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Une araignée, des tagliatelles et au lit, TU PARLES D'UNE VIE !

"Dès lors, Anna tomba amoureuse du point d'interrogation."

Le titre ? Une énumération hétéroclite et accrocheuse pour dire la banalité d'une vie , celle d'Adèle, bibliothécaire qui rêve d'aventure...42060.jpg
Il y a aussi une petite fille, Anna, qui pose un regard acéré sur le monde des adultes, ces menteurs qui ne rient pas des mêmes choses qu'elle. Et  un couple tranquille qu'un tableau va faire basculer dans une autre réalité . Sans oublier un écrivain qui glande tandis que son épouse assure le quotidien.
Autant de destins apparemment sans liens mais que l'auteure  va relier avec une logique follement imparable.
Premier album de Camille Jourdy ,on trouve ici la fantaisie imaginative débridée de l'auteure de Rosalie Blum, qui montrait déjà un talent en devenir pour peindre un quotidien à la fois prosaïque et tendre. Les couleurs sont ici plus ternes mais le trait est  assuré et on trouve déjà la sympathie de l'auteure pour les gens ordinaires qui rêvent leur vie pour échapper à la banalité. Un joli moment de lecture.

Chez Theoma vous pourrez découvrir certaines planches.

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L'échappée belle

Parce que les insomnies ça a-parfois du bon,51ilDb+mCVL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA240_SH20_OU08_.jpg

Parce que commencer la journée à cinq heures du mat-j'ai des frissons, pas de chauffage avant une heure- avec Patricia Martin, c'est déjà agréable mais avec Patricia Martin ET Anna Gavalda, c'est encore mieux...

Parce qu'Anna Gavalda parle avec une tendresse sans pareille de ses personnages...

Parce qu'on la sent profondément sincère et profondément humaine...

Parce qu'elle a voulu réponde à l'attente d'UNE lectrice en particulier qui refusait cette"Happyfewisation" du livre

Parce qu'elle a voulu donner, en quelques mots, davantage de profondeur à ses personnages,

Même si j'ai déjà lu et relu de nombreuses fois la première version (devenue apparemment une rareté), ce midi je vais m'offrir une mini Echappée belle et profiter de ma mini pause- déjeuner pour filer à la librairie ...

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Quelle n'est pas ma joie

"Ce sont les abandonnés de l'amour qui doivent essayer de comprendre. Ce sont les délaissés qui doivent se montrer nobles et intelligents, pour saisir que l'autre, on ne l'a qu'en prêt."

Ellinor , soixante-dix ans, est veuve pour la seconde fois. Au grand dam des enfants de son mari, Georg, elle vend la maison familiale et retourne s'installer dans le quartier populaire de son enfance.
A ce moment charnière de sa vie, elle s'adresse, sans aucune acrimonie, à Anna,  qui fut et demeure par-delà les années,  sa meilleure amie. Celle qui fut aussi la maîtresse de son premier mari, Henning. Les deux amants sont morts accidentellement dans les années 60 et , insensiblement, un nouveau couple s'est formé, entre autres pour assumer l'éducation des jumeaux de Georg et  Anna.jens christian grondahl
Une configuration singulière donc, tout comme le récit des origines d'Ellinor qui se découvre progressivement. Mais c'est une sensation de grand apaisement qui se dégage de ses pages où l'on retrouve l'écriture sensible de Jens Christian Grondhal. Un pur moment de bonheur. Et zou sur l'étagère des indispensables.

 

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Nos espérances...en poche

L'amitié féminine au fil du temps, à travers trois jeunes femmes, Hannah, Cate et Lissa , mais aussi les rapports mère/fille, la maternité ,vécue ou non, par ces trois Anglaises attachantes, tels sont les principaux thèmes du roman d'Anna Hope.
Un roman qui commence et se clôt par une scène de pique-nique  idyllique,  31nbM87IY2S._SY291_BO1,204,203,200_QL40_ML2_.jpgbaignée de soleil, mais qui n'épargnera ni les nuages, ni les orages à ses héroïnes.
Anna Hope ,dans ce bon gros roman confortable et chaleureux, cerne au plus près les sentiments des trois amies, dans toutes leurs nuances, ne cachant ni la jalousie, ni la trahison qui peuvent entacher leurs liens. Elle décrit avec finesse leurs failles, ainsi la dépression post-partum de l'une et les sentiments ambivalents qu'elle peut éprouver pour son enfant, la nécessité de "retrouver un peu ses anciens contours" . En contrepoint, elle relate également la difficulté d'un couple à procréer et la gamme de réactions que cela suscite.
L'écriture est fluide, les pages se tournent toutes seules, tant on se sent à l'aise dans cet univers féminin , juste un peu trop lisse peut être. 

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Spéracurel

A travers une série de textes courts, nous entrons dans l'intimité d'une jeune femme, donnée on le devine , comme étant le double de l'auteure.

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Ses petits boulots, ses rapports avec sa famille, sa fille, une petite coquine, ses amis, ses amours sont racontés avec une fraîcheur réjouissante. Il n'en restera peut être pas grand chose au fil du temps mais c'est un joli moment de lecture.

Recueil découvert à la caisse d'une librairie-tartinerie, véritable petit paradis , ici.

Spéracurel, Anna Dubosc, Rue des promenades, 2010, 123 pages.

Antigone en avait parlé ici.

