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Rechercher : cécile reyboz

Pouvoirs magiques...en poche

"Ce qui n'apparaît pas sur les photos, ce sont ces choses vues et entendues chaque jour, qui n'impriment aucune pellicule mais pénètrent le fond de l'âme et s'y déposent, la tapissent."

Née à la fin des années 60, Cécile nous raconte  sa vie, celle d'une fille souriante (cela exaspère certains), joyeuse, pleine de vie et d'entrain. Il y a les parents, hauts en couleurs, issus de milieux sociaux différents leur union chaotique, la grande sœur Catherine, admirée par Cécile mais qui va progressivement s'éloigner de sa cadette au grand désarroi de celle-ci. Les rôles que nous imposent insensiblement la famille, la société, mais toujours cette volonté de rompre, de faire un écart pour mieux se retrouver.cécile reyboz
Cécile Reyboz nous livre ici une autobiographie voilée (au sens où un roue peut l'être), jamais ennuyeuse, toujours savoureuse (la description de sa remise du prix de la Closerie des Lilas est hilarante!), qui évite tous les écueils du genre et nous entraîne à sa suite entre émotion et pudeur dans une lecture effrénée ! Dévoré d'une traite !

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”Chansons pour bestioles”

Les bestioles , ce sont les autres,ceux avec qui Marthe tentent d'établir un semblant de communication. Mais rien n'y fait: dès que La jeune femme apparaît, la réalité dérape subtilement jusqu'à dérailler complètement comme le train dans lequel elle a pris place au lieu d'aller à son travail.51M__MzzqVL
En effet, Marthe a décidé de changer de vie (thème à le mode) et ne fera désormais que ce qui lui plaît.
Cette difficile exigence n'est pas du tout envisagée de manière banale dans le premier roman de Cécile Reyboz. Pas d'histoire à l'américaine , triomphaliste, mais un personnage qui nous entraîne dans son univers, qui  est presque le notre mais pas tout à fait. En effet, Marthe ne maîtrise pas son corps dans l'espace et envisage celui des autres d'une manière toute particulière...
Habillée comme un évêque ou comme une putain, répétant ses prises de parole, voire les mimant, Marthe se veut critique vis à vis de ce que l'on appelle la réalité et semble en perpétuel déséquilibre.
Chanson pour bestioles   est un roman qui possède à la fois un vrai univers à la fois cocasse et poétique ,un style subtilement dérangeant et une narration habile. Une auteure à suivre.

ps: ce roman vient d'obtenir le Prix Lilas.

L'avis de Mous

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Tentatives d'évasion

" Il avait quelque chose de timidement canaille, à la Claude Brasseur, mettons.

 Je faisais les cent pas  dans ce genre de pensées quand je l'ai vu, Christophe, planté à un mètre de moi.Il était là, vêtu d'un blouson an faux daim marron, de baskets à bandes scratch. Plutôt Victor Lanoux que Claude Brasseur,en fait. "

En six nouvelles, aux tonalités et personnages très différents, Cécile Reyboz scrute avec attention  et humour parfois grinçant des hommes et des femmes qui voudraient faire un pas de côté, oser se lancer dans un relation amoureuse (et se rendre compte que l'autre n'est pas sur la même longueur d'ondes ou que soi même on est victime de ses préjugés)  ou ,au contraire, rompre une relation amicale devenue pesante. Bref se lancer dans un projet, petit ou grand qui viendrait secouer la monotonie de la vie. cécile reyboz
Petites ou grandes lâchetés sont évoquées parfois sous l'angle du fantastique , assez classique dans "Zor", d'une infinie délicatesse dans la nouvelle "Si tu veux" qui clôt de manière magistrale ce recueil où l'on se reconnaît volontiers dans ce miroir que nous tend l'autrice. Un pur régal qui confirme tout le bien que je pensais déjà de cette autrice.

 Editions Quadrature 2024, 125 pages à savourer .

 Envoi de l 'éditeur sans rémunération.

