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21/02/2013

L'art difficile de rester assise sur une balançoire

"Trop de béatitude appelle la baffe ; c'est peut être bien fait pour moi. "

Vlan ! Pauline qui menait une vie parfaite entre mari idéal et enfants modèles se prend un grand coup de réalité en pleine figure quand son époux la quitte . Pour sa meilleure amie, tant qu'à faire. Du cliché banal et douloureux (mais la vie ressemble souvent à ce type de tautologies) qui va la laisser sonnée.
Seul conseil donné par sa mère, psychiatre renommée : une stratégie d'évitement qu'elle va mener de manière jusqu'au boutiste, allant jusqu'à prétendre que son ex-mari est mort. Mais ce dernier s'évanouit dans la nature pour de vrai...emmanuelle urien,divorce
Dévoré d'une seule traite ce roman très fluide et agréable à lire (car on y retrouve l'écriture inventive et imagée d'Emmanuelle Urien) m'a pourtant laissée une impression mitigée.
Je n'ai en effet éprouvé pas beaucoup de compassion ni de sympathie pour celle qui se définit elle-même comme " une petite-bourgeoise désoeuvrée repliée sur l'échec de son couple  ", peut être parce qu'autour de moi je connais beaucoup de femmes qui, à la douleur d'être quittée, doivent ajouter en outre de graves problèmes économiques.
Par ailleurs, le récit ne cède pas à la tentation d'un virage vers une version plus noire qui aurait été, à mon avis, nettement plus intéressante, car plus radicale. Il n'en reste pas moins que j'ai apprécié  l'analyse fouillée des sentiments de cette femme et le récit de son évolution vers une possible renaissance.

Le billet de Françoise Guérin : clic !

L'art difficile de rester assise sur une balançoire, Emmanuelle Urien, Denoël 2013, 217 pages piquetées de marque-pages.

 

 

Commentaires

Finalement, tu as aimé, même si le personnage principale t'a agacée, c'est ça ?

Écrit par : Melanie B | 21/02/2013

Je crois avoir écrit principale au lieu de principal.

Écrit par : Melanie B | 21/02/2013

Je verrai si je le trouve à la bibliothèque.

Écrit par : Aifelle | 21/02/2013

C'est la mode des titres longs et bizarres en ce moment. Une petite-bourgeoise désœuvrée repliée sur l'échec de son couple? Je ne peux pas dire que ça me fasse terriblement envie... C'est vrai que d'Emmanuelle Urien, on attend quelque chose de plus corsé!

Écrit par : Gwenaëlle | 21/02/2013

Ah bon, mince !

Écrit par : clara | 22/02/2013

e comprends trop bien ta remarque, oui dans la classe moyenne le divorce est toujours une épreuve économique pour la femme parfois pour l'homme aussi
Tu ne me donne spas trop envie de lire ce roman

Écrit par : luocine | 23/02/2013

Je viens à peine d'en commencer la lecture mais j'ai déjà un peu du mal à le poser. Outre le plaisir de retrouver l'écriture d'Emmanuelle Urien, je goûte à cette ironie inventive qui est présente à chaque page. Toujours le chic pour les formules qui font mouche. Du coup, mon exemplaire est déjà hérissé de petits post-it. :-)

Écrit par : Françoise | 25/02/2013

Melanie, oui !:)
Aifelle, il devrait te plaire!:)
Gwen ,un changement d'univers radical!:)
Clara, tu es plus enthousiaste que moi, c'est bien !:)
Luocine, c'est aussi une manière plus légère d'envisager les faits.
Françoise, je l'ai lu d'une traite, je comprends tout à fait !:)

Écrit par : cathulu | 27/02/2013

Bonjour Cathulu,
je l'ai terminé au petit matin et voici mon billet, écrit à l'aube :
http://motcomptedouble.blog.lemonde.fr/?p=2250
Bon dimanche !

Écrit par : Françoise | 03/03/2013

Merci , Françoise et bon dimanche à vous aussi !

Écrit par : cathulu | 03/03/2013

Les commentaires sont fermés.