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”Moi,c'est Gus.”

"Y a intérêt à ce qu'elle soit sous le sapin demain matin, parce que si le Père  Noël ne m'a  rien apporté qu'une orange et une gastro-entérite, c'est vraiment qu'une ordure."Ah il ne mâche pas ses mots Le Petit Gus ! Même s'il cache à sa mère pour ne pas l'effrayer,  que Ryan, 13 ans, 80 kg, en CM2, "traverse la cour de récré comme  un taureau sans regarder en dessous de lui si  un humain traverse sa route. Et souvent, ya collision."
Il se  moque  de son grand frère , dix-sept  ans, des notes à un chiffre et une allure de" grenouille malade qui a tellement la diarrhée qu'elle est obligée  de  mettre un pantalon très serré sur les  chevilles  pour pas qu'on la suive à la trace", comprendre un jean slim , mais il apprécie  de  pouvoir encore jouer avec lui. Pareil pour sa soeur de  quinze ans qui vit des écouteurs vissés aux oreilles mais qui  le console encore  quand  il est triste...51-3NVDyAQL._SL160_AA115_.jpg
La société a changé,nous ne sommes plus dans les "Trente Glorieuses" confortables du Petit Nicolas, référence assumée. Le réchauffement climatique, les SDF, le problème des retraites sont autant à l'ordre du jour dans la famille du petit Gus que les chatons de Monica qu'il va falloir  placer ou supprimer. Nous ne sommes  plus au temps des francs , "la monnaie des dinosaures" et le petit Gus sait que le père Noël n'existe pas et qu'il vaut mieux dire la vérité aux enfants, mais l'humour et la tendresse sont toujours aussi présents.
Le processus d'identification fonctionne parfaitement (où est cachée la caméra qui nous a filmés ? !) et l'on se prend déjà à attendre  la suite des aventures du Petit Gus.
Un vrai document  sociologique mine de rien !

Le petit Gus. Claudine Desmarteaux. Panama. 155 pages.

Commentaire  de Ferdinand qui a beaucoup aimé: "C'est cool, y a même des gros mots !"

Un gros merci à Cuné !

l'avis de  Laure.

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Assez de bleu dans le ciel

"Selon toute vraisemblance, je suis un mari, un père, un citoyen, un enseignant, mais à la lumière je suis un déserteur, un imposteur, un voleur, un tueur. Je possède une certaine apparence en surface, mais je suis sillonné de trous et de galeries en dedans, comme une falaise de calcaire."

Dès la première scène, on est ferrés.Nous sommes dans un coin paumé d'Irlande en 2010. Un homme, Daniel, jauge du regard un intrus potentiel porteur de jumelles et d'un appareil photo. Son épouse sera plus expéditive (et plus efficace): elle tire deux coups en l'air. Exit l'intrus.maggie o'farrell
Qui est cette  recluse  entendant bien garder sa tranquillité ? Cette femme, subtilement folle, aux dires de son époux, nous le découvrirons progressivement est Claudette,  une ancienne star du cinéma , mystérieusement disparue avec son fils des années auparavant. Elle a refait sa vie avec Daniel et tout va pour le mieux mais, son père étant au plus mal, Daniel doit rentrer aux États-Unis. L'occasion pour lui de renouer avec  un passé douloureux qui l'entraînera en grande-Bretagne sur les traces de son premier amour Nicola. Mais l'intransigeante Claudette supportera-t-elle  les omissions de Daniel ?
Assez de bleu dans le ciel bénéficie d'une construction virtuose, alternant les points de vue et les époques, pour mieux brosser par petites touches le portrait de ces personnages qui nous deviennent très vite proches et attachants. Une manière supplémentaire d’entretenir la tension , ou plutôt les tensions, qui font que jusqu'à la dernière ligne nous avons le cœur qui bat , nous demandant si le roman va se terminer comme nous l'espérons. Une analyse subtile des sentiments et une écriture élégante font de ce roman une pure réussite !

Et zou sur l'étagère des indispensables !
 

Assez de bleu dans le ciel de Maggie O'FARRELL ,  traduction de l’anglais (Irlande)par Sarah TARDY , Belfond 2017maggie o'farrell

 

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Les vies de papier

"La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème."

