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Rechercher : Trois fois la fin du monde

Du rififi dans le monde de l'art.

Voilà ce que c'est que d'avoir beaucoup aimé un roman d'un auteur : on risque la déception au suivant ! Toiles de maître, d'Hannelore Cayre, dont j'avais adoré Ground XO ne m'a pas  autant convaincue. 41P00TQ8KJL
J'aideviné très vite quel problème historique était sous-jacent, lespersonnages m'ont semblé manquer de relief,  bref, je n'aurais pasdû commencer par le dernier roman en date (bien meilleur à mon avis)mais respecter l'ordre de parution, j'aurais alors pu écrire quel'écriteure d'Hannelore Cayre allait en se  bonifiant ,( comme lecognac ? )

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Et devant moi, le monde...en poche

"à ses yeux, je suis quelqu'un à qui on a montré le chemin et qui s'en est délibérément détourné."

A dix-huit ans, Joyce Mainard écrit un long article qui fait d'elle la porte-parole de la jeunesse des années 70 aux Etats-Unis. Ce texte, et la photo qui l'accompagne, lui vaudront une lettre d'un certain  J.D. Salinger. S'engage alors une correspondance qui débouchera bien évidemment sur une histoire de fascination et d'emprise entre la très jeune fille et cet écrivain charismatique de trente -cinq ans son aîné.
Quoi qu'en dise le bandeau accrocheur de l'éditeur "Dans l'intimité de Salinger", ce récit ne tourne pas seulement autour de cet épisode de la vie de Joyce Mainard.joyce mainard
C'est bien plutôt le récit d'une très jeune femme qui mettra énormément de temps à accorder sa vie (marquée par la honte et l'imperfection ) avec le récit édulcoré qu'elle en fait, en brave petit soldat désireux de plaire non seulement à ses parents mais aussi à tous ceux qui la liront. Mainard le reconnaît avec franchise, oui elle a été avide de reconnaissance et de succès, toutes choses qui ne pouvaient que déplaire à l'ascétique Salinger qu'elle a connu. S'il a été le premier à reconnaître en elle un écrivain, la leçon a été plutôt âpre à digérer car, placée sur un piédestal dans un premier temps, la chute n'en a été que plus rude pour Joyce.
Récit pudique mais sincère, Et devant moi, le monde, fait entendre la voix de celle qui s'est échinée pendant des années à écrire comme si quelqu'un regardait par dessus son épaule mais a enfin trouvé le courage d'admettre que non sa vie n'était pas parfaite et que oui elle avait le droit de mettre à mal le mythe Salinger. On pourra la trouver parfois naïve cette très jeune femme , mais jamais elle ne nous agacera et son histoire trouvera forcément de nombreux échos en nous.

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Des adhésifs dans le monde moderne...en poche

Parfois, quand j'essaie de comprendre ce qui se passe dans le monde, je me surprends à penser à la colle."

Que Georgie utilise les adhésifs comme point de vue pour envisager le monde n'est en rien bizarre car ,d'une part elle travaille comme rédactrice pour une revue technique sur ces mêmes produits et d'autre part, elle aurait bien envie de recoller les morceaux de sa vie, son mari l'ayant quittée.marina lewycka
Heureusement pour elle, son existence un peu trop popote va prendre des allures nettement plus agitées car elle va devenir l'amie d'une vieille excentrique vivant dans une immense maison en compagnie d'une floppée de chats . Entre séjours à l'hôpital, assistante sociale fouineuse, agents immobiliers sexys mais peut être véreux, entrepreneurs branquignols et souvenirs intriguants, Georgie aura fort à faire...
Bon sang que ce roman est jouissif ! Les personnages, y compris les chats sont croqués à ravir, l'héroïne est dotée d'un sens de l'humour à toute épreuve,( y compris quand elle joue les dépravées) on ne s'ennuie pas une minute, l'écriture est alerte, le rythme soutenu , tous les ingrédient sont réunis pour passer un excellent moment y compris quand on est passagèrement victime d'une panne de lecture !

Un roman bourré de vitamines !

