Bellesahi et plein de bisous !DSC00643

Pour vivre

Pour vivre  est un très bel objet qui se présente un peu comme un coffret fermé par un ruban rose et d'où s'échapperaient des poèmes écrits par Bernard Friot et mis en matière par Catherine Louis. 51P8252E90L
Beaucoup de couleurs sourdes pour accompagner ces textes en  demi-teintes qui jouent avec l'espace  de la double page. Un texte juste pour vous donner envie :
poser sa tête
    sur l'oreiller
          sur une épaule
             au creux d'une main

           un geste pour la vie
                sommeil
                       caresse
                             abandon

           reposer le trop- plein de pensées
                                               d'émotions
                                                 de souffrances

                                                 poser sa tête
                                                            ou la perdre

06:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (7)

21/02/2008

Un roman comme un bon vieux pull

Un jolie couverture, une auteure anglaise, un titre simple et carré, rien de tel pour passer un bon moment !
les femmes et les amants de Jane Elisabeth Varley tient bien ses promesses.
Trois soeurs bien installées dans la vie, leurs amours qui se délittent, leurs illusions aussi, on sait que ça finira bien et ça aussi ça fait du bien.517V232XD9L
Même si les silences sont systématiquement "à couper au couteau", on s'en fiche un peu car les méchants sont très méchants, les ambitieux sont prêts à toutes les bassesses pour se faire élire, les femmes ont des remords quand elles trompent leurs maris qui eux n'en ont pas mais la  vengeance d'une femme dont les yeux se  sont enfin dessillés est terrible et on jubile !
On se promène aussi bien dans les milieux huppés que  très pauvres, on rencontre un self-made man irlandais très craquant et on est contente. De la belle ouvrage, pas prise detête pour un sou !