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06/03/2011

Le cheval-soleil...en poche

"Un porridge de maman tardif"

Li a repoussé son bonheur car "Les gens comme moi n'ont manifestement pas l'armature nécessaire pour supporter les bons moments." Les gens comme elle? Incolore, voilà  comment se définit cette infirmière, qui, enfant a vécu en compagnie  de son petit frère dans une immense demeure où ils croisaient  de temps à autres ceux qu'ils appelaient  entre eux les  Epoux, à savoir leurs parents trop peu présents car trop occupés à soigner d'autres enfants. Pas de ressentiment  néanmoins, juste le constat  que  "Les gens comme elle ne devraient  sans doute pas avoir  d'enfants, surtout quand ils sont marqués pour  la vie par un chagrin d'amour  universel et quand  ils  ont des  enfants si tardivement  que cela entraîne  la dissolution  d'un orchestre de mandolines." L'humour comme moyen de survie.
Quand l'Amoureux repoussé dans l'adolescence revient en Islande, Li repense à son passé et à son enfance si particulière (qui m'a un peu fait penser au personnage de Fifi Brindacier, en moins joyeux (même si Fifi a parfois des accès de mélancolie)). Pourra-t-elle enfin  "attraper ce qui  aurait dû être, (...) faire du poème la vie elle même (...)ne plus rester transie dans la  froidure de l'intervalle compensatoire  entre les poèmes et la vie " ?51KNDPVYkUL._SL500_AA300_.jpg
Dans Le cheval soleil, l'islandaise Steinun Sigurdardottir nous livre un récit lumineux,celui d'une enfance  qui n'a même pas le sentiment d'être fracassée, une  enfance où la mort rôde tout naturellement , où les enfants se montrent plus  adultes que leurs parents, où le bonheur  n'est pas  du tout familier.Un récit où le lien entre parent et enfants est exploré d'une manière très particulière.
La  traductrice Catherine Eyjolfsson * a très bien rendu le contraste entre la langue parfois très moderne avec ses hyperboles ainsi, "l'hyperbonté" de la mère et les passages poétiques qui  se mêlent au roman, comme autant d 'échappées vers la lumière.
L'Islande et ses paysages âpres et lumineux servent d'écrin à un texte puissant et jamais déprimant qui va d'emblée  prendre place sur mon étagère d'indispensables.

Commentaires

Quelle bonne nouvelle. Voilà une entrée en matière qui ne me ruinera pas si tu vois de quoi je veux parler ...

Écrit par : Aifelle | 06/03/2011

il est bien rangé dans ma biblio chambre, il est temps que je me décide enfin.

Écrit par : ptitlapin | 06/03/2011

il est bien rangé dans ma biblio chambre, il est temps que je me décide enfin.

Écrit par : ptitlapin | 06/03/2011

tentatrice !
noté aussi !

Écrit par : Lystig | 06/03/2011

c'est noté sur mon calepin, la littérature islandaise c'est une vraie histoire d'amour

Écrit par : Dominique | 06/03/2011

Encore un, un vrai festival de poches en ce moment. J'adore ce frémissement de plaisir quand je vois poindre des libres tant attendus. (Meutres entre soeurs est aussi sorti, je me délecte)

Écrit par : moustafette | 06/03/2011

Ben dis donc, là je note...forcément.

Écrit par : antigone | 06/03/2011

à toutes: oui, je confirme le plaisir de voir sortir en poche un livre attendu et en ce moment, c'est un pur régal vu les titres!:)

Écrit par : cathulu | 06/03/2011

Les quelques billets que j'ai lu sur cet auteur me l'ont rendu très attirante... Pourquoi, il ne me sembla pas avoir déjà lu de la litté islandaise !

Écrit par : choco | 06/03/2011

Je viens de l'acheter. Apparemment, j'ai eu raison.

Écrit par : Anna | 06/03/2011

"indispensable", dés le lundi matin, tu es dure avec ma PAL...

Écrit par : Hélène | 07/03/2011

Hiiiiiiiiiii !
je suis entrain de le lire (les grands esprits, hum hum) alors je ne lis pas ton billet (ou juste en diagonale) ...c'est à cause du vert et de l'Islande que j'ai craqué...

Écrit par : cc | 07/03/2011

Evidemment que je vais me le procurer avec une note pareille, mais tu ne mentionnes pas le nombre de pages... En ce moment, j'essaye de me focaliser sur des ouvrages pas trop gros (350 pages maxi, on va dire), pour diminuer un peu ma pile.

Écrit par : Melanie B | 07/03/2011

Choco,CC l'Islande semble être un pays fabuleux!:)
Anna, yessss!
Hélène, aucun remords!:)
Mélanie B, 184 pagesenformat "normal"...

Écrit par : cathulu | 07/03/2011

indispensable ?! je note

Écrit par : lucie | 07/03/2011

Les commentaires sont fermés.