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24/11/2022

Transcription...en poche

"Est-ce qu'ils élevaient ces filles dédaigneuses dans un incubateur spécial quelque part ? "

Kate Atkinson dans Transcription continue d'explorer  la période de la 2 nde guerre mondiale , cette fois sous l'angle de l'espionnage. Son héroïne, Juliette Armstrong,  en apparence naïve, est recrutée par les services secrets britanniques pour participer au démantèlement de la cinquième colonne, ces sympathisants locaux du nazisme.kate atkinson
Rien de bien glorieux car il s'agit dans un premier temps de retranscrire leurs propos, souvent obscurs, voire ennuyeux. Tout cela paraît assez bon enfant jusqu'à ce qu'enfin, les événements s'emballent et que Juliette ne soit amenée à devenir une espionne comme elle le rêvait.
Entremêlant à son habitude avec virtuosité les époques, parsemant son texte de touche d'humour et nous gratifiant d'un revirement final assez efficace, Kate Atkinson, n'a pourtant pas réussi à me captiver comme elle le fait d'habitude.La tension dramatique n'est pas suffisamment efficace et l'intrigue un peu trop paresseuse à mon goût.

Gageons que ce n'est que partie remise ! J'attends déjà avec impatience les nouvelles aventures de Jackson Brodie.

22/01/2019

#Transcription #NetGalleyFrance

"Est-ce qu'ils élevaient ces filles dédaigneuses dans un incubateur spécial quelque part ? "

Kate Atkinson dans Transcription continue d'explorer  la période de la 2 nde guerre mondiale , cette fois sous l'angle de l'espionnage. Son héroïne, Juliette Armstrong,  en apparence naïve, est recrutée par les services secrets britanniques pour participer au démantèlement de la cinquième colonne, ces sympathisants locaux du nazisme.kate atkinson
Rien de bien glorieux car il s'agit dans un premier temps de retranscrire leurs propos, souvent obscurs, voire ennuyeux. Tout cela paraît assez bon enfant jusqu'à ce qu'enfin, les événements s'emballent et que Juliette ne soit amenée à devenir une espionne comme elle le rêvait.
Entremêlant à son habitude avec virtuosité les époques, parsemant son texte de touche d'humour et nous gratifiant d'un revirement final assez efficace, Kate Atkinson, n'a pourtant pas réussi à me captiver comme elle le fait d'habitude.La tension dramatique n'est pas suffisamment efficace et l'intrigue un peu trop paresseuse à mon goût.

Gageons que ce n'est que partie remise ! J'attends déjà avec impatience les nouvelles aventures de Jackson Brodie.

Cuné est déçue. Clic

13/11/2010

Parti tôt, pris mon chien #2

"Une justice ironique, une forme de jurisprudence pour laquelle Jackson avait une affection particulière."

Mères assassinées, mères sans coeur qui au contraire s'acharnent à ne pas mourir, enfants enlevés mais qui font preuve comme souvent chez Kate Atkinson d'une résilience sans ostentation, policiers véreux et au milieu de ce maelström vertigineux orchestré de main de maître par l'auteure, notre détective privé préféré, Jackson Brodie.
Jackson qui n'est nommé qu'à la page 50 et manque parfois se faire voler la vedette à la fois par le chien du titre et surtout  par une nouvelle venue, Tracy Waterhouse , formidable personnage de policière capable tout à la fois d'estourbir un malfrat d'un coup de sac à main (dûment lesté d'une torche de police il est vrai) que d'effectuer un bien curieux achat.
Kate Atkinson nous balade (dans tous les sens du terme !) entre 1975 et notre époque dans un Yorshire où plane l'ombre d'un tueur en série et où ses personnages se déplacent sans cesse pour revenir à leur point de départ : Leeds.61bndQI-VwL._SL500_AA300_.jpg
Une fois de plus l'auteure  se révèle la reine de la frustration, jouant avec virtuosité de l'attente du lecteur et de toutes les possibilités de manipulation que lui offre l'écriture. Péripéties, fausses pistes, le lecteur ne sent pourtant jamais perdu car Kate Atkinson excelle à se glisser aussi bien dans la peau d'une vieille actrice qui perd à la fois son porte-monnaie et ses mots , que dans celle d'un vieux policier tenaillé par l'idée de vengeance. Atkinson maîtrise totalement la forme de son roman ainsi que son style, parsemé de petites pépites d'humour (parfois noir), de remarques caustique et de citations. Qu'une vieille actrice se remémore des vers de Shakespeare, en particulier de La tempête, comme un écho de celle qui se déroule dans son crâne, n'a en soi rien d'étonnant mais qu'un homme supposé fruste en fasse autant avec des vers d'Emily Dickinson l'est déjà beaucoup plus ! Et c'est comme ça tout au long de ce roman jubilatoire où le lecteur se fait sans cesse berner et en redemande, ce que Atkinson a aussi prévu car tous les mystères ne sont pas forcément éclaircis...Un roman qui se dévore à toute allure !

