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Rechercher : poulettes de l'iowa

Les chroniques de Lady Yoga

"Parfois, ça simplifie la vie de ne pas créer de grandes attentes."

 Il aura fallu que j'apprenne que derrière Rain Mitchell se dissimulait en fait Stephen Mc Cauley (dont j'avais adoré L'objet de mon affection) pour que je me lance dans la lecture de ces Chroniques de Lady Yoga, (dont le titre fait évidemment écho aux chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin).
Pas besoin de pratiquer cette discipline pour se régaler de l'histoire de ces femmes qui fréquentent et/ou animent un cours de yoga dans un quartier "excentré et peuplé de prétendus artistes, fréquenté par une poignée d'excentriques qui ne regardent jamais la télé."de Los Angeles.rain mitchell,stephen mc cauley
Satire du monde du yoga,  discipline détournée par certains en une véritable industrie, ce roman girly, mais jamais  trop futile,  est rempli de bienveillance et d'humour. Un petit plaisir à s'offrir sans plus attendre  et à dévorer d'une traite !

Dans la foulée, j'ai commandé le second !

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le syndrome de la vis

"Et pendant tout le temps que mes mains travaillaient, la vis oeuvrait en paix, égrenait les pensées ordinaires devenues noires au contact de la nuit sans trop me déranger. Au contraire, même, le flot continu des images qui surgissaient de ma tête animait mes mains , comme l'adrénaline."

Josée , enseignante dans un cégep (collège  d'enseignement général et professionnel), pète les plombs car elle est cre-vée. La cause ? Une insomnie chronique qu'elle combat en lisant un texte d'Umberto Ecco. Peu efficace. Les idées continuent à tourner sans fin dans sa tête.41MGAFHwYiL._.jpg
C'est davantage auprès de son entourage pittoresque que Josée trouvera ,non pas le repos, mais de quoi adoucir les angles de sa vie.
Entrer dans l'univers de Marie-Renée Lavoie est un pur délice ! Son sens de l'observation et de l'humour font que , même si l'intrigue est un peu (beaucoup) faiblarde, on le lui pardonne volontiers tant on tombe amoureux de ses personnages, de leur manière d'affronter la réalité (en fracassant des bibelots achetés exprès , par exemple !), de la tendresse qui se lit dans leur description et de la finesse des observations : "Si on ne canonise pas les parents, c'est qu'ils accomplissent beaucoup trop de miracles pour qu'il soit possible de les consigner. Avec les religieux, on s'en tient à des dossiers raisonnables, quantifiables." Sans oublier, bien sûr, la langue et l'univers québécois que j'adore tout simplement ! Un moment de pur bonheur et plein de pages cornées !

 

 Du même auteur: clic

Un grand grand merci à Cuné, moins enthousiaste !

 

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La minute vieille est de retour...

...il y a même des petits vieux de temps en temps et comme Arte est sympa, cette année on peut faire du rattrapage ici avec toutes les vidéos !:)


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The hours (séance de rattrapage )

En 1999 , j'avais lu à sa sortie , dans des circonstances très particulières ('Homme s'était risqué à m'offrir non pas un, mais deux romans de la rentrée littéraire, (exploit non renouvelé depuis lors...) tout seul comme un grand et il était tombé pile poil !:) ) The hours, le si sensible et poignant roman de Michel Cunningham.
Des années après, je me suis enfin décidée à visionner l'adaptation cinématographique, couverte de prix et de louanges. Quel bonheur ! Trois immenses actrices incarnent ces femmes d'époque différentes qui, dans un premier temps semblent totalement indépendantes les unes des autres, mais qui seront bientôt reliées de manière subtile et non artificielle. L'unité du puzzle, ,dans le film , est mise en place par les couleurs, la lumière et les actrices, chacune à leur façon, ont su se glisser dans ces personnages toujours sur le fil du rasoir.
J'avais gardé des images très fortes du roman (la préparation du gâteau d'anniversaire que Laura Brown confectionne avec son fils et qu'elle veut absolument parfait, la mort de Virginia Woolf aussi bien sûr, l'auteure dont la présence courait en filigrane tout au long du roman de Cunningham) et je les ai trouvées parfaitement rendues. L'atmosphère du roman est totalement restituée par le film et l'on ne peut qu'être ému au plus profond par ces trois portraits de femmes. à noter la performance de Toni Collette qui, sous couvert de légèreté , révèle une fragilité émouvante. à ne rater sous aucn prétexte qu'il s'agisse du film ou du livre !

