Rechercher : six fourmis blanches
Poésies des petit bonheurs
Surfant sur la vague des bonheurs du quotidien, ce recueil de morceaux choisis, organisés en chapitres aux noms évocateurs : Bonheur du câlin, bonheur de la sieste ...ne m'a pas vraiment pas convaincue ni par les illustrations, trop sages à mon goût, ni par les citations, bien trop courtes souvent.
J'en retirerai juste ce poème d'Emily Dickinson :Il faut pour faire une prairie, traduit par Pierre Leyris .
"Il faut pour faire une prairie
Un trèfle et une abeille-
Un seul trèfle, une abeille
Et quelque rêverie.
La rêverie suffit
Si vous êtes à court d'abeilles."
De quoi me donner envie de découvrir cette poétesse...*
Emprunté à la médiathèque.
* Du coup je viens de dévorer La dame Blanche, de Christian Bobin... Billet à venir bientôt.
22/08/2010 | Lien permanent | Commentaires (10)
Dans quel ordre lire les Wallander?
1) Meurtriers sans visage
2) Les Chiens de Riga
3) La Lionne blanche
4) L'Homme qui souriait
5) Le Guerrier solitaire
6) La Cinquième Femme
7) Les Morts de la Saint-Jean
8) La Muraille invisible
9) Avant le gel
10) L'homme inquiet (Billet à venir demain)
Les 9 premiers tomes sont sortis en poche.
A noter la réédition en volumes réunissant plusieurs aventures de Wallander.
Repéré aussi quelque part sur le net qu'il existe un volume de nouvelles mettant en scène Wallander, datant de 1999 et pas encore traduit en français. Affaire à suivre.
28/11/2010 | Lien permanent | Commentaires (16)
Le saut. Anna Enquist #5
Même si la couverture indique" Nouvelles", ce sont bien six monologues , destinés à être joués, qui sont regroupés sous le titre Le saut.
Autant vous le dire d'emblée, je n'ai pas accroché totalement à ces six textes,probablement parce les indications de mise en scène rappellent constamment la nature véritable de ces textes et que le théâtre lu n'aura jamais la même force que le théâtre joué. Nonobstant, nous retrouvons ici les thèmes chers à Anna Enquist: la supériorité de la musique sur les mots : "Quand on ne peut pas parler, il faut écouter de la musique. la musique parle sans les mots. Un morceau d emusique peut exprimer des sentiments qui sont trop vagues ou trop douloureux pour être pris au piège des mots. Ou trop terribles.", la seconde guerre mondiale, situation extrême et ses conséquences sur le comportement des gens ordinaires, la lente descente dans la folie...
Par contre, nouveauté, Anna Enquist fait preuve dans la premier texte d'un humour vachard et totalement irrévérencieux vis à vis de Malher. Reprenant la figure emblématique de la femme artiste étouffée dans l'oeuf par le pouvoir masculin, à savoir Alma Malher qui devra mettre sous le boisseau son talent de compositrice pour obéir à son génie de mari, Enquist, s'appuyant sur des faits historiques (la lettre de vingt pages dans laquelle le compositeur la somme de ne se consacrer qu'à lui, si elle décide de l'épouser !) éclaire d'un jour nouveau la situation, la montrant nettement moins caricaturale et plus complexe. Quant aux descriptions physiques de Malher, elles sont tout à fait réjouissantes ! Un recueil à emprunter rien que pour ce texte !
Quant à la quatrième de couverture, une nouvelle fois, elle vous permet en quelques minutes de connaître le déroulement quasi complet des six textes (soupir !).
Le saut, Anna Enquist, Pays-bas, 2003, Actes Sud, 2006.Traduction de Annie Kroon.
11/08/2009 | Lien permanent | Commentaires (9)
Chasse spleen chocolaté mode d'emploi
Répartissez votre pâte à brownies préférée* dans six ramequins de taille identique.* Glissez au centre de chaque ramequin un carré de chocolat. Mettez au réfrigérateur et oubliez quelques heures, le temps de faire une balade entre deux averses, prendre un bain et/ou lire ce recueil de chroniques rigolotes que tout le monde a lu et qui vous a fait signe à la médiathèque l'autre jour.
