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31/07/2009

Le secret. Anna Enquist #2

Dora Dirique, dès l'enfance, n'a toujours vécu que pour la musique. Après avoir dû interrompre brusquement une carrière de pianiste, elle se réfugie dans une ville d 'eaux des Pyrénées française. Là, elle  qui ne s'est plus confrontée  à la musique depuis  des années,  vient de se faire livrer un piano, l'occasion pour elle d'affronter aux souvenirs du passé.  A savoir une enfance  aux Pays-bas durant la  seconde  Guerre mondiale entre une mère férue de chant, un père sombre qui veut à tout  prix protéger le  frère handicapé de Dora. Seule échappatoire à cette atmosphère pesante, les cours de son professeur de  piano. Tandis que Dora remonte le  temps, un homme qu'elle n'a pas su aimer traverse l'Europe pour la  rejoindre...4158NDN44ZL._SL500_AA240_.jpg
De facture plutôt classique ce roman d'Anna Enquist alternant passé  et présent,jusqu'à la révélation du Secret n'a pas su totalement me séduire , sans doute parce que je suis trop hermétique au monde de la musique .La description des sensations et des sentiments de l'héroïne est cependant tout à fait réussie et l'on suit sans aucun ennui ce roman langoureux.

Le secret, Anna Enquist, paru aux Pays-bas  en 1997,  chez Actes Sud en 2001.Babel 2003.  Traduit du néerlandais par Micheline Goche.

L'avis de Clarabel

30/07/2009

Cinq bières , deux rhums,

Ah que ça fait du bien de retrouver notre" orchidoclaste"* préféré ! Sous prétexte de lui faire dégoter une bière de derrière les fagots, Gérard , le patron du bar La Sainte Scolasse, a envoyé Le Poulpe en mission spéciale dans le NORD , l'objectif étant en fait de lui redonner le moral ! Évidemment en baguenaudant entre Valenciennes (V.A pour les footeux) et Antoing (Belgique wallonne), le Poulpe va se prendre les tentacules dans quelques cadavres, en profiter pour se balader en péniche ultra-moderne, glanant au passage autant d'infos sur la fabrication de la bière que sur le traffic de l'Escaut, sans oublier d'égratigner quelques édiles locaux**.
Mortagne du Nord, cadre d'un roman policier, qui l'eût cru ? L'occasion en tout cas de(re) découvrir pour les autochtones des édifices et des paysages, de montrer les blessures mais aussi la vie qui continue malgré tout dans cette région où la nature commence à reprendre ses droits puisque des fleurs poussent dans une prairie métallicole, joli symbole d'espoir. On sent aussi que l'auteur s'est baladé dans le coin et qu'il y a pris plaisir, sachant aller au-delà des clichés , dénichant les détails révélateurs d'une exploration pédestre et non livresque. et ça fait chaud au coeur !515RVBVB-qL._SL500_AA240_.jpg
Ceux qui apprécient les enquêtes millimétrées en seront pour leurs frais (les explications finales étant un peu poussées sous le tapis) , ceux qui aiment le style haut en couleurs de Pouy se régaleront des sentences du poulpe : "Parfois il faut savoir éviter les paraphréniques confabulants et briser là avec les forcenés incantatoires ." ou des injonctions de Chéryl : "Va te faire raboter les surrénales!". Bref, un Poulpe réjouissant, ayant comme fil rouge la lecture des Habits noirs de Paul Féval dont se régale le héros et dont il nous montre la pertinente actualité, toujours aussi sombre.

Cinq bières, deux rhums (ne loupez pas le jeu de mots !), Jean-Bernard Pouy, Editions Baleine, 160 pages à accompagner d'une Mort Subite*** ?

* Casseur de c...

** Pouy sera-t-il invité au salon du livre policier ? Affaire à suivre...

***Nom d'une bière belge

L'avis de Cathe qui m'a fait découvrir ce livre !