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Enfer et damnation !

ensemblepocheensemblenormalVoilà ce que c'est que d'habiter loin des grandes villes: pas de Senso ! Pas grave, je vais quand même vous parler d'Anna Gavalda. Avant de commencer, il faut que je vous avoue: je suis snob; à savoir que quand tout le monde se met à parler d'un écrivain, je me méfie...Donc, je rôdais autour des nouvelles de Gavalda, sans arriver à me décider, alors que les nouvelles constituent une part importante de ma "nourriture". Finalement, c'est la couverture qui m'a fait craquer (que celle qui n'a jamais acheté un livre pour son apparence, me jette le dernier Benoîte Groult, ça m'évitera d'attendre sa sortie en poche !).
Les couvertures du Dilettante sont particulièrement à mon goût mais leurensemblenormal transposition en poche est une véritable catastrophe. Quand on regarde  la couverture du livre d'Anna Gavalda qui m'a vraiment conquise Ensemble, c'est tout, on a l'impression qu'on a trempé la photo dans un bain de rose pisseux à vous dégoûter de lire ce roman qui vous fait croire aux bonheurs de l'existence. Hé oui, Hermione, on a beau être fille, on n'aime pas tous les roses !
En attendant lundi, je m'en vais relire un texte d'Anna Gavalda qui était paru chez France Loisirs et que j'avais trouvé à la fois drôle tendre et émouvant: L'échappée belle où une fratrie "sèche" un mariage pour mieux se retrouver...Le portrait de la belle-soeur dont on se moque gentiment est un vrai bonheur (rien à voir avec les miennes de belle-soeurs, je tiens à le préciser).

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petit clin d'oeil

sacbraceletPetit clin d'oeil à l'internaute belge qui est venu(e) sur mon site , le contenu d'une affichette collée sur la porte d'un magasin de Bonsecourbracelets: Interdit aux glaces, aux chiens et aux araignées.
Je vous quitte pour aller voir si mon marchand de journaux préféré a reçu le nouveau numéro de Senso qui contient une nouvelle inédite d'Anna Gavalda ! (merci, journaux.fr ! )
Pour me rendre "en ville", (j'habite à la campagne), je vais étrenner mon nouveau sac rose , mon nouveau bracelet rose, cadeaux d'anniv' offerts hier  (en avance) par ma cousinette Agnès. Merci, Agnès !  

 

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Le divan rouge

"Grâce à ce divan, nous nous posions dans la réalité de notre présent."

Une femme et ses deux enfants fuyant un homme violent, se réfugient dans un appartement où bientôt la mère de famille  va installer un magnifique Divan rouge.catherine briat
 Ce récit très court (123 pages petit format) de résilience et de reconstruction fait la part belle au meuble personnifié, mais le manque d'épaisseur de cette famille, comme hors-sol, fait qu'un léger goût d’insatisfaction vient gâcher le plaisir qu'on se promettait en ouvrant cet opuscule. 

Sur le même thème, j'ai préféré une nouvelle d'Anna Gavalda dans Fendre l'armure.

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Désordre et sentiments

"C'était plus qu'un chagrin, c'était un crève-coeur."

Doté de nombreux clins d'oeil  -dont le titre évidemment- à Jane Austen, Désordres et sentiments est une "fantaisie" sororale que l'on pourrait qualifier de pochade si l'on est de mauvais poil ou de , je cite la quatrième de couv' rédigée par Anna Gavalda elle même, "un moment de complicité joyeuse".
Disons que ces 71 pages, format petit carnet ,destinées aux lecteurs d'un club de lecture se situent quelque part entre les deux.

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La langue oralisée et relâchée,  les nombreux borborygmes ne m'ont pas vraiment gênée, non, ce qui m'a le plus agacée c'est cette volonté de différer indéfiniment l'explication de la situation rocambolesque dans laquelle se sont fourrées deux soeurs en goguette.
Les évocations chaleureuses  et pleines de charme de scènes familiales m'ont davantage convaincue que le récit de cette vengeance un peu lourdingue .
Gavalda patauge parfois dans la facilité (voir pour s'en convaincre la description des amoureux de sa soeurette) et on l'a connue plus en forme. A réserver aux afficionados.

Désordre et sentiments, Anna Gavalda , France Loisirs 2010, offert au début de l'été comme cadeau promotionnel.

L'avis de Laure.

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”Groix de bois, Groix de fer”

Envie de partir pour l'île de Groix ? Alors, embarquez dans Le bateau du matin  de Lorraine Fouchet. Rien n'y manque, les descriptions documentées, les recettes de cuisine (far breton, tchumpot (p.214)), sans oublier une histoire qui, au début , m'a fait penser un peu à Anna Gavalda avec Ensemble c'est tout, une histoire simple, qui fait du bien.9782221100349
Le problème est que n'est pas Anna Gavalda qui veut. Lorraine Fouchet avant de devenir écrivaine à temps plein était médecin et elle en a gardé quelques manies , entre autres, celle de décrire ses personnages en donnant leur taille et leur poids (gare si nous la croisons ! ). De plus, ses images sont soit usées "comme un zombie", soit délirantes pour ne pas dire plus: "Eva appuya sa tête(sic) contre la vitre, écouta balloter ses neurones...". Même si nous sommes dans un roman de détente, le lecteur se fatigue un peu de voir ces personnages qui aiment de toute leur âme et pleurent de la même manière !
Quant au récit, il pourrait être intéressant si l'auteure n'intervenait pas à tout propos pour nous rappeler "ils ne pouvaient pas deviner qu'ils s'affrontaient pour la dernière fois" et ce avec chacun des personnages que rencontre celui qui est destiné à mourir (pas de suspense, c'est indiqué sur la 4ème de couv') et à  la fin , j'en avais tellement assez de ces précisions que j'avais hâte qu'on en arrive au décès.Un comble, non ? !
J'espérais me lover dans ce roman comme dans un bon plaid, mais c'était un plaid en mohair et le mohair, c'est beau mais ça gratte ...

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