Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Bernadette a disparu

Bilan du mois

Deux films , très différents par l'esprit mais avec des avis extrêmement mitigés:

*Paulette,  mamie indigne qui, après avoir connu des jours meilleurs, va tirer son épingle du jeu en montant un commerce de space cakes dans une cité craignos. La gouaille de Bernadette Laffont ne parvient pas à contrebalancer le climat nauséabond créé par toutes les insultes racistes  que son 20395900.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgpersonnage balance toutes les trois minutes.

*Dans le genre, on les arnaque ou on les vole pour survivre, en plus trash mais shameless-saison-1.jpgnettement plus réjouissant , je préfère largement la série Shameless. Au moins, il y est question de solidarité familiale, au moins au sein des enfants, et ce toutes couleurs confondues.

 

 

*Grand central. Si j'ai aimé la présentation quasi clinique du travail dans la centrale, s'opposant aux grandes tablées chaleureuses et fraternelles des ouvriers après le boulot, je n'ai pas cru une seconde à l'histoire (d’amour ? de sexe ? ) entre les deux personnages principaux. Adam , torse nu et Eve en mini short ont beau se balader dans des décors champêtres, tout ceci reste engoncé et il manque à Léa Seydoux en particulier toute la folie qui faisait la grâce d'une Béatrice Dalle dans 37,2° le matin par exemple.à trop vouloir trop contrôler, on ne laisse rien passer, ni sentiment, ni aspect charnel.20534616_20130702111026946.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg
Dans un genre beaucoup plus réussi, on pourra toujours relire le roman dont se sont largement inspiré les scénaristes( clic ).
 Ps:Olivier Gourmet est comme d’habitude parfait dans un rôle d'ouvrier leader au bout du rouleau.

 

Lire la suite

Rosalie Blum, II, Haut les mains, peau de lapin

Aude, ne va plus à l'université et glande avec un peu de mauvaise conscience en compagnie de son Kolocataire, encore plus fauché qu'elle et toujours entre deux projets de numéros de cirque foireux. Les journées sont monotones ausi quand Rosalie Blum, sa tante, demande à la jeune fille d'espionner un homme qui la suit, c'est avec enthousiasme  qu'Aude et ses amies Cécile et Bernadette se lancent dans l'aventure.
Camille Jourdy montre très bien cette paresse qui englue son héroïne, procrastinatrice de première, qui comate devant la télé plutôt et "oublie" systématiquement les rappels de la vie quotidienne.51TGdZ6haTL._SL500_AA300_.jpg
Les dessin fourmillent de détails et ceux qui occupent une pleine page sont de parfaits petits tableaux du quotidien, salon encombré, marché miteux, paysages de banlieue, qui prennent ici une dimension poétique et tendre. On en redemande ! Alors que celui-ou celle- qui a emprunté le tome 1 à la médiathèque se dépêche , bon sang de bois !

Il y avait (très ) longtemps que je n'avais pris un tel plaisir à lire et  à admirer une BD !

Rosalie Blum, tome II, Haut les mains , peau de lapin, Camille Jourdy, Actes Sud bd 2008.

Emprunté à la médiathèque.

Plein de liens chez Theoma !

Lire la suite

Avoir un corps

"Ce qui me plaît, je crois, c'est l'inconnu, c'est que le corps nous guide là où on n'imagine pas aller."

"Le projet de ce livre est né des nombreux échanges et du travail réalisé avec la chorégraphe Bernadette Gaillard". Il a dû y avoir transmutation des univers tant ce texte qui explore le corps féminin de l'enfance à la plénitude de la féminité est plein de grâce et d'allant.Brigite Giraud, tout en nous narrant la vie de son héroïne la confronte aux joies mais aussi aux douleurs de l'existence et ceci avec une grande sensibilité mais toujours sans pathos.brigitte giraud
En la lisant, je ne pouvais m'empêcher de penser à un texte paru en 1975, Les mots pour le dire , de Marie Cardinal qui fut un véritable choc pour beaucoup de femmes à cette époque, quel que soit leur âge. Enfin les femmes avaient un corps, enfin on nous parlait des règles, de l'avortement, parfois crûment ,mais toujours avec une exigence de vérité.brigitte giraud

Si les projets sont totalement différents (le roman autobiographique de Marie Cardinal,  est très lié à la psychanalyse ), ils nous permettent de voir l'évolution des thèmes et les déplacements qui se sont opérés pour les femmes françaises : ce n'est plus l'enfant non désiré qui est problématique mais le désir d'enfant.
Deux tonalités très différentes mais deux grands textes. j'attends avec impatience un roman qui se penche avec autant de talent sur les quinquas...

ps: quoiqu'en dise la 4ème de couverture écrite par Josyane Savigneau, L'inédit de Marie Cardinal (qui vient de sortir en poche) est tout à fait dispensable.