29/07/2009

Aventures en Loire

Bernard Ollivier,soixante- dix ans au compteur , est un écrivain-voyageur  renommé.Ici son périple,  d'abord pédestre,   prend naissance aux sources de la Loire pour se poursuivre ensuite sur le fleuve dans un canot comiquement surnommé "canard". POlus que le périple en lui même, ce sont les rencontres que l'auteur privilégie car "Nomade  en Loire, je  veux m'ouvrir au monde, ,  à ses bonnes et mauvaises  surprises. je prends tout. Je veux embrasser la terre entière, les arbres comme les hommes, retrouver mon humanité loin du réveill-matin ou du "vingt-heures" télévisé."511hggFfOPL._SL500_AA240_.jpg
Cela ne sera pas de tout repos, le froid, la  pluie, nous sommes pourtana en été, les caprices du fleuve n'épargneront pas notre ancien journaliste,qui  n'est pas spécialement  sportif et qui avoue s'être plutôt mal préparé. Pourtant l'homme et le  fleuve vont s'apprivoiser :  "Je suis venu avec l'idée de la dominer,  de la conquérir. je  la quitterai en amoureux transi."
Pourquoi partir ainsi? l'auteur n'y voit pas du tout une décision cartésienne mais bien plutôt "une volonté de  se remettre en cause, de se transcender,  de tordre les rails qui nous guident au quotidien, de  rompre les digues  mentales et sociales qui nous contiennent, nous ligotent plus ou moins à  notre insu."
Point n'est donc  besoin de partir loin, l'exotisme n'est pas  nécessaire, il suffit peut être d'un élément déclencheur, peut être ce livre le sera-t-il...

Le billet de Dominique qui m'a  donné envie d'offir ce livre  à Belle -maman qui rentrait d'une marche au bord  de la Loire ...

Belle-maman qui a  eu ensuite la bonne idée de  me le prêter...:)
Aventures en Loire,  Bernard Ollivier,  éditions Phébus,  266 pages qui donnent envie de se mettre en marche.

28/07/2009

Le chef d'oeuvre. Anna Enquist # 1

Un repas  familial, rien de tel en littérature (ou au cinéma , cf Festen) pour concentrer  en un même lieu des protagonistes qui vont  pouvoir s'écharper entre la poire et le fromage.L'originalité d'Anna Enquist est de nous amener progressivement à cette acmé qui devrait voir aussi le triomphe absolu du peintre Johan Steenkamer, lors d'une exposition de ses oeuvres et en particulier de  son Chef d'oeuvre. Pour autant celui-ci n'est pas le personnage principal, quoi qu'il lui en coûte ! Ce sont les femmes que l'auteure privilégie: Lisa, psychiatre et meilleure amie d'Ellen, la femme de Johan, mais aussi Alma, la mère pas si indigne que  ça.  Chacune d'entre elle fait face à l'adversité même si souvent elles sentent le sol se dérober sous leurs pieds ou qu'au contraire elles ont besoin d'affronter un "sol récalcitrant"...La marche entr'amies sera aussi d'un grand  secours pour  exorciser en partie la douleur...
Peignant au plus près la nature dans ses aspects quotidiens et féroces, Anna Enquist établit aussi des parallèlles entre le monde des animaux, où les  petits peuvent se faire dévorer par leurs parents, et celui  des humains où la férocité est plus larvée.
Familles en décomposition ,"frictions familiales" dues à la lâcheté ,aux jalousies,aux trahisons, impossibilité de communiquer dans le couple ,rapports entre création et amour, Anna Enquist aborde ici dans ce premier roman les thèmes qu'elle ne cesse d'explorer dans un  style à la fois tout en retenue et au plus près des émotions et des sensations.415YTCJDVEL._SL500_AA240_.jpg
La structure de l'oeuvre, très maîtrisée (trois parties allant crescendo) contribue à débarasser de tout pathos des situations particulièrement difficiles. Ainsi au début de la deuxième partie, craignant d'avoir laissé passer une information importante , suis-je repartie un peu en arrière. Mais non, j'avais lu attentivement  et l'information ainsi lâchée au détour d'une phrase, de manière quasi anodine, n'en prenait que plus de puissance, irradiant de toute sa noirceur contenue.
"Observer c'est survivre", remarque un des personnages et cette maxime Anna Enquist l'applique pour le plus grand bonheur du lecteur, elle qui se penche avec intérêt et compassion sur le destin de chacun de ses personnages, sans jamais les juger.
Une oeuvre puissante, une romancière pour qui j'ai eu un  énorme  coup de coeur et dont j'ai dévoré à toute allure  l'oeuvre parue en France. Vous n'avez pas fini d'entendre  parler d'elle sur ce blog ! :)

