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25/02/2014

Un an dans la vie d'une forêt

"Une expérience directe de la forêt nous donne l'humilité nécessaire pour replacer nos vies et nos désirs dans le contexte plus large qui inspire toutes les grandes traditions morales."

Pendant un an, le scientifique David G . Haskell a étudié "un espace d'un mètre de diamètre, équivalant en taille aux mandalas des moins tibétains"sur une pente boisée dans le sud-est du Tennessee.david g. h"askell
Ce pourrait être ennuyeux à mourir mais observer ce microcosme, en privilégiant  pour chaque journée relatée (i n'y en a pas 365 !) un de ses aspects permet d'étudier "la communauté écologique", d'établir les liens qui unissent de manière souterraine ou pas les différents éléments naturels, et de replacer l'homme dans une perspective différente. C'est passionnant, on apprend plein d'informations, l'auteur est un excellent vulgarisateur et , ayant fréquenté les ateliers d'écriture américains, il est doté d'un très joli brin de plume. On frémit quand on apprend qu'un petit mammifère est capable de maintenir ses victimes vivantes mais "droguées", on se passionne pour la lutte des arbustes pour grandir et on colle des marque-pages à tour de bras devant de telles notations: "Jeter un coup d’œil sous la surface du mandala, c'est comme se poser légèrement sur la peau et sentir la vie palpiter."
Un énorme coup de cœur dont j'ai fait durer la lecture pour mieux le savourer !

Un an dans la vie d'une forêt, David G  Haskell, traduit de l'anglais (E-U) par Thierry Pélat, Flammarion 2014,334 pages enthousiasmantes !

Commentaires

Mon premier réflexe serait en effet "ennuyeux à mourir" mais je te fais confiance. Ça me rappelle un peu l'histoire de l'escargot etc ... un périmètre restreint, mais tellement bien observé et écrit que le texte passe tout seul.

Écrit par : Aifelle | 25/02/2014

Très tentant !

Écrit par : Hélène | 25/02/2014

Aifelle, de temps en temps, son attitude (immobile, sans rien apporter ni enlever au mandala)se rapproche de la méditation et il ressent très bien l'effet que produit la forêt.
Hélène, ça peut se lire par petits bouts, au fil du temps et c'est très agréable.

Écrit par : cathulu | 25/02/2014

Ma foi, je pourrais tenter l'aventure (334 pages quand même!) J'en parle à mon chat, qui entre deux siestes contemple le paysage à la fenêtre.

Écrit par : keisha | 25/02/2014

Keisha, que le nombre de pages ne t'effraie pas!:)un gros câlin à ton chat !:)

Écrit par : cathulu | 25/02/2014

J'hésite mais bien tentée:)

Écrit par : ptitlapin | 25/02/2014

Ptitlapin, finaliste du prix Pulitzer 2013, quand même !:)

Écrit par : cathulu | 25/02/2014

Cath, alors là cela change tout, pas d'hésitation:)

Écrit par : ptitlapin | 25/02/2014

Ouh la la, voilà le genre de livre qui me passionne. Merci beaucoup. Je note la référence.

Écrit par : Bonheur du jour | 27/02/2014

J'aime bien l'idée (vraiment oui) mais j'ai quand même peur de m'ennuyer beaucoup... j'hésite.

Écrit par : antigone | 27/02/2014

Bonheur du jour, oh oui, il devrait te plaire!
Antigone, tout dépend de ton amour de la nature!:)

Écrit par : cathulu | 28/02/2014

Les commentaires sont fermés.