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Rechercher : Trois fois la fin du monde

le lutin rose

Dans chaque famille, il y a un mouton noir. Chez les Tuvache ,tenanciers du Magasin de suicides,il  y a un lutin rose ,Allan,  qui aime la vie, au grand désespoir de ses parents...
Vousl'aurez compris ,dans le monde créé par Jean Teulé, tout est inversé etl'anorexie, la  dépression sont portées au pinacle. On s'amusebeaucoup une fois ce parti pris adopté  même si aux trois quartsdu livre,  j'ai trouvé que l'histoire s'essoufflait un peu etversait parfois dans la  facilité. Les  arguments donnés parAllan pour empêcher une jeune fille au physique quelconque de sesuicider sont assez plats et ne valent pas ceux donnés par le regrettéPierre Desproges qui constatait qu'entre Paul Newman et lui il n'yavait que qualques centimètres de différence...9782260017080
Il n'empêche quel'on trouve de très jolis passages poétiques (où Baudelaire et Hugo seglissent en toute discrétion...), ce qui n'étonnera pas  leslecteurs de Rainbow pour Rimbaud du même  auteur.

J'avais décidé,suite à la critique de Cuné, d'attendre stoïquement la sortie en poche mais...
Vendredidernier, Jean Teulé, le géant souriant, répondait sans se départir deson sourire ni de son amabilité aux critiques dans "café Piccouly"...
Samedi,sur France Info, nouvelle interview de Jean Teulé , érudit et souriantet à chaque fois  Noémie (16 ans cet été) qui ne lit plus que des"gossip girls" et autres mangas, remarquait "ça a l'air bien" .
Lundi,je trouvais le dit bouquin qui a été dévoré par ma fille en deux jours.Elle a  beaucoup aimé, sauf la fin qui est trop triste...

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Le discours...en poche

Pour ma mère, le monde se divise en trois catégories: ceux qui ont un cancer, ceux qui font construire et ceux qui n'ont pas d'actualité particulière."

"Un type désœuvré, dévasté par le chagrin d'amour et le manque, bloqué dans un repas où tout semble dénué de sens." Quand l'auteur nous propose très gentiment , via son narrateur principal, Adrien, quadragénaire névrosé et torturé, un résumé de la situation pour quoi se gêner ?
Il faut dire qu'on la comprend un peu, Sonia, de vouloir faire une pause: être régulièrement réveillée par un gars persuadé de faire une crise cardiaque, ça fatigue !fabcaro, fabrice caro
Mais bon il est attachant aussi et c'est sans doute pourquoi son futur beau-frère vient de lui demander lors d'un dîner en famille de rédiger Le discours de son prochain mariage.
Belle occasion pour Adrien de se torturer les méninges et de scanner le fonctionnement des relation familiales , où chacun est tenu de jouer sa partition, sans déroger aux règles implicites. A moins que...
Du début à la fin de ce roman, j'ai eu le sourire devant les membres de cette famille, croqués à la fois avec tendresse, pertinence  et loufoquerie. On a vraiment l'impression d'y être et de reconnaître , poussés à l'extrême, jusqu'à l'absurde certains comportements de nos contemporains
A noter qu'on peut aussi glaner plein d'infos, à la fois drôles et surprenantes, histoire de briller dans notre prochain dîner de famille !

 Et zou, sur l'étagère des indispensables !

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Le discours

 "Pour ma mère, le monde se divise en trois catégories: ceux qui ont un cancer, ceux qui font construire et ceux qui n'ont pas d'actualité particulière."