Préchauffez le four. Enfournez le(s) ramequin(s). Surveillez comme le lait sur le feu : il ne faut surtout pas que ce soit trop cuit. Sortez du four. Dégustez en vous brûlant (un peu ) les doigts, ça fait partie du plaisir et si vraiment il fait trop moche, allumez quelques bougies ! Enjoy !
* à défaut regarder ici ou ailleurs !
**Mission impossible chez moi ! J'en ai donc déniché à un euro pièce chez C*s*.
15/07/2012 | Lien permanent
Les oreilles de Buster...en poche
"Le mensonge ne se laisse pas noyer dans l'amour."
En apparence Eva, cinquante six ans , mène une vie paisible , vie qu'elle partage avec Sven et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Le cadeau d'un journal intime que lui fait sa petite-fille va néanmoins chambouler de fond en comble cette vision car elle l'avoue ex abrupto en le rédigeant le soir: Eva a tué sa mère.
Revenant sur son passé, la quinquagénaire revit les émotions d'alors et nous offre un portrait de femme pugnace et tenace mémorable, oscillant entre cruauté et sensibilité extrême.
Une narration qui, en outre, ménage des surprises quasiment jusqu'à la fin ! Vite, passez un excellent moment avec Eva !
13/01/2013 | Lien permanent | Commentaires (11)
#LeMangeurDeCitrouille #NetGalleyFrance
" Je n'avais jamais su faire qu'une seule chose: me donner tout entière. A présent, il ne me restait rien à donner."
Trois mariages et six enfants plus tard, une femme que son dernier époux, volage et manipulateur, vient de contraindre à un avortement et à une stérilisation, ouvre enfin les yeux devant l'inconduite cruelle de ce dernier.
Tout dans ce roman est choquant : la manière dont son père parle de la narratrice à son futur mari comme si elle n'était pas là, la façon dont la traite le psychiatre supposé soigner sa dépression... Face à tant de violence larvée, la narratrice perd pied.
Un constat glaçant, écrit au début des années 60 , qui laisse une impression de profond malaise.
Une réédition Denoël 2018.
15/05/2018 | Lien permanent | Commentaires (3)
#RichesseOblige#NetGalley
"Il suffisait d'avoir lu Balzac, Zola ou Maupassant pour ressentir dans sa chair que ce début de XXIe siècle prenait des airs de XIX e."
Découvrant par hasard qu'elle est apparentée à une riche famille d'industriels, Blanche mère célibataire et , suite à un accident "coléoptère boiteux", va mener l'enquête et ainsi croiser le destin d'un de ses ancêtre, Auguste qui ,comme elle, faisait un peu tache dans la lignée.
En effet, ce jeune idéaliste avait reconnu comme sien l'enfant de celui qui avait été acheté pour le remplacer au service militaire (d'une durée de 9 ans!) et était mort à la guerre de 1870.
Grâce à ses amis hauts en couleurs et aux technologies modernes, Blanche va en quelques clics élaguer les branches de cet arbre généalogique de cette famille sans scrupules, où le seul langage qui se parle est l'argent.
Avec le talent et l'humour qu'on lui connaît, Hannelore Cayre alterne les périodes historique ,sans jamais perdre son lecteur en route, pour mieux lui signaler les similitudes sociales existant entre le XIX et le XXI e siècles.
Roman engagé, brassant des thèmes éclectiques (économiques, artistiques, féministes, écologiques...), Richesse oblige est un fabuleux pied de nez au dieu Argent , pied de nez dont on adorerait qu'il devienne réalité.
Un roman enthousiasmant qui file illico sur l'étagère des indispensables !
Éditions Metailié 2020
De la même autrice: clic
Cuné adore: clic !
Ai felle est aussi enthousiaste ! : clic
05/03/2020 | Lien permanent | Commentaires (5)
Dans la famille Mitford, je demande Nancy !