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Cartes /voyages parmi mille curiosités et merveilles du monde

Plus jeune, j'ai beaucoup rêvé en regardant la carte de l'Australie dans un Atlas, tout simple. Peut êtait-ce l'immensité de ce territoire peu peuplé qui me fascinait.aleksandra mizielinska et daniel mizienlinski
Dans l'ouvrage d'Aleksandra Mizielinska et Daniel Mizielinski, c'est exactement l'inverse qui m'a séduite. On retrouve ici l'esprit des cartographes d'antan qui dessinaient, sans respecter les échelles, tout ce qui peuplait les continents niouvellement découverts: aussi bien la faune que la flore ou les indigènes. Plusieurs milliers de vignettes nous donnent à voir aussi bien le musée de la chaussure tchèque que le viaduc de Millau enFrance, le roi des harengs dans l'océna Atlantique que la harpie féroce du Pérou.
En 50 cartes, les continents et 40 pays sont ainsi passés en revue, d'une manière faussement foutraque et donennt ainsi libre cours à l'imagination et à la rêvrie.

Un format extra-ordinaire  (27x37) qui contribue au dépaysement ! à (s') offrir absolument, quel que soit l'âge !

 

Editions Rue du Monde 2012.aleksandra mizielinska et daniel mizienlinski

 

 Un grandMerci  àLibfly et à l'éditeur !

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Vous n'êtes pas venus au monde pour rester seuls

"Je suis persuadé que si on arrête de raconter des histoires, on arrête aussi de vivre."

Le 29 juillet 2011, Sella observe ses voisins sous le choc de la mort de leur fille lors de la tuerie perpétrée par Anders Breivik sur l’île d’Utøya où soixante-neuf personnes, des jeunes pour la plupart, furent abattues.
Comment manifester sa compassion? Comment ne pas paraître intrusif, voyeur ?
Au fil des chapitres, alternant passé et présent, nous découvrirons que Sella et son mari ont eux aussi dû affronter un deuil personnel.eiving hofstad evjemon
Deuil collectif, deuil personnel, comment faire face, comment commémorer ou non, comment être solidaire de la douleur des autres  en trouvant la bonne distance ? Autant de questions que pose ce roman au rythme lent et tout en retenue.

Vous n'êtes pas venus au monde pour rester seuls, Eiving Hofstad Evjemon, traduit du norvégien par Terje Sinding, grasset 2017.eiving hofstad evjemon

 

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Le monde selon Britt-Marie...en poche

Les deux meilleurs amis de Britt-Marie sont le bicarbonate de soude et un flacon de nettoyant pour vitres. Faire le ménage est en effet pour cette sexagénaire- un brin psychorigide, malgré ses nombreuses dénégations -une thérapie sans pareille.
Pressée de trouver un travail, le seul emploi qu'elle déniche est dans une ville paumée, ville lourdement touchée par la crise où vit une faune haute en couleurs et encore plus selon les critères de Britt-Marie.
Pourtant, comme nous sommes dans un roman Feel good, bien évidemment, Britt-Marie va "se dégeler" peu à peu, surtout quand elle se retrouvera bombardée coach d'une équipe de football composée d'enfants plus nuls les uns que les autres, mais passionnés.index.jpg
Le football comme modèle de vie ? Pourquoi pas. Car"Le football a ceci d'épatant qu'il oblige la vie à continuer."
En dépit de quelques naïvetés, longueurs et répétitions supposées être comiques (je ne suis guère sensible, je l'avoue, au comique de répétition), je me suis attachée à cette femme qui prend enfin conscience qu'elle a toujours fait passer les autres avant ses propres rêves.

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04/04/2020 | Lien permanent

Le poids du monde est amour...en poche

"Je l'aime, je trouve très doux de le regarder et le fais comme on s'assoit devant un paysage apaisant."

En cent micro-fictions ciselées, David Thomas dresse la carte du tendre contemporaine. Du célibat de la jeunesse à la solitude subie de l'âge mûr, il narre les mille et une variations , fluctuations de l'amour et son livre peut donc se lire comme un roman, où un seul "Je" (mais à multiples facettes: homme, femme, homo, hétéro, jeune, vieux...) prend la parole, assurant ainsi la continuité et la fluidité.david thomas
La structure est donc assurée, mais pourrait tourner à la mécanique, façon Exercices de style, s'il n'insufflait autant de vie à ses personnages, variant les tonalités (tendresse parfois rugueuse, humour, poésie...). L'exercice de la nouvelle est souvent périlleux, mais David Thomas, en funambule expert, se tient toujours sur le fil, et nous réjouit le cœur.
à lire, relire, un petit bréviaire amoureux qui file sur l'étagère des indispensables !