"Un type désœuvré, dévasté par le chagrin d'amour et le manque, bloqué dans un repas où tout semble dénué de sens." Quand l'auteur nous propose très gentiment , via son narrateur principal, Adrien, quadragénaire névrosé et torturé, un résumé de la situation pour quoi se gêner ?
Il faut dire qu'on la comprend un peu, Sonia, de vouloir faire une pause: être régulièrement réveillée par un gars persuadé de faire une crise cardiaque, ça fatigue !fabcaro
Mais bon il est attachant aussi et c'est sans doute pourquoi son futur beau-frère vient de lui demander lors d'un dîner en famille de rédiger Le discours de son prochain mariage.
Belle occasion pour Adrien de se torturer les méninges et de scanner le fonctionnement des relation familiales , où chacun est tenu de jouer sa partition, sans déroger aux règles implicites. A moins que...
Du début à la fin de ce roman, j'ai eu le sourire devant les membres de cette famille, croqués à la fois avec tendresse, pertinence  et loufoquerie. On a vraiment l'impression d'y être et de reconnaître , poussés à l'extrême, jusqu'à l'absurde certains comportements de nos contemporains
A noter qu'on peut aussi glaner plein d'infos, à la fois drôles et surprenantes, histoire de briller dans notre prochain dîner de famille !

Gallimard 2018. Et zou, sur l'étagère des indispensables !

Un grand merci à Clara à qui je dois cette découverte !

The Autist Reading m'avait donné envie et indique plein de liens ! Merci à lui !

 

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#Lacarapaceduhomard #NetGalleyFrance !

"Il n'y avait rien à faire. La maternité vibrait sur une  fréquence qu'elle ne parvenait pas à capter. "

On retrouve dans ce roman cette métaphore de la carapace du homard déjà utilisée par Françoise Dolto pour évoquer la fragilité de l'adolescence et la nécessité de se construire une nouvelle carapace pour affronter le monde.
Ici, Ea, Siedsel et leur frère Niels sont adultes mais la fratrie est éclatée. Ea  vit à San Francisco tandis que Sidsel élève seule sa fille à Copenhague. Quant à Niels , il voyage beaucoup et squatte chez des amis la plupart du temps. caroline albertine minor
Tous trois semblent avoir été marqués par leurs parents assez atypiques  et dont l'influence les marque encore , même après leur décès. C'est d'ailleurs une visite chez une voyante, Beatrice, dite Bee, qui va profondément perturber Ea et l'inciter à reprendre contact avec son frère.
Il faut accepter d'être un peu perdu au début de la lecture de ce roman, en particulier dans un prologue où l'on finit par comprendre qu'ici même les morts continuent leur dialogue . Mais peu à peu, tout se met en place et l'on se laisse séduire par cette construction romanesque où le lecteur voit s'établir des relations dont les personnages ne sont pas forcément conscients. Il est beaucoup question de maternité, des différentes formes qu'elle peut prendre, des relations qu'on peut toujours réajuster , ou pas et les surprises sont nombreuses car l'autrice joue avec maestria des attentes du lecteur. On s'attache à ses personnages et j’avoue même qu'à la fin, j'ai été un peu déçue de les quitter . Un roman prenant , à la construction brillante.

Traduit du danois par Terje Sinding. Grasset 2023

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Pourquoi l'esprit de Noël ne passera pas par moi #1

Pourtant, tout avait bien commencé.
Sur un coup de tête, je m'étais inscrite à un atelier couronne de l'avent, que j'avais bien l'intention, en supprimant les bougies, de transformer en couronne d'accueil. Depuis le temps que j'en cherchais une qui me plaise, j'allais enfin pouvoir frimer.
L'esprit embrumé, j'avais oublié quelques points de détails que la réalité s'est chargée de me renvoyer en pleine face.IMG_0444.JPG
D'abord, cet atelier avait lieu en fin de semaine dans un village voisin, perdu au milieu des champs. Ce qui m'a valu des sueurs froides car se faire doubler sans visibilité sur une route boueuse qui serpente dans la nuit, c'est moyen.
Deuxio, à la campagne, si tu n'as pas torturé la maîtresse de maternelle avec les autochtones, tu es , au mieux, même après 25 ans dans le sus-dit village, un nouveau, au pire un étranger. Je te laisse imaginer quand tu te pointes dans un village voisin. Tu passes aussi inaperçue que la mouche tombée dans le bol de lait.
Ensuite, tout le monde s'est pointé à la même heure. Il allait donc falloir attendre , debout, dans le froid de l'arrière -boutique de la fleuriste-décoratrice-vendeuse de thé. Ce qui laissait le temps d'observer celles qui étaient déjà au boulot.
Et là, mes deux mains gauches ont commencé à envoyer des signaux de détresse. Du genre de ceux qu'on lance quand on t'a dit "Viens, ce sera sympa, on débute tous et on va bien se marrer" et que tu découvres que tout le monde est au top. Sauf toi. Un pistolet à colle, j'en avais déjà entendu parler mais , pour moi,  son existence se situait quelque part, dans les limbes de l'inaccessible.
Ensuite, ce furent mes pieds: "On caille !". Puis mon dos :"Tu dois t'asseoir!". J'ai donc capitulé et apès trois quarts d’heure, j'ai levé le camp.
Qu'on ne me parle plus de couronne de Noël. Merci.

