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La grâce des brigands
"Cette dernière passion, ça ne faisait pas un pli, l'entraînerait loin de Lapérouse, puisque les livres servent, comme on le sait, à s'émanciper des familles asphyxiantes."
Maria Christina Väätonen, qui s'est auto-attribué le titre de vilaine sœur, a quitté son grand Nord et sa famille étouffante dès seize ans pour s'installer à Santa Monica . Quand le roman commence, le 12 juin 1989, elle reçoit un coup de fil de sa mère qui va la faire revenir sur son passé et sur la manière dont, dans les années 70, elle est devenue une très jeune écrivaine à succès.
Quel bonheur que ce livre ! Un je ne sais quoi m'avait toujours retenue dans mon appréciation des précédents romans de Véronique Ovaldé mais ici toutes les restrictions ont été balayées !
Le premier chapitre qui explique l'inclination de l’héroïne pour ce quartier de Los Angeles où elle habite est une pure merveille ! Nous sommes avec elle en train de siroter des sangrias, de sentir le vent frais qui vient des jardins... et ce sera comme cela tout le long du texte car Ovaldé a un don visuel certain. Cet éloge sensuel fonctionne d'ailleurs en contrepoint de la liste sèche et pleine de rigueur de "La vulgarité selon Marguerite Richaumont", la mère de l'héroïne. Les titres des chapitres , "L'encombrant désespoir des fillettes", " Mettre le bras entier dans un trou d'alligator", le style, plein de cette Grâce des brigands vantée dans le texte, font de ce roman d'émancipation féminine une pure merveille, jamais pesante, où les épreuves sont racontées avec justesse, sans auto-apitoiement et avec toujours une pointe d'humour. Une écrivaine qui a atteint une aisance dans l'écriture que nombre de ses confrères lui envieront !
Un grand coup de cœur, constellé de marque-pages, et qui file d'un seul coup d'un seul sur l'étagère des indispensables !
La grâce des brigands, Véronique Ovaldé , l'olivier 2013, 284 pages de bonheur !
Ps: ne pas lire la 4 ème de couv' qui en dit beaucoup trop !
26/08/2013 | Lien permanent | Commentaires (24)
La grâce des brigands...en poche
"Cette dernière passion, ça ne faisait pas un pli, l'entraînerait loin de Lapérouse, puisque les livres servent, comme on le sait, à s'émanciper des familles asphyxiantes."
Maria Christina Väätonen, qui s'est auto-attribué le titre de vilaine sœur, a quitté son grand Nord et sa famille étouffante dès seize ans pour s'installer à Santa Monica . Quand le roman commence, le 12 juin 1989, elle reçoit un coup de fil de sa mère qui va la faire revenir sur son passé et sur la manière dont, dans les années 70, elle est devenue une très jeune écrivaine à succès.
Quel bonheur que ce livre ! Un je ne sais quoi m'avait toujours retenue dans mon appréciation des précédents romans de Véronique Ovaldé mais ici toutes les restrictions ont été balayées !
Le premier chapitre qui explique l'inclination de l’héroïne pour ce quartier de Los Angeles où elle habite est une pure merveille ! Nous sommes avec elle en train de siroter des sangrias, de sentir le vent frais qui vient des jardins... et ce sera comme cela tout le long du texte car Ovaldé a un don visuel certain. Cet éloge sensuel fonctionne d'ailleurs en contrepoint de la liste sèche et pleine de rigueur de "La vulgarité selon Marguerite Richaumont", la mère de l'héroïne. Les titres des chapitres , "L'encombrant désespoir des fillettes", " Mettre le bras entier dans un trou d'alligator", le style, plein de cette Grâce des brigands vantée dans le texte, font de ce roman d'émancipation féminine une pure merveille, jamais pesante, où les épreuves sont racontées avec justesse, sans auto-apitoiement et avec toujours une pointe d'humour. Une écrivaine qui a atteint une aisance dans l'écriture que nombre de ses confrères lui envieront !
Un grand coup de cœur, constellé de marque-pages, et qui file d'un seul coup d'un seul sur l'étagère des indispensables !
11/05/2014 | Lien permanent | Commentaires (11)
De grâce et de vérité
"Sacré fardeau que de porter une moitié de personne."
Parce que j'avais bien aimé d'autres romans de Jennifer Johnston, parce que j'avais envie d'une lecture facile, d'une lecture confortable, je me suis offert De grâce et de vérité. ...