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Index

A la demande générale d'une visiteuse qui se reconnaîtra,  àdéfaut de mettre de l'ordre dans mes piles de livres, j'en mets(un peu)dans mon blog. Il était temps !
Je commence par les livres de 2008et je complèterai au fil  du temps  avec les lecturesantérieures, ce qui me permettra de ne surtout pas compter combien delivres j'ai lus !

Abasiyanik Sait Faik : Une histoire pour deux

anthologie:Mes 66 plus belles poésies

Beauchemin jean-françois:Le jour  des corneilles

Behar Tonie :Coup bas et talons hauts

Beninca Lise :Balayer fermer partir.

Benni stefano :Margherita Dolcevita

Bienvenu Sophie : Lucie le chien

Bonotaux Gilles :Les la délégation norvégienne

Boyer frédéric :  Far-Ouest

Bruen ken:Delirium Tremens

Hackman Blues

Cachin nathalie : Les trophées de Constance

Cayre Hannelore: Toiles de maître

Célarié Clémentine : Mes ailes

Cherer Sophie : ma Dolto

Chosson Martine :  Parlez-vous la langue de bois ?

Clewlow carol :pas de mari, pas d'ennuis

Colwin Laurie : Accidents

Corenblit Rachel : shalom, salam, maintenant

Cusset Catherine:La haine de la famille

Delachair Lou:  Boris Vian et moi

De peretti  : nous sommes cruels

de Vigan delphine : No et moi

Desouches Thierry :Quand les poules auront des dents

Desplechin marie :Pome

Verte

Dessaint Pascal :Cruelles  natures

Diwan Audrey :La fabrication  d'un mensonge

Drabble Margaret :La mer toujours recommencée

El  Ayachi Samira :La vie rêvée de Mademoiselle S.

Extebarria Lucia : Cosmofobia,

Eyre Ward Amanda :A perte de vue

Fougeray karine :  Kerr Violette

Friot Bernard : agenda du (presque) poète

Friot Bernard: Pour  vivre

Gallay Claudie : dans l'or du temps

Gavalda anna : la consolante

Glass Julia :jours de juin

Goby Valentine:le cahier de  Leïla, de l'Algérie à Billancourt.

           Goby :Rêve de Jacek

Indridason Arnaldur :  la voix

Janicot Stéphanie :  le privilège des rêveurs

Jeanney Christine  :Charlémoi

Johnson pete :Croyez-moi, je suis un rebelle

July Miranda :  Un bref instant de romantisme

Kavian Eva: la dernière licorne

Kérilis hélène : la magisorcière et le tamafumoir

Kurayanagami Tetsuko: Totto-Chan

Kuipers alice : Ne t'inquiète pas pour moi

Lackberg  Camilla :La princesse des Glaces

 Lafon Marie-Hélène: maison Santoire

Lesbre Michèle : le canapé rouge

Lewycka marina :Une brève histoire du tracteur en Ukraine

loe Erlend  :Autant en emporte la femme

Malineau,jean-Luc :Proverbes et dictons farfelus

Marietta Agnès :  N'attendez pas  trop longtemps

Mazetti Katarina : entre le chaperon rouge et le loup c'est fini

Montero Rosa :  la fille du cannibale

Moore Christopher: Le lézard lubrique de Melancholy Cove

Nessmann Philippe :Toutes les réponse aux questions que vous ne vous êtes jamais  posées

mainard Doninique : Ma vie en dix-sept pieds

Manto Saadat Hasan  :  Viande froide

Minervudottir Gudrùn Eva :Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie



Mopurgo,Michaël :L'histoire de la licorne.

Morton brian : une fenêtre  sur l'Husdson

Morton Kate : Les brumes de Riverton

Neruda Pablo : le livre des questions

O'riordan Kate  :Le garçon dans la lune

O'Farrell Maggie : L'étrange disparition d'Esme Lennox,

Pancol Katherine : la valse lente des tortues

Pélegrin Dominique Louise : Ciel! Ma prairie

Pelot Pierre : La croque buissonnière

Perkins Gilman charlotte : la séquestrée   

PetitJean -Cerf Cypora :le musée  de la sirène

Petitjean-Cerf :le corps de Liane

Pulsatilla :La cellulite, c'est comme la mafia, ça  n'existe pas.

