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30/04/2010

Les enfants de la nuit

"Cette série de meurtres est un don que vous fait la vie.."

Trois ans après l'assassinat de Madeleine, la femme de sa vie- mais il s'en était rendu compte trop tard-, l'architecte Nicholas Newman va se trouver mêlé à une série de meurtres qui sont tous  liés au le passé de Madeleine, passé auquel il n'a jamais daigné s'intéresser et qui a à voir avec un mystérieux institut où ont eu lieu des expériences nazies particulièrement atroces.Bien qu'il renâcle, car ce personnage n'a rien de sympathique et ne nie pas sa part d'ombre, Nicholas va entreprendre d'élucider le mystère et de marcher vers la rédemption.41qfJ9kVr2L._SL500_AA300_.jpg
Les enfants de la nuit est un roman qui m'a doublement mise mal à l'aise. D'une part à cause du thème évoqué et d'autre part parce que le narrateur, qui n'est pas donné comme "chevalier blanc", n'offre pas au lecteur de "planche de salut" à laquelle se raccrocher. L'ambivalence est au coeur de ce roman  et même si le récit fait a posteriori par le narrateur m'a parfois agacée car il se tait alors qu'il devrait questionner, la tension est telle que je n'ai pu décrocher et que j'ai lu ce roman comme en apnée. Une expérience fortement déstabilisante.

Les enfants de la nuit, Frank Delaney, traduit de l'anglais par Hubert Tézenas, Le cherche-midi 2010 , 560 pages .

L'avis de Cécile.