Quel personnage, Aaliya Saleh ! Mariée à seize ans, répudiée presque aussitôt, cette Beyrouthine a passé presque toute sa vie au milieu des livres, s'affranchissant ainsi des carcans que voulaient lui imposer sa famille et la société libanaise d'alors. Âgée de 72 ans, elle s'apprête à commencer l'année par son petit rituel de traduction en arabe d'un roman original, "ayant une voix atypique". Elle n'a pas encore arrêté son choix et revient sur son passé, ses lectures, sa famille avec une impertinence et une autodérision réjouissantes: "Moi, j'ai commencé par Crime, le roman qui me convenait.Appelez-moi Boucle d'or."
Beyrouth, où elle habite depuis toujours, est elle aussi un personnage à part entière, qu'elle dépeint avec amour et lucidité:  "Beyrouth est l'Elizabeth Taylor des villes: démentes, magnifique, vulgaire, croulante, vieillissante et toujours en plein drame."rabih alameddine
Sans s'attarder sur les années de guerre, qu'elle condense en quelques épisodes révélateurs et réflexions irrévérencieuses, elle émaille ses pensées de références littéraires et philosophiques, n"hésitant pas à interpeller les romanciers: "Chers auteurs contemporains, à cause de vous, je me sens inadaptée, car ma vie n'est pas aussi limpide et concise que vos histoires."
Le processus de la traduction est lui aussi interrogé de manière pour le moins originale.
On entre de plain-pied dans l'univers de cette femme et on passe un  moment formidable en compagnie d'Aalyia et de ses voisines,elles aussi hautes en couleurs,  tout au long de ces 304 pages !

 Les vies de papierde Rabih ALAMEDDINE , traduit de l'anglais par Nicolas RICHARD, Les Escales 2016.rabih alameddine

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Les vies de papier...en poche

"La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème."

Quel personnage, Aaliya Saleh ! Mariée à seize ans, répudiée presque aussitôt, cette Beyrouthine a passé presque toute sa vie au milieu des livres, s'affranchissant ainsi des carcans que voulaient lui imposer sa famille et la société libanaise d'alors. Âgée de 72 ans, elle s'apprête à commencer l'année par son petit rituel de traduction en arabe d'un roman original, "ayant une voix atypique". Elle n'a pas encore arrêté son choix et revient sur son passé, ses lectures, sa famille avec une impertinence et une autodérision réjouissantes: "Moi, j'ai commencé par Crime, le roman qui me convenait.Appelez-moi Boucle d'or."
Beyrouth, où elle habite depuis toujours, est elle aussi un personnage à part entière, qu'elle dépeint avec amour et lucidité:  "Beyrouth est l'Elizabeth Taylor des villes: démentes, magnifique, vulgaire, croulante, vieillissante et toujours en plein drame."51-CMGzbQQL._AC_US218_.jpg
Sans s'attarder sur les années de guerre, qu'elle condense en quelques épisodes révélateurs et réflexions irrévérencieuses, elle émaille ses pensées de références littéraires et philosophiques, n"hésitant pas à interpeller les romanciers: "Chers auteurs contemporains, à cause de vous, je me sens inadaptée, car ma vie n'est pas aussi limpide et concise que vos histoires."
Le processus de la traduction est lui aussi interrogé de manière pour le moins originale.
On entre de plain-pied dans l'univers de cette femme et on passe un  moment formidable en compagnie d'Aalyia et de ses voisines,elles aussi hautes en couleurs,  tout au long de ces 304 pages !

 Les vies de papierde Rabih ALAMEDDINE , traduit de l'anglais par Nicolas RICHARD, Les Escales 2016.

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Chère Madame ...ou le salon du Livre 2011

En vrac et en vitesse, avant que les souvenirs ne s'estompent quelques instantanés du Salon du Livre où j'ai flané quelques heures dimanche (j'aurais dû m'équiper d'un podomètre, tiens !)

*Rencontre au débotté avec Jean-Marie Chevrier qui dépérissait à vue d'oeil sur une banquette orange et qui s'est animé en quelques secondes quand j'ai pris langue avec lui pour évoquer son dernier roman, Une lointaine Arcadie (dont je parlerai bientôt). Comme c'est un homme charmant, il ne s'est même pas offusqué de mes réserves (souriantes) quant à la fin de son roman.

