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Le pouvoir

"Le pouvoir de nuire, de faire mal ,est une forme de richesse."

Les femmes, grâce à un organe apparu au niveau d'une clavicule, possèdent un nouveau pouvoir: celui d'infliger une douleur fulgurante, et même la mort. Elles ne sont pour autant pas invincibles, mais la peur a changé de camp et les hommes sont devenus le sexe faible.
Aux États-Unis, en Arabie Saoudite,dans un petit État d'Europe de L'Est et bientôt aux quatre coins du monde, les femmes s’organisent, une nouvelle religion apparaît . Mais celles qui détiennent désormais le pouvoir vont-elles se comporter mieux que les hommes ?naomi alderman
En choisissant de suivre le destin de quatre personnages, dont les destins vont évidemment se croiser, Naomi Alderman axe son roman sur la politique, la religion, les médias et le banditisme. Elles montrent les liens que ces puissances entretiennent mais ne perd pour autant pas de vue le côté humain de Tunde ,jeune journaliste nigérian et unique héros masculin, Allie jeune métisse américaine au parcours chaotique, Roxy fille d' un truand anglais ou bien encore Margot, ambitieuse femme politique divorcée et mère de famille américaine.
L’enthousiasme est très présent dans la première partie montrant le"Grand Changement", tandis que la tension monte dans la seconde qui relate les dérives du pouvoir.
Les textes qui encadrent ce qui est présenté comme un "maudit livre" rédigé par un homme, augmentent la sensation de réel du roman et l’inscrivent dans une démarche présentée comme historique qui ne peuvent que susciter la réflexion. Une grand plaisir de lecture, un roman qui se dévore d'une traite et que la grande Margaret Atwood qualifie  de "fulgurant", quoi de mieux pour se précipiter  ?

Le pouvoir, Naomi Alderman, Calmann-Lévy 2018,  traduit de l'anglais (G-B) par Christine Barbaste, 392 pages époustouflantes.

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Le pouvoir fascinant des histoires

Titre et couverture alléchants, vite , je fonce !

"Par quel principe de réalité change-t-on une histoire en livre et que visent les éditeurs? " A ces questions Marie Saint Dizier a toute légitimité pour répondre puisqu'elle est depuis l'enfance une lectrice boulimique, qu'elle en a fait son métier et travaille à plus d'un titre dans le monde de l'édition des livres pour la jeunesse ( traductrice, entre autres de R. Dahl, lectrice dans une maison d'édition, auteure, animatrice d'ateliers d'écriture pour adultes...). Elle va aussi à la rencontre de son public de jeunes lecteurs et n'est donc pas coupée de la réalité de ses lecteurs.
Tout cela présageait un livre aussi passionnant que son titre mais , au fil de ma lecture, mon esprit se couvrait d'un voile de plus en plus opaque...Non pas que le livre jargonne, non, il est intéressant, riche en références tant françaises qu'étrangères mais, à force de décortiquer, parfois superficiellement,  et de fustiger au passage certains auteurs(dont Marie-Aude Murail à qui elle reproche trop de manichéisme dans sa volonté d'influencer le lecteur, volonté 51l7LXaWAPL._SL500_AA240_.jpgclairement revendiquée par l'auteur de Oh, boy.), je ressentais un malaise de plus en plus profond, mon envie de poursuivre diminuant au fur et à mesure.
A noter au passage que les souvenirs de  lecture de l'auteure, prennent une grande place, mais qu'ils n'ont pas su me toucher, peut être à cause de ce manque de générosité et d'empathie que j'ai ressenti tout au long de ma lecture. Je dois avouer que pour le moins , ici, les mots ont perdu toute leur fascination.

On glânera néanmoins au passage quantité de références .

Le pouvoir fascinant des histoires, Marie saint Dizier, éditions Autrement,collection Mutations, 21 euros.

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Le pouvoir...en poche

"Le pouvoir de nuire, de faire mal ,est une forme de richesse."

Les femmes, grâce à un organe apparu au niveau d'une clavicule, possèdent un nouveau pouvoir: celui d'infliger une douleur fulgurante, et même la mort. Elles ne sont pour autant pas invincibles, mais la peur a changé de camp et les hommes sont devenus le sexe faible.
Aux États-Unis, en Arabie Saoudite,dans un petit État d'Europe de L'Est et bientôt aux quatre coins du monde, les femmes s’organisent, une nouvelle religion apparaît . Mais celles qui détiennent désormais le pouvoir vont-elles se comporter mieux que les hommes ?naomi alderman
En choisissant de suivre le destin de quatre personnages, dont les destins vont évidemment se croiser, Naomi Alderman axe son roman sur la politique, la religion, les médias et le banditisme. Elles montrent les liens que ces puissances entretiennent mais ne perd pour autant pas de vue le côté humain de Tunde ,jeune journaliste nigérian et unique héros masculin, Allie jeune métisse américaine au parcours chaotique, Roxy fille d' un truand anglais ou bien encore Margot, ambitieuse femme politique divorcée et mère de famille américaine.
L’enthousiasme est très présent dans la première partie montrant le"Grand Changement", tandis que la tension monte dans la seconde qui relate les dérives du pouvoir.
Les textes qui encadrent ce qui est présenté comme un "maudit livre" rédigé par un homme, augmentent la sensation de réel du roman et l’inscrivent dans une démarche présentée comme historique qui ne peuvent que susciter la réflexion. Une grand plaisir de lecture, un roman qui se dévore d'une traite et que la grande Margaret Atwood qualifie  de "fulgurant", quoi de mieux pour se précipiter  ?

traduit de l'anglais (G-B) par Christine Barbaste

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01/09/2019 | Lien permanent

Pouvoirs magiques...en poche

"Ce qui n'apparaît pas sur les photos, ce sont ces choses vues et entendues chaque jour, qui n'impriment aucune pellicule mais pénètrent le fond de l'âme et s'y déposent, la tapissent."

