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Rechercher : meurtres entre soeurs

Ecrivaines, visionnaires,plasticiennes,interprètes

16 femmes sont à l'honneur sans  ce numéro spécial de "MUZE".
Certaines sont très connues (Marguerite Duras, Françoise Dolto,  Soeur Emmanuelle, Ingrid Bergman),  d'autres un peu moins (j'avoue que que je n'avais jamais entendu parlé de la photographe avant-gardiste Tina Modotti ). Toutes ont en commun une forte personnalité,  une vie chahutée et avide de liberté,une vie qui nous est présentée de manière agréable et aérée  en autant de dossiers, doté chacun d'une bibliographie  commentée  pour ceux qui voudraient approfondir.
A noter que l'article consacré à  Virginia Woolf  est suivi d'un entretien avec Viviane Forrester.M1585H.jpg

Sommaire détaillé:

Ecrivaines: Virginia Woolf,  Carson McCullers,  Christine de  Pisan, Marguerite Duras,  Irène Némorovsky,  Françoise Sagan.

Plasticiennes: Louise Bourgeois, Charlotte Perriand, Tina Modotti.

Visionnaires: Françoise Dolto, Sophie Scholl, Soeur Emmanuelle,  Hannah Arendt.

Interprètes: Ingrid Bergman, Ella Fitzgerald, Françoise Dorléac.

Cerise sur le gâteau: une interview d'Arielle Dombasle !

MUZE hors-série ,16  destins de femmes d'exception, 4,90 euros.

 

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Enfer et damnation !

ensemblepocheensemblenormalVoilà ce que c'est que d'habiter loin des grandes villes: pas de Senso ! Pas grave, je vais quand même vous parler d'Anna Gavalda. Avant de commencer, il faut que je vous avoue: je suis snob; à savoir que quand tout le monde se met à parler d'un écrivain, je me méfie...Donc, je rôdais autour des nouvelles de Gavalda, sans arriver à me décider, alors que les nouvelles constituent une part importante de ma "nourriture". Finalement, c'est la couverture qui m'a fait craquer (que celle qui n'a jamais acheté un livre pour son apparence, me jette le dernier Benoîte Groult, ça m'évitera d'attendre sa sortie en poche !).
Les couvertures du Dilettante sont particulièrement à mon goût mais leurensemblenormal transposition en poche est une véritable catastrophe. Quand on regarde  la couverture du livre d'Anna Gavalda qui m'a vraiment conquise Ensemble, c'est tout, on a l'impression qu'on a trempé la photo dans un bain de rose pisseux à vous dégoûter de lire ce roman qui vous fait croire aux bonheurs de l'existence. Hé oui, Hermione, on a beau être fille, on n'aime pas tous les roses !
En attendant lundi, je m'en vais relire un texte d'Anna Gavalda qui était paru chez France Loisirs et que j'avais trouvé à la fois drôle tendre et émouvant: L'échappée belle où une fratrie "sèche" un mariage pour mieux se retrouver...Le portrait de la belle-soeur dont on se moque gentiment est un vrai bonheur (rien à voir avec les miennes de belle-soeurs, je tiens à le préciser).

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Les neuf dragons

"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."

michael  connelly

 

Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.

 404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche. à attendre tranquillement en poche ...

Les neuf dragons,  Michael Connelly, traduit comme d'ha' par Robert Pépin, Seuil 2011.

Merci àCath et Laurent pour le prêt !

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Du mou dans les genoux ?

Harry Bosch a un peu plus de cheveux gris mais il écoute toujours du  jazz et possède toujours dans la mémoire de son téléphone le numéro de son ex, l'agent special du FBI, Rachel Walling.ça tombe bien car dans A Genoux, les deux anciens amants/ennemis vont se retrouver côte à côte pour élucider un meurtre qui très vite se révèle lié à la disparition de matières radioactives susceptibles d'intéresser des terroristes (suivez mon regard, roman post 11 septembre).411ihT6ca5L
A  partir de là, on retrouve les bonnes vieilles habitudes : Harry se dépatouille (un peu) contre ses supérieurs, beaucoup contre le  FBi,  trace son propre chemin...
ça roule tout seul, les retrouvailles sont agréables mais sentent un peu le formaté (très rapidement j'avais repéré le véritable mobile...).
Pour les inconditionnels de Connelly.

Merci à Cath et à Ch'ti31 pour le prêt!

L'avis  de Cathe.

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hiver

"C'est toujours le désir qui tue."

Sacrifice en hommage aux dieux vikings ou meurtre commis par un esprit particulièrement tordu ? Seul le cadavre nu, obèse et gelé se balançant à une branche de chêne pourrait répondre. Mais il se contentera de commenter l'évolution de l'enquête menée par Malin Fors , inspectrice de police.Malin qui a fort à faire avec son boulot prenant, ses amours en pointillés et surtout son adolescente de fille qui se lance dans sa vie amoureuse.41d4n5t5CuL._SL500_AA240_.jpg
Affrontant le froid d'un hiver particulièrement rigoureux, un clan familial retors, Malin Fors démêlera cette "logique absurde des sentiments." Pour autant les mystères ne seront pas tous levés, juste de quoi attendre avec impatience le prochain volume de cette série "où chaque titre est articulé à une saison."