Antigone et Clara m'avaient donné envie...

Sylire vient d'en parler.

Le billet du Petit carré jaune, celui de Mirontaine

 

 

Lire la suite

Oubli

marquepage7/Tous les marque-pages que j’ai acheté ayantmystérieusement disparu, j’improvise donc avec ce que j’ai sous la main :encart publicitaire, échantillons trouvés dans les magazines, notice demédicaments, livre plus fin dans le pire des cas.

Merci à Hélène d'avoir signalé mon oubli, je ne suis pas la reine du copier/coller...

Lire la suite

21/07/2006 | Lien permanent

Bilan de juillet

Bonne pioche:

*Sur pluzz, (parce qu'à onze heures la poule cathulu dort si elle est devant la télé) l'amour, la mort, les fringues, des castings de comédiennes jouent , parfois à la suite, parfois en melting pot les mêmes textes. Les âges sont différents ainsi que la notoriété et le talent... C'est toujours très intéressant de voir, surtout à la suite, les nuances d'interprétation qu'on peut apporter à un même texte. Réjouissant et émouvant. Une Bernadette Laffont épatante.

clic pour voir le spectacle en entier !

* Case sensitive, un duo comme on les aime, le talent britannique en plus. Adapté de deux romans de Sophie Hannah que je ne connais pas. Prenant.3446730_3_445d_simon-waterhouse-darren-boyd-et-olivia_37586bc6f33a2d2358235cf3a37c396b.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Des saumons dans le désert. Rien que pour Christine Scott Thomas qui, en directrice du service de presse du premier ministre britannique mène tout le monde à la baguette (y compris sa famille) et  fend  la foule à coups de sac si nécessaire ! De l'humour et de la romance, un tantinet trop de mysticisme à mon goût.


 * Quand je serai petit. Un film de et avec Jean-Pierre Rouve, pas toujours abouti mais plein de sensibilité et d'émotion, tout en retenue. Un Benoît Poelvoorde apaisé et la région de Dunkerque magnifiée.


 Et enfin, découvert grâce à Cathy et Laurent Nus et culottés, (deuxième saison) deux drôles de loustics qui se lancent à chaque fois un défi , (premier de cette saison : manger un chocolat avec le roi des Belges), qui partent nus et sans argent mais avec trois caméras, leur capital sympathie et leur bonne humeur. Il leur faut donc se vêtir, se déplacer et c'est l'occasion de rencontrer toutes sortes de gens. Ne pas louper le deuxième volet jeudi sur France 5 !  NB:Pour les pudibonds, leur attributs sont masqués par une feuille de vigne !

1er épisode: clic

PS: dans la précipitation, ce blog a oublié le sept juillet de fêter ses sept ans!:)


Lire la suite

Qui vit avec nous ?

Le premier roman de Jodi Compton, La 37 ème heure, met enscène un personnage appelé  à devenirrécurrent, la détective SarahPribek, inspectrice à la brigade des personnes disparues  àMinneapolis.9782848930428
Cettefois, la personne ayant disparu  étant son mari et collègue Shiloh,la voici passée de l'autre côté de la barrière, à même deressentir les affres et les angoisses des proches des disparus.
Surun thème classique : vous ne connaissez pas vraiment celui que vousavez épousé, l'auteure sait renouveler le genre,distillant savammentles informations sur le mari mais aussi sur l'inspectrice.
Elleentrecroise l'enquête proprement dite avec la vie professionnelle etprivée de son inspectrice et l'on avance avec plaisir ,récoltant lesindices,discrets ou pas, tant sur Sarah que sur Shiloh.
On peutjuste regretter quelques rebondissments superflus et/ou maladroits etune fin télescopée, mais un policier qui utilise le mot "sycophante"*ne saurait être totalement mauvais...

* dans l'Antiquité c'était un délateur professionnel;ici il  est traduit par "mouchard".