"Le jour de leur mariage, les jeunes couples chics se retirent dans leur propriété à la campagne et on ne les revoit plus à Paris avant qu'ils aient eu six enfants. Les Françaises sont très robustes et cela leur prend rarement plus de six ans-Moins si naissent des jumeaux." Le ton est donné !
Celui qui utiliserait les chroniques Une anglaise à Paris dans un but documentaire ne serait pas au bout de ses surprises.Nancy Mitford ne prétend d'ailleurs pas faire oeuvre de journaliste mais affirme que les Anglais ( à qui ces textes étaient destinés) "me considèrent comme leur fournisseuse principale en contes de fées."
Mai 68, raconté par elle devient une sorte de tragi-comédie, Nancy déclarant par exemple "j'ai des tas de bouteilles de champagne et plus d'eau minérale , alors si l'eau du robinet vient à manquer Marie et moi serons ivres du matin au soir. quel tableau !".
"En présence de Nancy, personne n'osait partir avant elle de peur d'être la victime de son humour caustique et souvent cruel" a confié sa soeur Déborah au traducteur et préfacier Jean-Noël Liaut qui nous présente d'autres facettes de la chroniqueuse et romancière: amoureuse d'un homme politique français volage,Nancy jouait un peu les Schéhérazade pour conserver son intérêt.
Un recueil parfois inégal mais dont on sort le sourire aux lèvres.
Je lui ai néanmoins préféré ceci !
23/05/2008 | Lien permanent | Commentaires (6)
Taguéeda tsoin tsoin
Taguée !
Bellesahi m'a taguée ! Alors voilà il faut...
Ecrire le lien de la personne qui nous a tagué
Préciser le règlement sur son blog
Mentionner six choses sans importance sur soi
Taguer six autres personnes en mettant leur lien
Prévenir ces personnes sur leur blog respectif
Roulement de tambour :
1/ je suis tellement frileuse que je dors parfois avec deux bouillottes remplies de noyaux de cerises.
2/Inversement,je dors parfois la fenêtre ouverte alors qu'il fait très froid (faut pas chercher à comprendre).
3/Plus ça vient , moins j'aime conduire.
4/Sije conduis, il faut que ça avance. D'ailleurs, unjour de blocage de l'autoroute par les routiers,j'ai préférégarer la voiture sur un parking et rentrer à pied .
5/Je viens (enfin) de ranger (une partie) de mes livres.
6/Parla même occasion , j'ai rapatrié sur une étagère les différentespiles constituant ma PAL (éparpillées un peu partout dans la maison).Le rayon était plein, ça m'a filé le bourdon...
Au tour de Cuné, N-talo, Clarabel, Ptitlapin, Fashion et Katell !
07/02/2008 | Lien permanent | Commentaires (16)
les vacances d'un serial killer...en poche
"Rien que lui et les méduses. Ces bestioles, ça pique, mais au moins ça ne cause pas."
Veules, veilléitaires et vachement humains , tels sont les membres de la famille Destrooper que nous allons suivre en villégiature sur les bords de la Mer du Nord à Blankenberge, en Belgique. Dès le départ les catastrophes s'enchaînent et ils ont tôt fait de perdre en route leur porte-feuille et la grand-mère, "vieille carne" increvable. Mais la mamie n'a rien d'une chiffe molle et elle va bientôt entraîner toute sa petite famille dans une spirale de violence désinhibée et folledingue. Nous sommes ici à la croisée des Bidochon et des Simpson dans une farce qui flirte avec le grand guignol (une main gêne pour fermer un couvercle, adieu la main !). On aime ou on déteste , pas de demi-mesure !
Sur des airs d'Annie Cordy, Nadine Monfils nous entraîne dans une cavalcade effrénée, croquant le détail qui tue (les chaussettes blanches, soigneusement remontées) mais peignant aussi ,entre deux enterrements dans le sable ,une Mer du Nord pleine de poésie. On sent la jubilation de cette écriture qui s'emballe et on sort de là un peu étourdi mais ravi !
23/06/2012 | Lien permanent