* J'ai croisé dans un tout autre genre, un auteur aux yeux d'un bleu hypnotique qui "confessait" une lectrice visiblement en transe , c'était Nicolas Fargue. Vision étrange...

*J'ai rencontré Angélique Villeneuve (ça c'était prévu) et comme elle est très sympathique et pleine d'humour elle a su venir à bout de ma maudite timidité et ne pas se vexer d'une quinte de toux inextinguible qui m'a valu une disparition momentanée. Merci Angélique !

*J'ai frôlé Katherine Pancol qui se rendait en toute discrétion , lunettes noires sur le nez, à sa séance de dédicace. Je suis repassée plusieurs fois devant son stand et imperturbablement Katherine signait mais il faut bien avouer qu' à la fin du marathon, le sourire était plutôt en berne.

*Grâce à Hélène, j'avais noté l'heure de la séance de dédicace d'Audur Ava Olafsdottir, préparant dans mon anglais plus que rouillé des phrases maladroites pour lui dire le plaisir de lecture que m'avait procuré son roman magique, Rosa candida. Et là , autre miracle, Audur Ava parle un excellent français. J'avais un peu honte de mon bouquin tout corné et abîmé mais elle a été ravie. Cette femme est aussi lumineuse que son roman ! Bonne nouvelle, un autre roman est en train d'être tapé , yessss !

* Croisé par hasard Leslie Bedos qui est pleine de charme, de gentillesse et à qui on a tout de suite envie de faire la bise !

*Dans le coin beaucoup plus tranquille où étaient relégués les plus petits éditeurs, j'ai déniché un livre de poésie Chez Soc et Foc.

A part ça, j'ai croisé Corto Maltese qui déambulait lentement pour que chacun puisse bien l'admirer, des jumeaux venus de l'espace qui provoquaient des regards tantôt amusés, tantôt  effrayés, des auteurs qui ignoraient ostensiblement leurs voisins plus malchanceux,le stylo au repos, des auteures qui se rengorgaient et gonflaient le jabot dès que pointait une caméra, des écrivains déguisés en notaire, le poil bien lisse et la cravate austère, un trio improbable sur une même podium: un écrivain hagard entre un linguiste chouchou et un journaliste rapido, même pas capable d'aller dire un mot à Rufo ou à Cyrulnik, la honte !
Sans oublier des rencontres très sympathiques avec des attachées de presse, se rendant disponibles malgré la foule, des kilomètres légers, même pas mal aux pieds, et le plein de souvenirs fugaces et colorés, un régal !

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Microcosmes

Plutôt que de décortiquer en  détail chacune des nouvelles composant ces recueils, juste quelques citations et la tonalité générale pour vous donner envie...41pMvGLKXxL

"Je n'en étais pas encore à m 'étonner, conscient que j'étais de voyager sur les lignes nationales  françaises, ce qui implique,de la part de l'usager, une certaine  patience et le sens  de l'abnégation. En  France, tout arrive, même les trains. Mais il faut du temps, c'est l'arme  secrète.  Personnellement,je n'ai jamais été pressé. je suis armé."
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Franz Bartelt, ces personnages du quotidien , que  l'on pourrait croiser dans Le bar des Habitudes,son humour à la fois tendre et cruel et ces dérapages incontrôlés. Pourtant certains de ces "treize brefs récits" comme les appelle la 4 ème de couv' (de l'art de ne pas écrire le mot qui fait fuir le lecteur potentiel !) m'ont paradoxalement  paru trop longs et étirés...

L'avis de Val, à qui je dois la découverte de  cet auteur.

Celui de Bellesahi
Les croissants du dimanche qui donnent son titre au recueil d'Annie41Fw0gx0tWL Saumont, il faut bien les chercher pour les trouver. Ils ne sont qu'un détail d'une nouvelle, un rituel auquel se raccroche de toutes ses forces une femme pour redonner un peu  de stabilité au chaos qui a  bouleversé sa vie. Un îlot de stabilité dans un monde qui s'écroule. C'est ainsi que procède l'auteure, au plus près de l'émotion, par détails, par ellipses et l'on se retrouve cueilli par une phrase comme celle-ci , prononcée par un enfant: "Après, des fois, elle regrette. Alors j'ai un câlin."

L'avis de Clarabel que je remercie pour le prêt.