Le chef  d'oeuvre,  paru aux Pays-bas en 1994 et en France  chez Actes Sud en 1999, Babel, 2001. Traduction de Nadine Stabile.

Biographie et traduction d'un poème d'Anna Enquist ici.

 

27/07/2009

Retrouvailles

Onze mois de différence entre Veronica et son frère Liam. Onze petits mois qui expliquent peut être l'affection indéfectible qui les unit et les particularise dans cette famille nombreuse (ô combien !) irlandaise. Quand son frère se suicide,Veronica écrit furieusement pour remonter à la source de ce geste pour elle incompréhensible,  tenter de mettre à jour la scène qui a pu déclencher le mécanisme  aboutissant à cette mort.
Alternant passé et présent Retrouvailles est un roman puissant, dérangeant ,qui  reconstitue le passé, non pas avec une assurance tranquille, bien peignée, lisse, (et un tantinet suspecte) mais d'une manière hirsute," à la diable",n'hésitant pas à dire qu'il s'agit peut être de souvenirs inventés, mais revenant avec obstination sur cette scène primitive  qui devrait lui livrer-peut être- la clé de cette famille marquée par l'influence d'Eros.51EqbVw6dXL._SL500_AA240_.jpg
La narratrice,surtout au début du roman utilise un langage cru, que ce soit pour parler de sa famille ou de sa relation de couple qui s'effiloche : "Il  y avait des  filles, à l'école,  dont les familles augmentaient jusqu'au nombre conséquent de cinq ou six. il y en avait chez qui ça grimpait jusqu'à sept ou huit- ce qui était jugé un tant soit peu enthousiaste-et puis il y avait les  pitoyables comme moi, avec des parents totalement désarmés qui se  reproduisaient comme on irait aux chiottes."Mais cette violence  n'est là que pour montrer le maëlstrom d'émotions de Veronica, qui malaxe les phrases, malmène son mari et embarque le lecteur ,parfois abasourdi mais totalement conquis dans une lecture qui  le laisse un peu groggy mais en même temps séduit.
Au diable les bons sentiments !  "Le truc merveilleux quand on est élevé à la diable,  c'est qu'il n'y a de reproches à faire à personne. Nous sommes entièrement  élevés en plein air. Nous sommes des êtres humains à l'état brut. Certains survivent mieux que  d'autres,  c'est tout."Pourtant il y a de l'amour qui court tout le long de ce livre, un amour qui ne dira  son nom que  quand la narratrice  aura enfin trouvé l'apaisement.
Quant au style, il est tout à la fois sensuel, le passé étant très lié aux sensations,cru, cahotique, fougueux et plein d'humour féroce. On se laisse embarquer dans ce roman comme on ferait un tour dans une essoreuse  à plein régime  et on en sort étourdi mais bourré d'énergie.

L'avis de Bellesahi qui  n'a pas DU TOUT aimése faire secouer mais qui reconnaît que c'est un bon livre  et à qui  j'adresse un énorne merci  pour  cette découverte ! :)

Retrouvailles, Anne Enright, traduit de l'anglais (Irlande)  par Isabelle  Reinharez, Actes Sud, 310 pages fracassantes.