Hiver, Mons Kallentoft, traduit  du suédois par Max Stadler et Lucille Klaus, Le serpent à plumes 2009.483 pages à lire au coin du feu.

 

Merci Cuné !

L'avis de Sassenach qui a aussi beaucoup aimé...

Tout comme Lily !

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Les neuf dragons...en poche

"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."

Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.41fLrkXhHNL._SL500_AA300_.jpg
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.

 404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche.

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05/05/2012 | Lien permanent

Mourir est un art comme tout le reste

oriane jeancourt galignani

"Méfiez-vous des survivantes, des petites filles, des grosses pâlottes, de celles qui parlent toutes seules, des lectrices de romans,  ce sont celles qui vous feront clamser car le meurtre, bien qu'il n'ait pas de langue, trouve pour parler une voix miraculeuse."

Oriane Jeancourt Galignani , pour ce premier roman, revient sur les derniers jours de la poétesse Sylvia Plath. Elle choisit d'éclairer en outre la relation particulière qui unissait l'auteure d'Ariel à son père.
La langue est riche, imagée et inspirée mais ma lecture a pâtit du fait que c'était le troisième texte que je lisais sur le même thème...à réserver aux fans absolues de Sylvia Plath ou à ceux et celels qui n'auraient pas encore lu :

Les femmes du braconnier de Claude-Pujade Renaud

Froidure (nons chroniqué) de Kate Moses

 deux romans que je recommande chaudement .

 

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Ce qu'il reste d'Alice

"Parfois, il est plus facile d'oublier, mais se rappeler est ce qui fait de nous des êtres humains."

 Le corps d'Alice Salmon, vingt-cinq ans, a été retrouvé dans la rivière. Accident de beuverie, suicide  ou meurtre ?
Un universitaire entreprend de reconstituer la vie d’Alice son ancienne étudiante pour laisser un portrait d'elle , composé de toutes les traces qu’elle a laissés sur internet, de son journal, de ses textos et des témoignages de ceux qui l'ont connue. Une manière aussi de tenter le lever le mystère que constitue  la mort d’Alice, cette brillante journaliste à qui tout semblait sourire.t. r. richmond, schtroumpf grognon le retour
La structure , façon puzzle, ne facilite pas la lecture de ce roman, qui ménage peu de surprises et se contente d'effleurer trop de personnages. La résolution du problème m'a rappelé un roman d'Agatha Christie (dont je me garderais bien de vous donner le titre !). Trop de ressassements de thèmes, des personnages qui m'ont laissée indifférente, bref, un roman qui m'a déçue.

 

Cuné a été plus enthousiaste, clic..

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La grande fugue

"Victoire Overwinning, injoignable pour cause de suicide, meurtre, viol, noyade ou violences en tout genre. Possiblement en audience avec un détraqué. Rappelez plus tard."

Une violoniste est retrouvée morte, son archet planté sans sa carotide. Premier problème: qui est-elle ? S'agit-il de la fantasque et hyper douée Wanda, premier violon d'un quatuor à cordes ou de sa jumelle Sara-Louise, qui faisait aussi partie de l'ensemble ? ziska larouge
Gidéon Monfort, tout juste revenu au travail , en fauteuil roulant, certes, mais flanqué de son chien Tocard, improbable mélange de Berger allemand et de teckel, mène l’enquête, sous la houlette de la juge d'instruction Victoire Overwinning, haute en couleurs, dans tous les sens du terme.
L'enquête est ici un prétexte et plus que tout ce sont les personnages, leur manière de s'exprimer et leur manière de vivre, dépeintes avec beaucoup de truculence, qui sont au cœur de ce roman fluide et très agréable à lire.
On pense bien évidemment à Nadine Monfils et Ziska Larouge n'a pas à rougir de la comparaison. Un bon moment de lecture.

 

Merci à Babelio et aux Éditions Weyrich, collection Noir Corbeau 2019, 219 pages qui donnent envie de retrouver bientôt Gidéon et Tocard.

 

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04/11/2019 | Lien permanent

Les hordes invisibles

"Alex s'interrogeait sur leur responsabilité collective. Tous, ils laissaient le vocabulaire commun enjoliver ce qui s'apparentait à des meurtres de masse."

Quel plaisir de retrouver les personnages des Ravagé(e)s ! Alexandra a arrêté la bière et tente de faire une place dans sa vie à l'amoureux qui bosse avec elle à la Brigade Des Crimes et Délits Sexuels.louise mey
Si le roman ne joue plus sur l'effet de surprise, il approfondit les thèmes abordés dès le premier volume et montre bien l'aspect quotidien, quasi banal des violences faites aux femmes et ce dans tous les milieux sociaux.
Le péché mignon d'Alexandra, les statistiques, permettent d'étayer les faits et de convaincre de l'ampleur du phénomène.
Un roman un peu didactique, dont l'intrigue est parfois relâchée, mais qui remplit parfaitement son contrat et qu’on ne lâche pas !

Les Ravagé(e)s : clic

 

 

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21/06/2018 | Lien permanent

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