Phillips Marie : Les dieux ne valent pas mieux

Potter Ellen :  Olivia Kidney

                        Olivia Kidney et l'étrange maison de l'au-delà

Pullman :  les royaumes du Nord

Rey Georges-François : Sauter du coq à l'âne

Reyboz cécile : Chanson pour bestioles

Reysset karine :Comme  une mère.

Romer Knud: Cochon d'Allemand

Roza Bruno:Leçons de choses

Rubin Gabrielle : pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien

Saumont Annie  :  Vous descendrez à l'arrêt Roussillon

Schneider Michel :Marilyn dernières séances

Sebbar Leïla : Louisa

Sheridan Peter :  la guerre des légumes

Ternynck catherine: Chambre à part

Thibert Colin :Tirez sur l'ambulance .

Trollope  Joanna : les vendredi d'Eleanor

Vanyda : l'immeuble  d'en face

Varley Jane Elisabeth :les femmes et les amants

Vaude Mary-GérardFous de  vaches

Wharton Edith:  Xingu

Watara Risa :  appel  du pied

Watara Risa: Install

Zalberg Carole : La mère horizontale

Zariâb Spôjmaï :  Dessine-moi un coq

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Chaises musicales

Cécile mène une vie des plus rangée et ne veut surtout pas qu'unestagiaire vienne prendre sa  place...Pourtant tout va basculerquand Sandrine , alias Chloé, va de nouveau faire irruption dans sonexistence.51dFYnftR0L
Le passé revient en force et Cécile se souvient de Chloéla  délurée mais aussi la vénéneuse qui était devenue sa soeur desang. Chloé a besoin d'elle et Cécile ne demande qu'à l'épauler maistrouvera-t-elle la bonne limite? Ne va-t-elle  pas trop en faireen s'immiscant dans la vie de son amie? Ira-t-elle jusqu'à usurper saplace ?
Avec A ta Place je découvre l'univers si particulierde Karine Reysset, son style épuré mais vigoureux et je n'ai qu'uneenvie, poursuivre mon incursion.

Merci encore une fois à Clarabel !

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Mais qui va garder le chat ?

"La conversation devenait surréaliste entre les vraies et les fausses mères, les grands-mères légitimes et le père qui n'en était pas un."

Après une rupture difficile, une période de flottement, Cécile retrouve l'amour auprès de Cécile. Les deux jeunes femmes décident de fonder une famille, ce qui ne va  pas sans de nombreuses questions, tant pour les deux amoureuses que pour leurs proches et leurs familles respectives.eliane girard,gay friendly
Publié en 2005, ce roman d’Éliane Girard , avec beaucoup de délicatesse, de pédagogie, d'humour,sans tomber dans la mièvrerie, nous présente les perturbations qu'entraîne la décision de faire un enfant dans un couple presque comme les autres.
Les réactions des différents personnages sont décrites avec finesse , pertinence et on sort de là le sourire aux lèvres, en espérant que de telles situations,vécues de manière aussi pacifiées, deviendront parfaitement acceptées.

Mais qui va garder le chat, Éliane Girard, JC Lattès 2006.

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Ce que j'ai vu et pourquoi j'ai menti

Même si Judy Blundell excelle à nous plonger dans l'atmosphère des films en noir et blanc, à force de vouloir terminer chaque chapitre sur un suspense ,le récit perd toute crédibilité. On a parfois l'impression que l'auteure veut nous glisser à l'oreille: "Admirez mon savoir-faire." et du coup, je suis allée droit à l'abandon. Tant pis.51JMLs-0esL._SL500_AA240_.jpg

L'avis plus enthousiaste de Clarabel.

Ce que j'ai vu et pourquoi j'ai menti, Judy Blundell, Gallimard jeunesse, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Dutheil de la Rochère, 277 pages.

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Qu'en pense Georges Chaulet ?