24/07/2009

5 octobre, 23 h 33

Flic d'expérience, le shérif Carl Houseman, va se  trouver confronté à un suicide ou crime qui va le plonger dans un monde  bien différent de son Iowa banal.417iRVj78FL._SL500_AA240_.jpg
Méfiante j'aurais pu être : éloges dithyrambiques sur la 4 ème de couv' de ce roman policier(dont un de Michael Connelly), allusions  à des rites liés aux vampires, en plein Iowa contemporain, alors que j'avais été préalablement  échaudée  par un roman français utilisant les mêmes ressorts (Les morsures de l'aube de Tonino Benacquista, pas de billet)  mais bon il y avait la caution de Cuné alors  je me suis lancée...et je n'ai pas  pu lâcher ce bouquin ,dévoré d'une traite.
L'opposition entre les jeunes gens gentiment ( à première vue) bizarroïdes habitant dans une grande maison placée sous le signe du  gothique et le flic brut de décoffrage mais à l'usage pas si plouc qu'il en a l'air est tout à fait réjouissant.On explore, ravi, les méandres tortueux de l'âme humaine tout en découvrant le quotidien de ce shérif aguerri qui subit les lourdeurs administratives, les humeurs de  ses subordonnées et regrette de n'entrevoir sa femme que de rares instants, le tout rythmé par le suivi de l'enquête, quasi heure par heure. Un Page turner diablement  efficace !

5 octobre, 23 h 33, Donald Harstad, Points seuil.

 

L'avis tout à fait enthousiaste de Cuné que je remercie encore, et qui l'a placé dans la catégorie " excellent".

23/07/2009

Jour de fête à l'hospice

Premier roman de John Updike,(dont javais déjà lu plusieurs romans il y a belle lurette (non chroniqués ici)), Jour de fête à l'hospice n' a pas su m'accrocher. J'ai trouvé la  narration pesante, alourdie par ces longs monologues intérieurs qui entravent l'action plus qu'ils ne la propulsent. L'idée était pourtant intéressante: celle de  confronter les pensionnaires d'un hospice de vieux au monde extérieur à l'occasion de la seule  journée de l'année où les personnes étangères à ce huis-clos forcé peuvent y faire une brève incursion. Unité de temps, de lieu mais les interrogations des pensionnaires m'ont paru superficielles et je ne me suis attachée à aucun d'entre eux.  Echec sur toute la ligne, tant pis !51Ppv2TRwhL._SL500_AA240_.jpg

Merci au Blog-o-book et aux éditions Robert Laffont

L'avis de Tamara, plus positif.

22/07/2009

Lydia Cassatt lisant le journal du matin

"Ceci est une île , composée de May et de moi, de son pinceau et de mes gants, de ma douleur et de son regard. Sur sa toile, je me mue en une  femme en bonne  santé,  vêtue  de bleu et de blanc.  le soleil  et le pinceau me guérissent, le pinceau et le soleil, et les oiseaux français dans un jardin français." May  ,c'est Mary Cassatt peintre américaine impressionniste ayant cotoyé -et aimé- Degas ,  dotée d'une énergie folle. Celle qu'elle peint ainsi à de nombreuses reprises c'est sa soeur aînée, Lydia . Lydia qu'elle aime d'un amour  total , Lydia qui va mourir  même si  chacun s'obstine à le nier,sauf la malade elle-même.51KLac1yjsL._SL500_AA240_.jpg
Harriett Scott Chessmann choisit donc  d'interroger cette constance dans la relation peintre -modèle en consacrant un chapitre par tableau peint à la fin de la vie  de Lydia, (ces toiles sont d'ailleurs représentées au centre de l'ouvrage).
Pas de biographie donc à proprement parler car l'auteure s'est "immiscée dans leur univers par la pensée  l'imagination et par le rêve", soulignant au passage la  dichotomie entre les deux  soeurs, l'une pleine de vie,  revendiquant: "Je suis une artiste. Je suis indépendante. C'est le seul moyen  pour une femme d'en être une." et pleine de lucidité répond à sa soeur lui  demandant si elle  va épouser  Degas"-Je ne peux évidemment pas l'épouser,  Lyddy(...)Comment le pourrais-je , il anéantirait ma peinture,  il m'anéantirait moi-même . je  n'aurais pas  le  moyen de m'en tirer." Lydia,  plus posée  mais néanmoins tout aussi clairvoyante  et qui n'aura finalement peut être pas eu la plus mauvaise part...
L'écriture d'Harriet Scott Chessman, pleine de couleurs et de métaphores  rend palpable l'émotion qui se noue entre les deux soeurs au fur et à mesure que le terme arrive et restitue à merveille  l'atmosphère de cette époque. On a envie  de découvrir plus à loisirs tout ce monde rempli de lumière et de  douceur où rôde la mort.

