12/01/2009
"La maison semblait les essayer, puis les recracher comme s'ils avaient un goût amer."
1990. la découverte d'ossements humains devant l'Eglise des pas perdus va faire remonter le temps à Catherine King, propriétaire du domaine, ainsi qu'à son amie depuis près de 70 ans, Maria Diamini.
Cette amitié,jugée choquante dans l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid, a survécu à tous les obstacles car un lien mystérieux semble unir les deux femmes.
Riche en rebondissements, le roman bénéficie d'une structure très maîtrisée et d'une écriture sensuelle qui célèbre la terre.
Jamais didactique, effleurant parfois le fantastique, Rosamund Haden nous peint un portrait très chaleureux et optimiste de cette partie du continent africain et de ses habitants, ce qui m'a agréablement changée de la vision qu'en avait Doris Lessing. Mais il est vrai que la situation politique a évolué dans le bon sens et c'est tant mieux !
L'avis de Brize
L'avis de Laure
celui de Clarabel
Celui de Solenn qui vous mènera vers plein d'autres liens !
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : rosamund haden, l'eglise des pas perdus, afrique du sud, amitié féminine, noirs et blancs en couleurs, sont pugnaces les catherine !