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28/01/2012

L'héritage impossible...en poche

"L'ethnique atteint de tout nouveaux sommets ! cria-t-il."

anne b. ragde


Après une scène initiale forte et poignante, le dernier volet de la trilogie d'Anne B. Ragde perd un peu en puissance.
Si le personnage de Torunn, héritière de la ferme, aux prises avec un travail harassant dans un ferme délabrée, tout en s'occupant d'un vieil homme quasi mutique, est toujours aussi attachant, ses oncles, malgré leur bonne volonté apparente ne lui sont guère utiles et leur comportement frôle souvent la caricature.
L'auteure semble peiner parfois à renouveler ses thèmes et lance parfois son récit dans des voies de garage qui ne lui apportent rien. Néanmoins la peinture du monde agricole est comme toujours très réussie  (ah, ces descriptions de porcelets !).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie vraiment mais on a hâte de connaître le destin que va se choisir l'héroïne et en cela la fin est quelque peu décevante car je m'attendais à quelque chose de plus enthousiasmant pour elle. Une réussite en demi-teintes donc.

15/02/2011

L'héritage impossible

"L'ethnique atteint de tout nouveaux sommets ! cria-t-il."

Après une scène initiale forte et poignante, le dernier volet de la trilogie d'Anne B. Ragde perd un peu en puissance.anne b. ragde,ferme,porcs,héritage
Si le personnage de Torunn, héritière de la ferme, aux prises avec un travail harassant dans un ferme délabrée, tout en s'occupant d'un vieil homme quasi mutique, est toujours aussi attachant, ses oncles, malgré leur bonne volonté apparente ne lui sont guère utiles et leur comportement frôle souvent la caricature.
L'auteure semble peiner parfois à renouveler ses thèmes et lance parfois son récit dans des voies de garage qui ne lui apportent rien. Néanmoins la peinture du monde agricole est comme toujours très réussie  (ah, ces descriptions de porcelets !).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie vraiment mais on a hâte de connaître le destin que va se choisir l'héroïne et en cela la fin est quelque peu décevante car je m'attendais à quelque chose de plus enthousiasmant pour elle. Une réussite en demi-teintes donc.

 

L'héritage impossible, Anne B. ragde, traduit du norvégien par Jean Renaud, Balland, 2010, 348 pages.

Emprunté à la médiathèque.anne b. ragde,ferme,porcs,héritage

 

15/06/2010

La ferme des Neshov

Ayant été quelque peu échaudée par la traduction calamiteuse du précédent volume, j'ai sagement attendu que La ferme des Neshov me tombe sous les yeux.51HpfPtCdPL._SL500_AA300_.jpg
Et là, en un rien de temps j'ai retrouvé mes repères et suivi avec passion les rebondissements de cette saga familiale placée ici sous le signe du changement.
Débarrassés du lourd secret qui plombait l'ambiance , les personnages vont en effet évoluer de manière parfois radicale. Chacun d'entre eux devient encore plus attachant-même Margido le croque-mort !- et l'on apprend au passage comment décorer de manière originale une vitrine , les rudiments du dressage canin ou l'art et la manière de sauver des porcelets.
La transmission de la ferme devient un problème crucial et Anne B. Ragde joue avec nos nerfs en terminant ce volume sur un suspense insoutenable. De la belle ouvrage !

La ferme des Neshov, Anne B. Ragde, traduit du norvégien par Jean Renaud, 380 pages qui donnent envie d'aller faire un tour en Norvège.

l'avis de Cuné.

Emprunté à la médiathèque.

01/07/2009

La terre des mensonges

Quand  sa mère  tombe malade, Tor  réussit tant bien que mal à  sauvegarder un semblant de  routine  à la ferme  familiale,  rudoyant son père trop effacé et chouchoutant ses truies.Mais quand il faut hospitaliser la  vieille femme,  tout s'accélère  et, à quelques  jours de Noël,  il faut prévenir  le reste de la famille avec qui  il n'a  maintenu que  d'épisodiques contacts:  son frère Margido, qui dirige une entreprise de pompes funèbres, et le cadet, Erlend, décorateur de  vitrines  à Copenhague. trois personnalités très dissemblables , ne communiquant guère et qui vont devoir affronter un secret familial.
Rien que du classique donc, mais l'action se déroulant en Norvège avait tout pour me séduire-bien plus que le chiffre devente faramineux s'étalant sur le bandeau rouge-.51feG+0cfiL._SL500_AA240_.jpg
L'atmosphère de la ferme est particulièrement bien rendue, cette économie quotidienne qui fait qu'on prend le  pâté par petits éclats pour le mettre sur une tartine, qu'un personnage se dit qu'"Il pourrait bien s'offrir  un bain un jour. Même si cela prenait beaucoup  d'eau chaude.  Et avec le prix de l'électricité." Toute une vie de privations et tandis que le "beau "linge  dort tranquillement dans les  armoires, on utilise des  torchons hors d'âge...Anne B. Ragde peint également avec subtilié  les liens qui  unissent l'éleveur et ses animaux et nous décrit avec autant de  détails qui sonnent juste les métiers des autres personnages.
Même si  j'avais d'emblée deviné une partie du secret, les personnages sont bien campés et leurs liens décrits avec subtilité.
D'où vient alors cette légère gêne, comme un caillou dans ma chaussure ,qui ne m'a  pas quittée ? De la traduction qui se  moque parfois de l'orthographe- la voiture est ainsi munie  d'un haillon-, oublie( ou rajoute ) une préposition au passage voire rend complètement calamiteux certains passages...500  000 exemplaireS  vendus certes mais en VO . A tenter néanmoins (pour se rafraîchir, :))