Rechercher : six fourmis blanches
Luther
Voilà bien longtemps que je ne suis devenue accro à une série, surtout policière ! Et pourtant c'est le cas avec Luther ! Dès le premier épisode, j'étais cuite !
Nos amis Grands-Bretons sont vraiment des as ! Alliant psychologie, violence, personnage principal en proie à ses démons et jouant au chat et à la souris avec une tueuse( surdouée et insensible ), le tout dans une Ville théâtralisée, tour à tour crasseuse et hyper clean, cette série ne peut être qu'addictive !
Remarquons au passage que le héros est un Black absolument craquant, époux d'une femme blanche (et même pas blonde !, bye bye clichés!), ce qui montre bien que les anglais sont moins frileux quant aux minorités visibles, comme on dit si bien par chez nous.
Le silence c'est fait dans le salon alors qu'auparavant l'ambiance était plutôt agitée...La preuve, s'il en était besoin que cette série est véritablement captivante !
25/04/2012 | Lien permanent
Les vacances d'un serial killer
"Rien que lui et les méduses. Ces bestioles, ça pique, mais au moins ça ne cause pas."
Veules, veilléitaires et vachement humains , tels sont les membres de la famille Destrooper que nous allons suivre en villégiature sur les bords de la Mer du Nord à Blankenberge, en Belgique. Dès le départ les catastrophes s'enchaînent et ils ont tôt fait de perdre en route leur porte-feuille et la grand-mère, "vieille carne" increvable. Mais la mamie n'a rien d'une chiffe molle et elle va bientôt entraîner toute sa petite famille dans une spirale de violence désinhibée et folledingue. Nous sommes ici à la croisée des Bidochon et des Simpson dans une farce qui flirte avec le grand guignol (une main gêne pour fermer un couvercle, adieu la main !). On aime ou on déteste , pas de demi-mesure !
Sur des airs d'Annie Cordy, Nadine Monfils nous entraîne dans une cavalcade effrénée, croquant le détail qui tue (les chaussettes blanches, soigneusement remontées) mais peignant aussi ,entre deux enterrements dans le sable ,une Mer du Nord pleine de poésie. On sent la jubilation de cette écriture qui s'emballe et on sort de là un peu étourdi mais ravi !
Les vacances d'un serial Killer, Nadine Monfils, Belfond 2011, 236 pages où aucun animal n'a été maltraité...
Amanda n'a pas été convaincue.
02/06/2011 | Lien permanent | Commentaires (8)
Que diable allait-elle faire dans cette galère...2/?
Flic, Floc, les bottes blanches de la poissonnière ponctuent chacun de ses pas. Son tablier blanc n'augure rien de bon. Son sourire sanguinolent non plus...
Douche pénétrante annonce le panneau.
Amis obsédés, passez votre chemin. Amis maso, prenez place. A plat- ventre sur une table, le menton coincé sur un boudin de mousse, les bras le long du corps, vous voici exposé aux jets d'eau chaude d'une série de douches placées au dessus-de vous. ça trépigne, ça marteau-pique, ça masse en profondeur, ça fait du bien c'est indéniable.
Mais le lendemain matin, vous avez juste l'impression qu'un tracteur (même pas conduit par le beau gosse de L'amour est dans le pré") vous est passé sur le corps et vos douleurs (oubliées, les coquines !) se rappellent à votre mauvais souvenir...Tiens j'avais des muscles là ?
C'est normal. Tout va bien et en arrivant juste un peu plus tôt vous trouvez même le temps de lire un peu...
13/08/2011 | Lien permanent | Commentaires (6)
Les neuf dragons
"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."
Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.
404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche. à attendre tranquillement en poche ...
Les neuf dragons, Michael Connelly, traduit comme d'ha' par Robert Pépin, Seuil 2011.
Merci àCath et Laurent pour le prêt !
10/08/2011 | Lien permanent | Commentaires (9)
Ils nous en font voir de toutes les couleurs !
Michel Pastoureau, historien et anthropologue et DominiqueSimonnet,romancière et essayste,dialoguent autour des couleurs et c'estsavoureux !
Le petit livre des couleurs,beaucoup plus facile à lire que Bleude Michel Pastoureau, lui aussi sorti en poche, est trufféd'informations concernant le bleu consensuel,le rouge, leblanc,le vert,le jaune (dont Pastoureau annonce le grandretour), le noir,et les demi-couleurs (gris pluie, rose bonbon).
Celivre est une mine d'informations ! On y apprend que les maillotsde foot en France sont devenus verts ou jaunes sous l'influencedes pays d'Amérique latine , que le petit chaperon rouge, blanche-neigeou encore le corbeau et le renard peuvent s'interpréter parles trois couleurs de base anciennes que sont le rouge,le noir etle blanc...et que d'ailleurs ,longtemps les mariées ont étévêtues de rouge.