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Bilan de juillet

Bonne pioche:

*Sur pluzz, (parce qu'à onze heures la poule cathulu dort si elle est devant la télé) l'amour, la mort, les fringues, des castings de comédiennes jouent , parfois à la suite, parfois en melting pot les mêmes textes. Les âges sont différents ainsi que la notoriété et le talent... C'est toujours très intéressant de voir, surtout à la suite, les nuances d'interprétation qu'on peut apporter à un même texte. Réjouissant et émouvant. Une Bernadette Laffont épatante.

clic pour voir le spectacle en entier !

* Case sensitive, un duo comme on les aime, le talent britannique en plus. Adapté de deux romans de Sophie Hannah que je ne connais pas. Prenant.3446730_3_445d_simon-waterhouse-darren-boyd-et-olivia_37586bc6f33a2d2358235cf3a37c396b.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Des saumons dans le désert. Rien que pour Christine Scott Thomas qui, en directrice du service de presse du premier ministre britannique mène tout le monde à la baguette (y compris sa famille) et  fend  la foule à coups de sac si nécessaire ! De l'humour et de la romance, un tantinet trop de mysticisme à mon goût.


 * Quand je serai petit. Un film de et avec Jean-Pierre Rouve, pas toujours abouti mais plein de sensibilité et d'émotion, tout en retenue. Un Benoît Poelvoorde apaisé et la région de Dunkerque magnifiée.


 Et enfin, découvert grâce à Cathy et Laurent Nus et culottés, (deuxième saison) deux drôles de loustics qui se lancent à chaque fois un défi , (premier de cette saison : manger un chocolat avec le roi des Belges), qui partent nus et sans argent mais avec trois caméras, leur capital sympathie et leur bonne humeur. Il leur faut donc se vêtir, se déplacer et c'est l'occasion de rencontrer toutes sortes de gens. Ne pas louper le deuxième volet jeudi sur France 5 !  NB:Pour les pudibonds, leur attributs sont masqués par une feuille de vigne !

1er épisode: clic

PS: dans la précipitation, ce blog a oublié le sept juillet de fêter ses sept ans!:)


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Prix nobel de Littérature....

...attribué à Alice Munro,  canadienne de langue anglaise ,yepee !

 *Fugitives (clic)index.jpg

*Trop de Bonheur (clic)

*L'amour d'une honnête femme (clic)

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Les femmes de ses fils

"Cela lui rappellerait que la vie  n'est pas seulement peuplée de moments de colère et de confusion, et de sentiments blessés."

Les trois fils de Rachel et Anthony sont maintenant mariés ,et pour certains père de familles, mais leur mère entend bien que ses enfants continuent à lui prêter allégeance. Son manque de tact va entraîner quelques remous dans les jeunes couples mais, les trois belle-filles, chacune avec des personnalités bien différentes vont tenter progressivement de réorganiser la constellation familiale et de redéfinir le rôle de chacun.joanna trollope,belle-mère,belles-filles
Que voilà un roman confortable ! Délicieusement britannique mais sans pour autant être poussiéreux ! les personnages sont croqués à ravir, la gamme des émotions analysée avec finesse et on se retrouve juste une peu désemparé que cela se termine si vite. à déguster que l'on soit dans l'un ou l'autre camp, ou dans les deux !

Déniché à la médiathèque.Petit bémol: la traduction, un peu bancale parfois.

les femmes de ses fils, Joanna Trollope, Éditions des deux terres 2013, 334 pages qui nous entraînent de Londres au Suffolk.

