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17/08/2010

Le royaume minuscule

"J'étais un ingrédient trempé à toutes les sauces."

La narratrice, jeune française vivant à Londres, ne supporte pas sa voix et peine à se faire une place dans un monde vaguement menaçant, auquel elle a du mal adapter les fluctuations de sa personnalité. Il lui faudra aménager un placard dans l'appartement de son compagon , Seymour, pour parvenir à se créer un Royaume minuscule où elle pourra écrire en toute sérénité et peu à peu s'intégrer au monde extérieur sans trop de perturbations.31g0a-9g3UL._SL500_AA300_.jpg
Il m'a fallu m'y reprendre à deux fois pour terminer ce premier roman.En effet, le début , comme indiqué par L'Ogresse, sent à plein nez le récit semi -autobiographique d'une drôlesse d'une trentaine d'années qui tente de nous faire passer pour passionnante sa vie quotidienne. Et puis, j'ai passé ce cap et je me suis positivement ré-ga-lée car même si sa narratrice est souvent agaçante, le style de l'auteur, original, plein de panache pour raconter les micro événements de la vie de son héroïne prend le dessus et l'on déguste ce roman plein d'inventions et de cheveux coupés en quatre qui, finalement , donnent le sourire !

Le royaume minuscule, Nataska Moreau, editions Léo Scheer, 2007, 282 pages acidulées.

Le billet de l'Ogresse qui m'avait donné envie, clic.