Bravo à l'équipe éditoriale qui a réussi le tour de force d'en dire suffisamment pour donner envie sans pour autant révéler quoi que ce soit des multiples chausse-trappes de ce texte dans la 4 ème de couv' !

Bravo aussi à la traductrice , lsabelle Caron !

Kate Atkinson, Parti tôt, pris mon chien, Editions de Fallois 2010 , 388 pages épatantes !

16/11/2009

On a de la chance de vivre aujourd'hui

"Tina ne croyait pas en Dieu, ne croyait pas en grand chose au fond, hormis qu'il fallait être bon avec les petits enfants et les vieux chiens. les adolescents et les chats, elle n'en avait cure."

 

Huit nouvelles de Kate Atkinson, ça ne se refuse pas !

Et ça commence sur les chapeaux de roues avec un benêt nommé Franklin sur qui une certaine Connie va jeter son dévolu. Du coup le benêt envisage son avenir marital avec béatitude: "Il nageait dans le marais génétique des Kingshott comme une loutre heureuse caressée par le soleil."Mais très vite il basculera d'un monde à la Jane Austen , sa dulcinée étant dotée de soeurs  fort enthousiastes, à une atmosphère radicalement différente, pour le plus grand bonheur du lecteur. Le tout mené par une Kate Atkinson au mieux de sa forme  !41YgN0apRfL._SL500_AA240_.jpg

Deux nouvelles revisitent ensuite le mythe de la Génèse, de manière quasi poétqiue, voire pour la seconde sur un mode fantastique, déjà exploré par l'auteure dans son recueil Ce n'est pas la fin du monde, mais toujours avec un humour et une ironie mordante.
Comment réactualiser le thème de l'immaculée conception à la sauce british, c'est le propos de "La lumière du monde", propos fort réjouissant !La tonalité s'assombrit néanmoins avec "La guerre contre les femmes" où l'inexorable oppression des femmes du monde entier va de facto être comprise par leurs consoeurs britanniques...le tout sans pathos mais avec efficacité et émotion.
Les femmes âgées et en contrepoint les jeunettes qu'elles ont été il n'y pas si longtemps que cela ,nous valent deux nouvelles très différentes; l'une mélancolique, "Je ne suis pas  une Joan" l'autre plus acide, "L'amour à mort"mettant en scène une très jeune actrice, mélange de toutes ces Lolitas carburant avec entrain aux substances illicites  pour mieux oublier le monde factice dans lequel elles évoluent. Et les perdantes ne sont peut être pas celles qui brodent d'affreux coussins roses...
Bref, Kate Atkinson possède un talent ébourrifant, elle nous fait rire, nous émeut, nous fait réfléchir, le tout avec un bel entrain communicatif !
Un recueil qui va évidemment trouver sa place sur l'étagère des indispensables !

On a de la chance de vivre aujourd'hui, Kate Atkinson, traduit de manière pétillante par Isabelle Caron, Editions de Fallois.

06/11/2009

On a de la chance de vivre aujourd'hui

Personne ne m'avait prévenue et la suprise faut d'autant meilleure:  un recueil de nouvelles de Kate Atkinson m'attendait sur la table des nouveautés cet a9782877066952_1_v.jpgprès-midi!!!! Dire que la pluie avait failli me faire rebrousser chemin...

L'opus est mince, 150 pages, mais on ne va pas chipoter...

 

On a de la chance de vivre aujourd'hui, Kate Atkinson, Editions de Fallois, 18 euros.

Le site de l'auteure