Attention: exceptionnellement ce billet comporte de nombreuses révélations.
De retour après une tournée théâtrale triomphale , Sally découvre que son mari veut la quitter. Elle analyse la situation et se rend compte que ce qui manque à leur couple c'est de partager un secret. Dès lors, elle n'aura de cesse de découvrir qui est son père, ce que sa mère lui a toujours caché et ne pourra jamais lui révéler puisqu'elle s'est suicidée. Elle va donc aller poser la question à son évêque de grand-père, qui finira par lui confier une confession écrite. La réponse est dans la question.Vu l'ampleur des dégâts, on pourrait s'attendre à une réaction à la hauteur des événements, mais non, Sally pleurniche un peu, rappelle l'époux volage et finalement se rend compte que "Oui. je pense que je peux faire front. Que s'est-il passé pendant mon sommeil ? Une sorte d'apaisement plein de bon sens ? Un massage des cellules grises ? Tu veux encore du thé ? " Quel flegme ! Elle devrait breveter son massage des cellules grises qui mettrait pas mal de psys au chômage ! En tout cas, Sally a un "beau" secret à offrir à son ex-futur époux qui lui remarque au passage que sa mère sera ravie de ce retournement de situation "..., elle n'a cessé de me harceler, elle détestait Marianna. Elle ne pouvait pas la supporter", Marianna étant la dernière maîtresse en date du cher époux. Notons au passage que belle-maman est aussi surtout pressée de se débarrasser de son rejeton qui s'est incrusté chez elle... Bref à coup de formules toutes faites "la vie continue", Jennifer Johnston nous entraîne au pas de charge vers un happy end de bon aloi, comme si elle voulait à tout prix se débarrasser de ces personnages et du pensum de ces 218 pages.
De grâce et de vérité, Jennifer Johnston, 10/18.
Florinette a nettement plus apprécié.
Je partage les restrictions de Kathel quant à la manière dont nous est présentée l'attitude de l'évêque.
Mango a été déçue aussi.
Clarabel est mitigée.
16/12/2009 | Lien permanent | Commentaires (13)
Katherine et les vaches
Découvert grâce à Libouli (merciiii !), ce clip qui associe les vaches et Katheriiiine !
Ps :Philippe, rase ta moustache et tu verras, la vache te fera un bisou ! (râpeux et baveux à la fois, ça surprend!)
16/10/2011 | Lien permanent | Commentaires (4)
Bonjour, veaux, vaches, couvées !
Un grand merci à Guillaume pour son opération "Masse critique", aux éditions du seuil et Hachette grâce à qui j'ai reçu deux superbes ouvrages !
15/06/2008 | Lien permanent | Commentaires (10)
Daniel Pennac et sa leçon d'ignorance
Grâce à Onee-Chan , j'ai découvert un très beau texte de cet auteur qui parle si bien de la lecture (clic).
Merci Onee -Chan !
18/05/2013 | Lien permanent
OUF !!!
Grâce toutes vos bonnes ondes et à mes menaces de sort , mon colis est apparu sur le... site de la poste !
Il est "Préparé pour en effectuer la livraison".
Hihi, prépare-toi swappeuse ! :D
12/05/2007 | Lien permanent | Commentaires (13)
Rentrée
Grâce au coup de fil que j'ai reçu ( ;D), aux SMS et grâce à vous aussi , ma rentrée a été plus douce. Je n'ai pas encore vumes stagiaires ( cette semaine, je ne verrai que des "têtes connues"),mais mes collègues ont souligné que j'avais le sourire !
Hé oui,en plus, j'ai reçu un cadeau surprise de la part de quelqu'un quim'avait entendu rechigné à la dernière réunion contre la date de larentrée...Tout arrive !
29/08/2006 | Lien permanent | Commentaires (3)
ô joie, ô bonheur !!!
01/09/2007 | Lien permanent | Commentaires (19)
Tiens ma collec s'agrandit !
Grâce à Maijo, qui m'a gâtée ici, j'ai réactivé ma collec' de noms de rues et ajoute donc aussi
*La rue Tartifune (Pornic, Loire Atlantique) , envoyée par la Guyane délivre;
*La rue Schtroumpf, et la rue Petit Spirou (Bruxelles),envoyées par Flying Poppies
Et vous, qu'avez-vous trouvé comme nom curieux, insolite, poétique ?
19/08/2007 | Lien permanent | Commentaires (26)