Lire la suite

Un grand moment de solitude

Alléchée par une entrevue de l'auteure avec le beau Vincent Josse de France Inter, alléchée par tout plein d'articles dans la presse, j'ai  d'un clic commandé Le remplaçant d 'Agnès Desarthe.51w01JKWR2L._SL500_AA240_.jpg
J'ai lu le livre.
Sans déplaisir.
Sans plaisir non plus.  Jusqu'au bout de  ces 87 petites pages.
Le style m'a paru plat, l'histoire insipide et pourtant ce grand -père remplaçant du grand-père génétique disparu dans les camps, il ya avait de quoi faire . Mais non, tout est figé, comme si l'auteure avait tenu ses sentiments à distance. Ou alors c'est moi qui  n'ai rien compris .  Au choix.

L'avis de Clarabel.

Lire la suite

Les joies de la famille

"Les joyeux mensonges font les jolis rêves."

Comme le tramway, autrefois disparu, réapparaissant aujourd’hui-"L'homme moderne  revenait de ses errements"-trente ans après un départ mal vécu par son cadet, Fabrice, le frère prodigue aux multiples vies , revient à Toulouse. L'occasion de renouer, prudemment, des liens au fil des stations de la ligne de tram que les deux hommes ont empruntée.pascal dessaint
L'occasion aussi d'évoquer des thèmes chers à Pascal Dessaint , les relations entre l'homme et la nature, les mœurs particulières des oiseaux, et d'avoir(enfin !) des nouvelles d'un vieil ami autrefois policier à Toulouse.
Texte de filiations réelles et imaginaires , à la fois dense (29 page ) et raisonnablement optimiste, Les joies de la famille joue sur la polysémie du titre et nous procure un grand bonheur de lecture. Du grand Dessaint en petit format !

Distribué gracieusement dans les agences du tramway de Toulouse mais aussi en téléchargement ici !

Merci à l'auteur qui a fait rouler le tram de Toulouse jusque dans le Nord  !

Lire la suite

24/06/2014 | Lien permanent

Muléum

"Il est beaucoup plus facile de donner des conseils et des impulsions aux autres que d'avoir des réflexions sensées et ingénieuses sur sa propre vie."

Toute sa famille ayant disparu dans un accident d'avion, Julie, dix-huit ans décide de se suicider. Mais le destin semble s'acharner et Julie survit, voyage autour du monde et , évidemment retrouve goût à la vie.
L'argument est mince, prévisible mais ce qui fait tout le charme de ce roman qu'on ne peut lâcher est la vision particulière des moindres faits de la vie quotidienne de l'héroïne qui constate par exemple : "j'ai exploité sexuellement le meilleur patineur du monde pendant quatre jours.
Ce serait du plus bel effet sur un CV."erlend loe,roman norvégien
Ou s'achète "un puzzle marronnasse et mochissime" et affirme:" Dix euros, j'ai payé. Certainement l'un des enfers les moins chers qu'on puisse avoir pour de l'argent." Un ton original et un humour ravageur du fait du décalage entre ce que Julie écrit dans son journal et la réalité qu'on peut deviner par bribes entre les lignes. Un roman au rythme échevelé et qu'on ne lâche pas !

Le billet tentateur de Clara !



 

Lire la suite

Malo de Lange, fils de Personne

"Mais si je n'aidais que les saints, je serais au chômage, comme disait Jésus à son papa."

Malo de Lange poursuit ses aventures et, de déguisements en mauvaises rencontres, échouera dans l'enfer du bagne de Brest, ce qui nous vaudra au passage l'explication du juron si cher au capitaine Haddock.marie-aude murail
Il aime aussi et ses amours sont bien évidemment contrariées car son rival n'est autre que le fils du préfet de police.
Un pied chez Dickens et l'autre chez Vidocq, l'inspiration de Marie-Aude Murail ne s'essouffle pas et nous donne un roman plein de pittoresque mais où les sentiments sont un peu moins présents. On ne s'ennuie pas une minute même si l'effet de surprise a disparu. Un roman confortable et qui tient toutes ses promesses !

Malo de Lange, fils de personne, Marie-Aude Murail, Ecole des Loisirs 2011, 243 pages qui fleurent bon l'arguche !

Lire la suite

Page : 1 2 3 4 5 6 7