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”L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant.” René Char

Trois romanciers français sont victimes de manoeuvres d'intimidation (ou de tentatives de meurtres ?). Leur point commun ? Faire partie du comité secret de sélection qui préside aux belles  heures de la librairie "Au bon roman". Qui a pu fomenter toutes les basses manoeuvres dont a été successivement victime cette librairie hors du commun qui fait fi des nouveautés commerciales et privilégie la qualité à la quantité ? Dans un monde où le livre  est devenu une marchandise comme les autres, ce que certains feignent de  déouvrir, une telle exigence de qualité ne peut que susciter le rejet voire la haine...41UCbm5ku6L._SL500_AA240_.jpg

497 pages . Malgré les avis enthousiastes de Cuné, Amanda et Clarabel, mes poignets criaient grâce d'avance. Pourtant, un jour je me suis lancée  dans la lecture d'Au bon roman et...je ne l'ai pas regretté !J j'ai cormé fièvreusement les pages où se trouvaient références littéraires , citations de tous ordres ou passages complets suscitant mon enthousiasme de lectrice boulimique. Une telle librairie évidemment nous en rêvons tous et Laurence  Cossé joue sur du velours en nous la proposant virtuellement. Pourtant son roman, même s'il aligne arguments et contre-arguments, se  révèle une mine d'informations concernant le fonctionnement d'une librairie ,fait aussi la part belle aux personnages, que  ce soit Ivan , le libraire passionné,ou Francesca, la femme blessée qui joue en toute discrétion les mécènes. Nous les regardons avec tendresse se frôler, esquisser des gestes l'un envers l'autre, sans que rien ne soit dit jusqu'au jour où... Les portraits d'écrivains, chacun dans un genre  très différent, sont aux aussi très réussis. Du début à la  fin, nous sentons le grand amour de Laurence  Cossé pour la littérature, un amour dont elle sait témoigner avec ferveur et enthousiasme.

Ps: cela n'est sans doute pas un hasard si la librairie ouvre ses portes un 31 août, titre d'un précédent roman de l'auteure...

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”Le livre qui dit les secrets des choses de Lucien”

Lucien , ce petit veinard, a une maman illustratrice qui a su croquer avec tendresse et humour Le monde de Lucien.9782020371902
Nous découvrons ainsi un univers coloré, qui présente comme des planches de botanique, tous les objets quotidiens et hétéroclites de Lucien mais aussi de sa famille.
Un album très tendre , tout en illustations, destiné aux jeunes enfants (à partir de trois ans ) mais que je ne me lasse pas de feuilleter régulièrement.
Fabienne Burchkel nous fait définitivement regretter de ne pas avoir autant de talent qu'elle !