Avec ce petit livre nous ne regarderons plus les couleurs qui nous entourent de lamême manière!
21/11/2007 | Lien permanent | Commentaires (17)
J'ai onze ans, je sais que c'est pas vrai mais...
D'Isabelle Jarry, j'avais bien aimé J'ai nom silence. C'est donc en toute confiance que j'empruntai donc à la médiathèque son Millefeuille de onze ans.
Onzeans est en effet pour elle un âge charnière,celui où elle a quittéle monde de l'enfance pour entrer au collège et mine de rien préparer son entrée en littérature.
46 chapitres, comme autant devignettes pour évoquer des souvenirs donc,souvenirs que je partage avecl'auteur car nous sommes nées dans les années 60 (ainsi éprouvons-nous le même amour pour la mythologie et le volume de la série "Contes et légendes" (à tranche blanche et rayures dorées) qui lui est consacré) mais auxquels jesuis restée totalement extérieure,me contentant de picorer deci,delàsans jamais adhérer véritblement aux propos
Même sil'auteure, au passage, nous donne parfois des pistes concernantdes thèmes qui reviennent dans ces romans , j'ai trouvél'exercice de mémoire bien artificiel, sans la langue riche de l'auteure que j'avais aimée. Dommage.
L'avis de Clarabel.
26/08/2007 | Lien permanent | Commentaires (20)
Câlins volés
Sans Moustafette
Je n'aurais pas fait la connaissance de Magnus, d'abordprénom d'ours en peluche puis prénom adopté par un enfant dont le passéeffacé est devenu page blanche sur laquelle une bien étrangehistoire a été écrite par des personnes à l'âme trouble...
C'estdonc d'une quête d'identité qu'il va s'agir, quête commençant juste àla fin de la seconde guerre mondiale en Allemagne, qui sepoursuivra en Grande-Bretagne mais aussi sur le continentaméricai et enfin ,en France.
De nombreux rebondissementsdramatiques et riches en émotion viendront émailler ce parcours à la structure classique que lasplendide langue de Sylvie Germain réussit à transcender.
Desplendides scènes aussi qui resteront dans ma mémoire comme cedîner à deux dans une maison totalement vide, des personnagesattachants et à multiples facettes et un brusque saut final dans le spirituel , saut pour le moins surprenant mais qui donne unetoute autre dimension au récit.
Une splendeur !
03/08/2007 | Lien permanent | Commentaires (22)
Quand tu seras mort Tu me donneras un souvenir ?
Le temps qui passe, la disparition , la vieillesse mais aussi la fraîcheur de l'enfance et les liens qui unissent petits -enfants et grands-parents, tels sont les thèmes qui courent au sein du recueil de Jean Rivet, Le soleil meurt dans un brin d'herbe.
Avec des mots simples, des mots de tous les jours, le poète dit le quotidien "Soucoupes blanches et fêlées (...)Et toi / Dans l'hypermarché",la beauté de la nature, dont les feuilles mortes se mêlent à celles d'un livre...
Il m'a fallu relire ces poèmes pour bien en apprécier la beauté faussement naïve, prise que j'étais dans un premier temps par les illustrations d'Aude Léonard. Jamais redondantes, ces photos montages transportent le lecteur dans un univers onirique où chaises et chaussure se promènent à leur guise, où les mots du poète s'affichent en liberté...
Encore une réussite des éditions Motus !
Le soleil meurt dans un brin d'herbe. Editions Motus. Jean Rivet. Illustrations d'Aude Léonard.
Un coup de coeur pour Brize !
20/11/2008 | Lien permanent | Commentaires (9)
Et le bébé était cuit à point
Une mère toxique,exhibant sa sexualité active, une fille trentenaire célibattante malgré elle. Entre les deux ,un chat, Harmonie, qui change de mains et va aussi transformer la vie de la bussiness woman, Blanche.
Ce félin ne serait-il pas un peu magicien ? Si l'on ajoute un prince charmant qui tombe à point nommé, nous avons ici tous les ingrédients d'un conte de fées mais ce serait compter sans l'humour grinçant de Mary Dollinger qui, dans ce conte ô combien cruel , rajoute soudain un bébé cuit à point qui va changer la donne...
Evoluant avec bonheur dans le monde de l'industrie agro-alimentaire , où les mots ont encore plus d'importance que les produits vendus, où mensonge et nourriture sont inextricablement liés, Mary Dollinger complote une nouvelle fois pour nous faire rater notre bus. Sa plume , trempée alternativement dans l'aigre et le doux, nous emmène dans un univers où pas un chat digne de ce nom ne hasarderait les pattes. Un petit bonheur de lecture à s'offrir pour 5 euros ! (61 pages)
Un grand merci à Mary et André !
L'avis de Joëlle
21/10/2008 | Lien permanent | Commentaires (12)
Les neuf dragons...en poche
"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."
Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.
404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche.
05/05/2012 | Lien permanent