 

Lydia Cassatt lisant le  journal du matin, Harriet Scott Chessman,  Folio,  223 pages lumineuses

21/07/2009

Si loin de vous

1964, Jun Nakayama, qui  fut une star du cinéma muet aux Etats-unis, par l'intermédiaire d'un  jeune scénariste , est amené à  se repencher sur cette période du début du XXème siècle. Etre un japonais aux Etats-Unis, toute vedette qu'il était, n'allait cependant pas sans poser de nombreux problèmes, plus ou moins larvés.519PyehzQZL._SL500_AA240_.jpg
Nina Revoyr évoque avec beaucoup de charme ce personnage tout en retenue et courtoisie , qui gagne en complexité au fil du roman car visiblement sa retraite forcée n'était pas seulement due à l'irruption du cinéma parlant , ou à une quelconque xénophobie ou lassitude du public ,mais semble bien plutôt liée à l'assassinat inexpliqué d'un metteur en scène britannique.
Fêtes somptueuses, hystérie du public féminin, fonctionnement des studios de cinéma, Nina Revoyr prend plaisir à retracer ici les premiers pas du cinéma, tout en montrant les ambiguïtés d'une société qui adule  et rejette tout à la  fois les  étrangers venus fouler son sol, les cantonnant dans des rôles trop souvent stéréotypés.
La narration s'essouffle cependant un peu à mi-parcours, trop de retours en arrière ,avant que la vérité n'éclate sur un final très surprenant. Un moment de lecture tout à fait charmant.

Si loin de vous,  Nina Revoyr, Phébus, 374 pages sépia.

Merci à Suzanne de Chez les  filles et aux éditions Phébus.

L'avis de Clarabel.Chezlesfilles[3].jpg

20/07/2009

L'heure trouble

L'heure trouble c'est l'heure juste avant la tombée de la  nuit,  l'heure à laquelle un enfant disparaît dans le brouillard épais d'une petite île de la Baltique. Vingt  ans plus tard, alors que la mère de l'enfant navigue entre alcool et petites pilules, le grand-père maternel reçoit par la poste une  des chaussures de  son petit-fils...51AkiGSzxsL._SL500_AA240_.jpg
Alternant passé et présent, point de  vue du grand-père qui , avec ses vieux amis, anciens marins comme lui,  va malgré  ses  difficultés motrices, relancer l'enquête, point de vue de la mère qui va , petit à petit ,accepter l'inacceptable, Johan Theorin tisse ici un roman original et passionnant. Impossible de lâcher les personnages, frustrés que nous sommes de ces retours dans le passé qui vont, petit à petit, dissiper le brouillard  et mettre en place les pièces du puzzle d'une tragédie qui n'aurait jamais dû exister si...
De beaux portraits psychologiques aussi  et un éloge de  la lenteur à ne pas négliger "Je ne fais pas  l'intéressant, dit-il.  Je pense seulement  qu'il vaut mieux raconter les histoires à son propre rythme. Autrefois,  on prenait son  temps, maintenant il faut que tout aille si vite." Dont acte.

L'heure trouble,Johan Theorin , 422  pages totalement maîtrisées.

L'avis de Mango qui m'a donné envie d'emprunter ce  livre à la médiathèque.