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”et je décolle...et je vole”

"Amour", "aimer" sont sans doute les mots qui reviennent le plussouvent sous la plume de Clémentine Célarié.  Encore unecomédienne qui se mêle d'écrire diront certains. Hé oui et Clémentinen'en est pas à son coup  d'essai puisqu'elle a déjà écrit lestextes de son spectacle "Madame sans chaînes" dont elle nous livred'ailleurs trois textes.51bucnhQiiL
Ni roman, ni autobiographie, Mes ailesest un joyeux bazar qui se donne des airs bien organisé :  37chapitres et leurs titres mais ça part dans tous les sens, c'est pleind'humour et de tendresse, de joies, de peines,de conseils pour allermieux , le tout dédié à "tous les  êtres  qui s'appliquent àêtres humains", ce qui n'est pas facile tous les jours vous enconviendrez.
Dessins, écriture à la main agrémentent ces textespleins de fantaisie, chaleureux comme  leure auteure,une femme quel'on imaginait pas si solitaire, qui se définit avant tout comme unemère et dont les trois enfants sont plus des frères qu'autre chose.
Clémentine a mis du temps à comprendre que tout le monde n'avait pascette générosité dont elle fait preuve  cet immense  besoinde donner de l'amour. Elle nous révèle (un peu) ses failles  etbeaucoup ses convictions : prêter attention à ce que disent lesenfants,  l'importance qu'elle accorde  au fait de parler etencore parler...Elle est bien consciente de la chance qu'elle ade recevoir tant d 'amour du public dans les sourires qui lui sontadressés un peu partout, dans le rue,au supermarché. elle nous faitpartager ses émotions, et on ne peut que les partager avec elle. Le début du livre  est parfois brouillon, on sent que l'auteure veut nous livrer toutes ses idées, ça bouillonne, ça fuse, c'est plein d'énergie. Tout s'apaise à la fin et Clémentine Célarié nous brosse un portrait tout en douceur etdélicatesse du bonheur retrouvé.
D'aucuns trouveront sûrement ce texte parfois naïf, il n'est pas bien vu de ne pas être ronchon, mais on s'en fiche, on a le sourire en refermant ce livre.
Mes ailesn'est sûrement pas un grand texte littérature , et d'ailleurs ne sedonne pas pour tel mais, en le lisant, on entend son auteure parler àchacun de nous comme s'il était unique c'est un formidable cadeau queClémentine nous livre là et on ne peut que l'en remercier.

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Tombée des nues

"...j'ai tendance à faire confiance au couple même si le couple vient de montrer une terrible cécité, j'aime croire en ce qui peut renaître des failles, au côté salutaire du choc..."

 Marion et Baptiste, un couple d'éleveurs, vivent heureux à la lisière d'une village.Une nuit d'hiver,Marion est prise de douleurs violentes. A leur grande surprise, il s'agit d'un accouchement.
Déni de grossesse. cette expression-  pas très jolie d'ailleurs- ne sera  jamais prononcée dans ce roman choral. Il épinglerait comme un papillon une situation que l'auteure envisage avec délicatesse, sous différents angles, via le prisme de ses personnages.violainr bérot
Pendant trois jours, vont ainsi alterner le point de vue du voisin qui a sauvé l'enfant, de l'employé du couple, de la sage-femme,de la grand-mère maternelle, de Baptiste et Marion, sans oublier celui plus trouble de Madame Peyre. Cette dernière, toujours à sa fenêtre, tout à la fois en retrait et aux premières loges, pourrait être la caricature d'une commère de village. Mais,au fil du texte, son personnage prendra de la densité et gagnera en subtilités. Il fonctionnera aussi en contrepoint du vent de folie et de solidarité qui s'empare du village à l'annonce de cette naissance.
Le parti-pris de l'auteure est de nous présenter sous forme de fragments numérotés qui s’enchaînent avec fluidité les points de vue différents, libre à nous de consulter  si nécessaire (cela a été rarement mon cas) les grilles de lecture fournies en fin de volume. On peut aussi choisir de suivre les numéros à partir du 5 (je vais bientôt le faire).
En 160 pages, Violaine Bérot réussit un pari fou : traiter d'un thème qui se tient à la frontière du sordide et du cas psychologique, sans tomber ni dans le pathos ni dans l'angélisme. Ses personnages ont chacun leur voix, bien identifiable, la majorité d'entre eux n'est pas dans le jugement, mais dans l'action. Seul le grand-père, dans un premier temps, se préoccupera du regard des autres et des explicitations à fournir. Quant à la mère, elle ne prend la parole qu'au fragment 31 et semble au sens propre Tombée des nues, puisqu'elle se réfugie dans le monde des nues, des nuages. Seule la voix de Dédé, qui s'occupe du troupeau de chèvres de Marion en son absence, parvient dans un premier temps à la ramener sur terre. Quant à la fin, elle est juste sublime.
L'écriture, toujours sur le fil du rasoir, est à la fois poétique et précise. Les personnages sont denses et savent préserver leur part de mystère.
Un formidable roman sur une maternité déroutante s'inscrivant dans un rapport charnel aux animaux et à la nature. Un pur bonheur  ! Et zou, sur l'étagère des indispensables !

