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08/06/2010

Les veuves d'Eastwick

"Pour revoir la scène de notre fleur de l'âge."

Trente ans après, Les sorcières d'Eastwick sont devenues Les veuves d'Eastwick et reviennent sur les lieux de leurs forfaits, nettement moins séduisantes  et avec des pouvoirs affaiblis. A leur actif autrefois, sexualité débridée et mort provoquée par leurs incantations. pas sûr que leur retour soit apprécié par les autochtones...31OPyJsEFYL._SL500_AA300_.jpg
Ultime roman de John Updike, Les veuves d'Eastwick souffre dun début laborieux. Certes les voyages en Egypte et en Chine permettent d'enviasger la mort sous des formes différentes mais on a parfois l'impression de lire un guide de voyage en à peine moins ennuyeux. Passé ces trente premières pages ,on se laisse enfin charmer par ces sorcières qui ont vieilli mais n'ont rien perdu de leurs fortes personnalités. C'est l'heure des bilans et même si certaines se voilent la face, il n'est guère brillant. Tout à leur envie de liberté, ces femmes ont négligé leurs enfants et une seule sorcière essaiera de combler le fossé qui s'est creusé entre sa fille aînée et elle.
Le propos est sombre, sans concessions, on s'est bien amusé mais les temps ont changé  et les sorcières , à l'image des Etats-Unis, ont perdu de leur superbe. Updike les décrit de manière lucide et presque cruelle ces femmes riches ou moins riches mais jouissant d'une liberté confortable.
Des pages explicatives techniques alourdissent parfois le propos et l'on sort de ce roman inégal un peu désenchanté mais néanmoins ravi d'avoir retrouvé Alexandra, Jane et Sukie.

 

Les veuves d'Eastwick, John Updike, Seuil 2010, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Claude et Jean Demanuelli, 349 pages.

 

23/07/2009

Jour de fête à l'hospice

Premier roman de John Updike,(dont javais déjà lu plusieurs romans il y a belle lurette (non chroniqués ici)), Jour de fête à l'hospice n' a pas su m'accrocher. J'ai trouvé la  narration pesante, alourdie par ces longs monologues intérieurs qui entravent l'action plus qu'ils ne la propulsent. L'idée était pourtant intéressante: celle de  confronter les pensionnaires d'un hospice de vieux au monde extérieur à l'occasion de la seule  journée de l'année où les personnes étangères à ce huis-clos forcé peuvent y faire une brève incursion. Unité de temps, de lieu mais les interrogations des pensionnaires m'ont paru superficielles et je ne me suis attachée à aucun d'entre eux.  Echec sur toute la ligne, tant pis !51Ppv2TRwhL._SL500_AA240_.jpg

Merci au Blog-o-book et aux éditions Robert Laffont

L'avis de Tamara, plus positif.