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16/10/2009

Le festin d'Alice

Z'ont qu'à mieux payer leurs fonctionnaires, ça leur éviterait des tentations!  Sans cela  Alice, la sublime Alice, travaillant à la  Direction Générale de la Concurrence  et de la Consommation,  ne se serait jamais emparé des coquettes économies de la vieille chinoise, tenancière d'un  des ces appartements "ravioli",paradis des  bactéries.51zBaTkN27L._SL500_AA240_.jpg
S'acoquinant avec un ancien chercheur du CNRS,  gras du bide , devenu par nécéssité interprète -mal  payé il va sans dire- le  jeune femme va, sans le savoir,  contrecarrer les plans d'un  des plus hauts pontes de la mafia  chinoise...
Commencé sur  les chapeaux  de roues,  ce roman trouve vite son rythme de  croisière,  naviguant avec aisance  et humour dans les petit monde de la communauté chinoise  de  Paris. pourtant, il m'en reste au final une impression assez mitigée. En effet, par pure jalousie féminine, je l'avoue, la sublime Alice qui émeut (et plus si affinités) tous les mâles , voit se résoudre comme  par  magie tous ses problèmes , alors qu'une petite chinoise, moche et  de  surcroît couverte de boutons connaîtra un sort bien peu enviable.
Bon, j'ironise un peu, il est évident que la vie est plus facile pour les  gens jeunes et beaux mais là  ça revêt un caractère  un peu trop systématique et donc lassant. Jalousie,  vous disais-je !:)

Colin Thibert, le festin d'Alice, Fayard noir.

L'avis- moins schtroumph grognon -de Cuné.