Née à la fin des années 60, Cécile nous raconte  sa vie, celle d'une fille souriante (cela exaspère certains), joyeuse, pleine de vie et d'entrain. Il y a les parents, hauts en couleurs, issus de milieux sociaux différents leur union chaotique, la grande sœur Catherine, admirée par Cécile mais qui va progressivement s'éloigner de sa cadette au grand désarroi de celle-ci. Les rôles que nous imposent insensiblement la famille, la société, mais toujours cette volonté de rompre, de faire un écart pour mieux se retrouver.cécile reyboz
Cécile Reyboz nous livre ici une autobiographie voilée (au sens où un roue peut l'être), jamais ennuyeuse, toujours savoureuse (la description de sa remise du prix de la Closerie des Lilas est hilarante!), qui évite tous les écueils du genre et nous entraîne à sa suite entre émotion et pudeur dans une lecture effrénée ! Dévoré d'une traite !

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Si tu ne viens pas à....

...Penguin, Penguin viendra à toi !

 

Cadeau (en avance ) de ma fille, I'm happy ! Et je vais pouvoir faire ma poseuse comme dit mon fils !  avec  la couv' de Une chambre à soi De Virginia Woolf en V. O. :)

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Le roi est nu, vive le roi !

9782283019917Les nouvelles composant le recueil les oeufs de Charles Gancel sont autant de variations autout du thème  du pouvoir.
Lesjeunes loups  des  années  80 ont dû limer leurs canineset affrontent les restructurations qui n'épargent pas les meilleursd'entre eux...
Qu'ils détiennent un peu ou beaucoup de pouvoir,l'auteur n'épargne pas ses personnages et prend un malin plaisir (etnous avec lui !) à nous montrer leurs failles ou leurs désillusions.
Certainesnouvelles ont le charme de l'ambiguîté ("les oeufs", "Arachnée",la  cinquième lettre"), d'autres sont carrément hilarantes("Ouahadi" qui retrace en quelques lettres le parcours (calvaire) d'uneAnne-Charlotte dont le mari a été muté en Afrique ).
Toutesles  nouvelles sont cruelles car le pouvoir, même s'il n'estqu'éphémère, cause beaucoup de dégâts,  collatéraux ou pas.
CharlesGancel possède une plume vive et acérée ,et les gens qu'il côtoie doivent avoir peur de se retrouver dans ses livres...

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Avis à la population

Il pleut,  il fait froid,  chouette ,  on va pouvoir se mettre au coin du feu pour déguster le  nouveau Katherine Pancol   qui vient tout juste de sortir !
Suite des yeux jaunes des crocrodiles, La valse lente des tortues  va  se danser dans chaque bonne librairie.

le site de l'auteure

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Blog en pause

Nous allons pouvoir aller vérifier toutes les infos contenues dans le Breihz Bazar,nous empiffrer de galettes arrosées de cidre, marcher dans les vagues,visiter toutes les églises, chapelles ... (la manie de Ferdi !), laisser reposer le clavier de l'ordi, vos post-it et autres carnets,dévorer (enfin ! ) le  contenu du panier de printemps  carnous sommes partis ici :vache3
A bientôt !

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”Tant que coule l'encre il ya de l 'espoir.”

Petites phrases  pour traverser la vie en cas de tempête ...et par beau temps aussi,  de  Christine Orban ne vaut que par son titre,  tout le  reste étant d'une banalité affligeante et de surcroît maladroitement exprimé." J'avais découvert que certaines phrases  avaient le pouvoir  de calmer la mélancolie, la tristesse ou le chagrin", affirme-telle en 4 ème de couv.41XZJ2PSRPL._SL500_AA240_.jpg
Pour s'assurer du pouvoir des mots,  lire plutôt le très joli livre de  Françoise Lefevre, Consigne des minutes heureuses , qui n'a  pas  du tout le même but que Madame Orban et possède de surcroît un vrai style, poétique et prenant. "Les mots sont des anges-gardiens.", affirme Françoise  Lefevre. Nous sommes tout à fait d'accord avec elle...

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Pattes de velours, oeil de lynx

"Mes enfants sont beaux et gras, les yeux ronds comme ceux d'un chat.Les voisins sont maigres et laids, les yeux fins comme ceux d'un chien." (proverbe suédois)

Sara et Björn, un jeune couple, sont ravis d'avoir quitté la vie citadine et l'immeuble, empli de voisins psychorigides et racistes ,où ils habitaient.
Ils emménagent à la campagne, un espace de liberté dont ils vont pouvoir aussi faire profiter leur chatte, Michka.maria ernestam
Las, leurs seuls voisins, au demeurant de prime abord fort sympathiques, ont un chat dominant qui entend bien rester le maître absolu de son territoire.Très vite, Sara et sa voisine, Agneta, vont entamer une guerre larvée où vont réapparaître les blessures du passé.
Partant d'une situation vécue, expliquée dans la postface, Maria Ernestam instille en une centaine de pages une atmosphère qui vire très vite à l'aigre et affirme le pouvoir de la nature sur toutes les entreprises humaines.
Un petit délice à ne pas manquer !

Chez Gaïa Éditions 2015, traduit du suédois par Esther Sermage. 9 euros

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