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Le peigne de Cléopâtre

"Elsa Karsten méritait ses cigares et ses sous-vêtements en dentelle. Elle méritait de prendre son envol."

maria ernestam

Trois amis de longue date, Mari, Anna et Fredrik s'associent pour monter une société qui a pour objectif de résoudre les problèmes des gens. Vaste domaine où chacun d'eux pourra mettre en œuvre ses compétences.
Cette société , ils décident de la baptiser Le peigne de Cléopâtre car "Les apparences sont trompeuses. C'est la signification du peigne de Cléopâtre." Ils ne croient pas si bien dire car rapidement ils vont se trouver désemparés face à le demande d'une vieille dame: éliminer son mari, un tyran domestique...
Entré de plain pied dans un univers hautement sympathique, le lecteur va rapidement prendre conscience des failles des trois héros , amis qui ne se connaissent pas si bien que cela. Si la première partie est extrêmement plaisante, la seconde bascule dans les révélations fracassantes qui frôlent souvent le grotesque tant le style devient ampoulé et maladroit. Un roman que j'ai terminé mais qui m'a laissée perplexe dans sa seconde partie.

Du même auteur Les oreilles de Buster(clic).

Le peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam, Gaïa 2013, traduit du suédois par Ether Sermage et Ophélie Alegre.

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le poil de la bête

"Et j'aimais la façon dont tous ces fils se rejoignaient. d'une manière grotesque, mais tout de même. Vous savez, ces nids d'araignée qui naissent sous l'influence de la cocaïne."

 L'assassinat à Vienne d'un diplomate norvégien par une tueuse à gages, rien de plus classique pour commencer un roman policier. Mais que cette femme, Anna Gemini, ne quitte jamais son fils handicapé, Carl ,et exige, pour des questions de morale , que chacune de ses victimes s'acquitte elle-même de son paiement, voilà qui l'est nettement moins.  Rapidement, les règles du polar vont se trouver bousculées  , l'occasion pour Heinrich Steinfest  de se jouer de son lecteur, l'entrainant dans un monde  où les personnages hauts en couleurs ne sont jamais vraiment ce qu'ils prétendent être et où les chausse-trappes sont légion.heinrich steinfest
Le lecteur doit prendre le temps de savourer les réflexions souvent iconoclastes de l'auteur (cf la multitude de marque-pages qui font bruisser ce livre), d'accepter que se brouillent les frontières entre les genres, voire , parfois, de se perdre dans les méandres d'une intrigue alambiquée comme dans les rues de l’ancienne capitale de l'Empire austro-hongrois.  Mais au final, il en sortira un peu groggy mais suprêmement ravi !

Le poil de la bête, Heinrich Steinfest, traduit de l'allemand (Autriche) par Corinna Gepner, Carnets Nord 2013, 644 pages de pur bonheur !

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La liste de mes envies

"Mais je ne suis pas riche. Je possède juste un chèque de dix-huit millions cinq cent quarante sept mille trois cent un euros et vingt-huit centimes, plié en huit, caché au fond d'une chaussure. Je possède juste la tentation."

 Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras et rédactrice du blog dixdoigtsdor, réalise le rêve de beaucoup de gens, à savoir gagner au loto, elle ne se précipite pas . Ni pour encaisser son chèque, ni pour avertir son mari ou ses amies. Non, elle prend bien le temps de réfléchir car, malgré les orages conjugaux, les peines, les douleurs, elle se demande si elle a vraiment envie de quelque chose de différent. Mais les événements vont s'emballer plus vite que prévu et Jocelyne devra quand même affronter bien des changements dans sa vie...grégoire delatour,gagner au loto
Le gain d'une grosse somme d'argent au loto aurait pu  donner lieu à des situations caricaturales . Mais Grégoire Delatour l'envisage d'une manière originale, pleine de tendresse pour son personnage féminin . Il brosse ici un très joli portrait de femme , une femme qui s'émancipe doucement,  qui rit avec ses fofolles de copines, qui ne perd pas la tête devant tant d'argent, qui ne se laisse pas éblouir (il faut voir la modestie de La liste de [ses] envies: rien d'ostentatoire, rien qu'elle ne puiise vraiment s'offrir sans même avoir gagné au loto ), qui va renouer avec sa fille mais qui n'oublie pas pour autant ce qui l'a façonnée. Un roman plein d'humanité, construit de manière habile (je me suis faite avoir comme une bleue !) et dont le style, alerte et émaillé de formules, confirme ici tout le bien que j'écrivais déjà de cet auteur ici. à vous de noter ce roman sur la liste de vos envies !

La liste de mes envies, Grégoire Delatour, Lattès 2012, 186 pages qui font du bien.

Clara a aimé aussi !

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