Nicolas Ancion n'est pas français mais belge et francophone alors incluons-le dans ce billet !
Dans Nous sommes tous des playmobiles, ça dézingue à tout va ! On entre d'emblée dans un univers proche du film "C'est arrivé près de chez vous,"où on offre une nouvelle carrière au couteau électrique des années  70 (ou à une agrafeuse),où on torture un académicien français à coups de solécismes...On suit des cours d'assassinat, non reconnus51XQX7Z0gBL par l'Etat car "J'étais en avance sur mon temps, l'Education nationale n'était pas  encore prête à  subsidier ma filière de formation." Le lecteur jubile et se laisse secouer comme sur les montagnes russes ! Quelques moments de  tendresse aussi, pour éclairer un peu ces vies pleines de non-sens. Ancion aime les mots et se dégourdit la langue avec des néologismes savoureux : "La zone de dépression reprit le dessus dès qu'il fut entabouretté au coin du bar."Bref, une savoureuse découverte !

Le site de l'auteur.

 

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Février, mois très court...

Févier , mois de l'amouuuur ! En effet, depuis le 13 février ,les oiseaux ont entamé chez moi leur grande campagne de délimitation de territoire et de séduction de leurs belles : ils s'égosillent à tout va ! Pour rester dans l’ambiance, j'ai donc enchaîné  :

* Mariage à l'anglaise : du classique à ceci près qu'on passe très vite sur le coup de foudre et qu'on enchaîne illico sur le mariage d'un couple improbable . Leurs proches ne leur donnent pas un mois. Tiendront-ils un an ? D'autant qu'autour rôdent une ex et un bel homme qui a les traits de Simon 510uiG6AasL.jpgBaker...Pour Rose Byrne, toujours parfaite et pour l'humour british. Le meilleur ami du marié, genre de Gaston Lagaffe qui ne maîtrise rien de ce qu'il dit m'a fait m'esclaffer plus d'une fois.

*Happiness therapy : une romance parfois sombre entre un bipolaire aux yeux bleus (à éclipses) foudroyants et une veuve dépressive à la cuisse légère, qui, entre une discussion animée sur les mérites comparés des médocs et un entraînement de danse vont trouver le chemin de nos cœurs. Bien ficelé, bien joué, enlevé, émouvant et drôle.51rfIjfFBAL._AA160_.jpg

*Amour et turbulences. Le plus improbable pour moi car le personnage interprété par Nicolas Bedos semble très proche de ce que ce jeune homme donne à voir dans les médias : un gros con (c'est dit dans le film), goujat, dragueur invétéré et infidèle chronique. Et pourtant son duo avec la pétillante Ludivine Sagnier fonctionne parfaitement bien, les dialogues sont soignés, c'est rythmé et  Bedos semble se flageller avec le sourire (ou n'est-ce qu'une posture, susurre une eptite voix en moi).

*Lulu femme nue : un grand coup de cœur pour l'Homme et moi qui 529485.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgavions tous deux lu la BD et avons nettement préféré le film, plus optimiste pour le personnage féminin. Les personnages secondaires sont soignés avec une mention particulière pour les deux frères , sorte de Pieds nickelés à la petite semaine des plus sympathiques qui défendent  quasiment en dansant le personnage interprété par Bouli Lanners. Une réussite  ! Un film réconfortant et qui présente de très jolis portraits de femmes à différentes étapes de la vie .

*20 ans d'écart: sujet le plus casse-gueule mais la fraîcheur des interprètes emporte l'adhésion. Mention spéciale au personnage de la photographe odieuse interprétée par Blanche Gardin , à mille lieues de son personnage dans Working Girls (enfin dans la 3 ème saison, après un relooking extrême, ça bouge pour elle !:) )


*Henri : de et avec Yolande Moreau (dans un tout petit rôle). un film extrêmement visuel, qui prend son temps et ne privilégie pas les dialogues. Une approche sensible et juste du monde des handicapés mentaux, sans poésie ni niaiserie.21054873_20131105154123207.jpg Un univers bien particulier qu'il faut laisser le temps d'infuser.