Grâce à un petit saute-mouton bloguesque, j'ai découvert ceci , puiscela et finalement je me suis procuré ce livre au titre improbable:Fantômette se pacse, bien évidemment édité au "Diable  Vauvert".
Fansde fantômette, ne vous arrachez pas les  cheveux, ne pestez pascontre Cécile Vargaftig, l'héroïne de notre enfance a un rôle trèsfugitif dans ce"petit livre soi-disant d'imagination, un de ceslesbo-polars  qui n'intéressera pas les journalistes "(!)  .Fugitif mais essentiel puisque Fantômette sauve le personnage-narrateurCécile Vargaftig et finira dans ses bras.9782846260978
Fantômetten'est évidemment qu'un prétexte , tout comme le lesbo-polar dont on semoque rapidement, intéressé que l'on est par les digressions drôles etpertinentes de l'auteure. Amateur d'autoroutes bien balisées et bienléchées, passez votre  chemin.
Ce roman est le royaume du cheminque l'on prend pour se perdre; pour mieux se retrouver, un peu sonnémais le sourire aux lèvres car 'les idées, ça va cinq minutes. Leshistoires, c'est ça qui sauve le monde". Et ça tombe bien car la têtede Cécile est pleine d'histoires et son roman fourmille de réflexionssur ce qu'on écrit et qui advient, (l'auteure nous donne même saméthode(très particulière) pour commencer un texte...) , lesdifférences entre scénariste et romancier, bref ça cause de ce que nousaimons: les  mots et leur pouvoir et de manière plus globale desartistes et de leur rôle dans la société.
Cécile Vargaftig a un nomheurté mais son écriture est fluide, pleine d'humour ("Ma mère étaitcommuniste, mon père juif, et moi homosexuelle. A nous trois, onfaisait un beau charnier"), elle  joue avec la structure narrativeet l'on s'attache vraiment à ce roman si particulier, à la fois légeret acéré.

Ps: même si vous menacez de  chatouiller Boulotte et Ficelle(qui n'apparaissent pas ici), je  ne révèlerais pas  avec quiFantômette se pacse, mais soyez rassuré(e),: elle a choisi une personnede qualité...

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La taille de nos seins

 "Jean-Pierre s'est beaucoup moqué de mon obsession pour cette poitrine naissante, je n'ai pas  su lui expliquer combien elle avait été déterminante, qu'à partir d'elle le monde n'a plus été le même . Que je suis alors, malgré moi , sortie de l'enfance, marquée au fer rouge de la sexualisation, que j'ai attiré, sans le vouloir, désirs incontrôlés et comportements abusifs, une marchandise de premier choix dans un grand magasin peuplé d'hommes de tous âges et de toutes conditions, venus s'amuser et consommer sans états d'âme."

Agnès Jaoui, née dans les années 60 , égraine ici des souvenirs de son enfance et plus particulièrement ceux liés aux deux amies , Cécile et Isabelle, qui sont encore proches d'elle( Cécile, c'est d'ailleurs Cécile Partouche qui signe ici les illustrations pleines de tendresse de ce recueil).agnès jaoui,cécile partouche
L'autrice en profite pour stigmatiser les humiliations qui étaient monnaie courante à l'époque à l'école mais aussi pour interroger son rapport au corps  et évoque de manière pudique l'abus  dont elle a été victime par son oncle.
Un texte qui se lit vite et qui parlera davantage sans doute aux femmes de cette génération...

 Grasset 2024.

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Catalène Rocca suivi de L'homme au manteau de pluie

"Pour quelle raison n'est-elle pas une cliente comme les autres ? "

Des lecteurs, connus ou inconnus, l'amour des livres qui embaume le tout, une ambiance qui donne envie de pousser la porte de cette librairie réelle ou imaginaire...En quelques mots, le ton est donné, l'histoire file , fluide et sereine, et se l'on se retrouve charmé mais juste un peu sur sa faim au bout de ces 44 pages.41fNbWq6twL._SL500_AA300_.jpg

Vite, Jean-François Delapré donnez-nous en d'autres !

Catalène Rocca suivi de L'homme au manteau de pluie, la table ronde 2010, 44 pages , un très bel objet à glisser dans sa poche comme un grigri. 5 euros.

Merci à Dominique d'avoir signalé ce livre délicieux ainsi qu'à Cécile.

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