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12/07/2019 | Lien permanent

Une toile large comme le monde ...en poche

Kuan et Lu Pan ne font pas encore les liens, mais quelque chose s'est ouvert, la bouche béante d'une interrogation, le pendant obscur d'un fonctionnement, sous la forme du souvenir d'un lac."

Nous plongeons d'abord au fond de l'océan pour découvrir FLIN ,"un vulgaire câble","transportant loin des regards fichiers, mails, images, vidéos, et tout ce qui utilise de près ou de loin le world wide web".
Nous remontons ensuite à la surface et faisons la  connaissance de personnages , nomades ou sédentaires, sur différentes parties du globe, qui tous utilisent  internet , voire en sont devenus dépendants, se coupant parfois du reste de leur famille. Ce sont majoritairement de jeunes adultes, même si le plus accro est un adolescent féru de jeux vidéos en ligne. Un panel suffisamment varié pour nous permettre de découvrir plus avant les coulisses techniques d'internet de manière extrêmement concrète, claire et jamais ennuyeuse. Nous prenons aussi conscience au passage de toutes les formes de pollutions générées par le net.aude seigne
Bientôt va naître un projet en apparence fou qui réunira virtuellement ou concrètement tous les personnages: couper internet...
Ce roman avait de prime abord tout pour me déplaire mais la fluidité du style et de la narration ont su me séduire et , au passage, j'ai appris plein d'informations passionnantes. Un grand coup de cœur !

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26/10/2019 | Lien permanent

Comment passer de bonnes fêtes de fin d'année

Kiki la cocotte, Tutti la tortue, Sacha le chat, Achille le chienvont se mettre en quatre pour vous aider à animer les soiréesmoribondes. Ils contiennent tous des virelangues ou formulettes devolublité qui ne sont pas comme leur nom pourrait l'indiquer desHarrypotteries mais des phrases destinées à être bien9782754001984 ar-ti-cu-lées. 9782754000734
Mesélèves, quand j'ai voulu leur faire lire" Kiki la cocotte convoitait uncaraco kaki à col de caracul" m'ont appris qu'Armande Altaï utilisaitcette phrase dans le première Star Acc'. Du coup, ma côte est remontée.Merci, Armande !9782876919761
Si vous voulez frimer, entraïnez-vous à l'avance etapprenez par coeur une formulette, vous épaterez à peu de frais votrebelle famille. Vous pourrez même sussurer suavement à votre belle-soeurpréférée en la remerciant pour le cadeau immonde qu'elle vous aoffert:  "Je veux et j'exige d'exquises excuses"tout enajoutant in petto: "Tu ne perds rien pour attendre, je vais de ce past'acheter un recueil de blagues concernant les blondes avec commedédicace: "Si tu ne comprends pas, fais-moi signe !".9782876918948
Et si vraimentla soirée s'envenime , vous pourrez toujours vous draper dans votredignité et l'étole en pashmina qui n'est même plus à la mode et qu'onne vous toujours pas offerte en affirmant sans trébucher: "Je vais chez ce cher Serge", surtout si vous n'en connaissez aucun, ce sera encore plus mystérieux...

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La fin d'une imposture...en poche

"D'une certaine manière, elle admirait sa vigilance constante et sa paranoïa absolue."

Profitant de la détresse d'une famille en plein bouleversement (adultère du père, mort accidentelle du fils en Thaïlande), un jeune homme, Jed, s'introduit dans ce nid perturbé via Maddie, la fille de la maison, adolescente en pleine dépression.
Si Rosalie, la mère, est d'abord enchantée par ce jeune homme qui semble leur apporter juste ce dont ils ont besoin en ce moment douloureux, elle va vite se rendre compte de l'emprise nocive qu'il exerce et des mensonges qu'il profère. Elle décide donc de partir à la recherche de la vérité, au risque de faire éclater définitivement sa famille.kate o'riordan
Description d'une emprise psychologique, La fin d'une imposture est aussi un récit fertile en rebondissements, angoissant ,et qui n'hésite pas à repousser les limites de la bienséance. L'auteure enferre ses personnages dans des choix douloureux, mais peint une mère de famille au caractère bien trempé qui n'a pas peur d'affronter ses erreurs. Un coup de cœur !

 

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