Qui a dit que je n'aimais pas les love stories ? :)

Et enfin, la 4ème et  dernière saison de The big C où Cathy va devoir jeter l'éponge devant le cancer qui gagne du terrain, mais sans jamais se départir de son humour, de sa pugnacité et de sa volonté de tout organiser .Elle va même jusqu'à inscrire son mari sur un site de rencontres destinés aux veufs ! Toujours sur le fil du rasoir, à la fois explicite et délicat, sans jamais tomber dans le pathos et avec des personnages secondaires dont l’évolution est aussi intéressante que celle de l'héroïne.  Lucky me, conclut Cathy. Nous aussi de l'avoir rencontrée.index.jpg

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tag ada tsoin tsoin

Le tag de la mort qui tue est arrivé chez moi. Lancé par Thom, reçu par Cuné, So, puis Alinéa , Fashion, et Amanda qui me l'a renvoyé...

 

Lepremier taggué pose un question et l'envoie à un autre bloggueur, quirépond à la première question, pose à son tour une autre question etl'envoie à son ennemi préféré. Lequel doit répondre aux deux questions,en poser une autre et refourguer le tout à une troisième victime. Etainsi de suite.

 

Vous pouvez d'ailleurs suivre les déambulations hasardeuses de ce Tagathom sur la carte créée par Mr. Kiki. Kikimundo y trace la carte des deux tags lancés par Thom (parce que le fripon a lancé deux tags du même principe).

 

C'est parti, mon kiki !

 

 

Question 1, lancée par Cuné : Ona tous un sosie quelque part. Quelqu'un qui nous ressemble un peu, toutau moins. Ou alors quelqu'un qui a fait penser quelqu'un d'autre à nouslorsqu'il l'a vu(e). Parfois, ça peut entraîner de lourdsressentiments. Si on me dit que je ressemble à Nicolas Sarkozy, parexemple, je pleure. Alors, à qui t'a-t-on déjà dit que tu ressemblais ?(Même de loin, ou de profil, ou philosophiquement parlant, ou pourdéconner, rhoo !)


J'ai déjà répondu à cette question avant qu'on me la pose, ici. Je sais même où bosse mon sosie  mais bizarrement je n'ai jamais  trouvé le temps d'aller la voir...

Question 2, posée par So.  : tu dois tuer la personne avec qui tu vis, comment t'y prends-tupour ne pas te faire choper ?

Facile, l'idée je l'ai trouvée dans un recueil de nouvelles, dont j'ai évidemment oublié le titre:  un homme se "suicide" en payant une femme pour lui mitonner des  petits plats bien gras, bien sucrés...
Il suffit donc de donner à  votre moitié de  quoi bétonner ses artères...Pourquoi n'est-ce pas  moi qui cuisine à la maison ? L'homme aurait-il lu en cachette le texte en question? ...


Question 3, que nous devons à Alinea : Si tu devais être privée de l'un des cinq sens, lequel choisirais-tu ? Pourquoi ?

Là aussi, facile, je préfère perdre l'audition,  ça limitera le nombre  de bêtises que je suis amenée à entendre à longueur de journée. Ex  "Donne-moi un mot de la famille de las *.  Réponse triomphale  après trituration des ( deux) neurones:" Las-Vegas ! "(je jure que l'humour n'entrait nullement  en ligne de compte dans cette réponse)

* Vous remarquerez au passage l'aspect révélateur  du mot choisi...

Question 4, posée par Fashion : Quel titre dont tu as (un peu, beaucoup, passionnément) honte se cache dans ta bibliothèque ?

9782709617826Déjà répondu aussi ,ici ! Je ne désespère pas de faire pire, un super nanar titille ma curiosité   en ce moment...

Celle d'Amanda, enfin:

Tu viens de mourir.Saint Pierre était bourré quand tu es arrivé(e) devant les portes duParadis et t'a indiqué la mauvaise porte. Te voilà devant Bouddha quit'informe que tu dois te réincarner. Tu peux choisir ce que tu veux,sauf te réincarner en toi, faut évoluer ma vieille (mon vieux). Alors ?En quoi choisis tu de te réincarner ?

Je copie sur Woody Allen -qui  a bien potassé la question- mais pas pour les mêmes raisons: une éponge; lui la choisit parce qu'elle n'a pas de prédateur et mène donc une petite vie peinarde ,sans angoisse, sans  psychanalyse à l'horizon; moi  pour me retrouver dans  des endroits intéressants...

Quelle question  ne voudrais-tu surtout pas que l'on te pose ? Hein? Allez, avoue , Anne !



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