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Neuf contes...en poche

"Pour se défendre, elle a expliqué que le Premier Ministre Mackenzie King était convaincu que sa mère s’était réincarnée dans son terrier irlandais, et que personne n'avait trouvé ça bizarre à l'époque. Tony s'est abstenue de faire remarquer que si personne n'avait trouvé ça bizarre à l'époque, c'était simplement parce que personne ne le savait. Mais après coup, oui, ils avaient trouvé ça carrément bizarre."

"Ces neuf contes ont une dette envers les contes à travers les âges." et "ils s'écartent ne serait-ce que très légèrement , du domaine des jours et des œuvres réalistes", nous précise Margaret Atwood dans ses Remerciements en fin de volume.
Effectivement, quelqu'un qui, au vu du titre et de la couverture, s'attendrait à des contes traditionnels avec lutins , fées et farfadets ne pourrait qu'être déçu. Mais ceux qui, comme moi, sont plus friands de l’œuvre de Margaret Atwood que de l'univers féérique en feront leur miel.
A chaque fois, l'auteure fait preuve d'une inventivité roborative en changeant le point de vue attendu. Ainsi les trois premiers textes envisagent l'évolution de différents personnages qui prendront tour à tour la parole.  Qui du  jeune poète  des années 60 , promis à un bel avenir, ou de l'écrivaine de Fantasy que le premier envisage de manière plus que goguenarde, s'en sortira le mieux ?
Il est aussi question de création, d'amour et de réussite dans La main Morte t'aime qui revisite un pacte pire qu'avec le diable: celui avec des amis flanqués d'avocats...Car l'univers d'Atwood n'est pas dénué d'humour, loin s'en faut , même si cet humour est souvent noir.margaret atwood
Atwood prend un main plaisir à nous montrer les caprices d'un destin en apparence cruel , mais qu'on peut ré-envisager de manière plus positive, surtout pour ses personnages féminins. Elle met ainsi en scène deux personnages de "veuves noires", aux motivations et aux méthodes très différentes. On jubile, on se régale mais on grince aussi des dents avec le dernier texte, dystopie qui pourrait avoir lieu demain. Quant à Je rêve de Zénia aux dents rouges et brillantes, il m'a permis de retrouver avec un très grand bonheur les personnages d'un roman lu et relu : La voleuse d'hommes.
Et l'univers du conte ? Il apparaît par touches discrètes, par le biais de l'univers de fantasy qu'a créé Constance, par des lutins apparaissant à une vieille dame, mais rien de grave: ce n'est qu'un symptôme médical. Le monde réel et la dimension fantastique s'interpénètrent aussi, mais de manière subtile. On fait le choix de croire en la réincarnation, mais de manière intermittente et seul le texte Lusus Naturae envisage vraiment un personnage qui pourrait relever du monde du conte, mais présenté comme victime d'une maladie hors-normes.

Un pur régal traduit de l'anglais (canada) par Patrick Dusoulier. Robert Laffont 2018, 318 pages à lire et relire.

Et zou, sur l'étagère des indispensables.

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