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Rechercher : Lettre à Helga

à la vue à la mort

Une nouvelle couverture et une adaptation télévisée ce soir , scénario signé Françoise Guérin !

Loin des romans américains formatés,le premier roman policier de Françoise Guérin, A la vue , à la mort se joue des  conventions du genre et fait éclater la structure classique : mise en place, meurtre,enquête.
Quand le récit commence, deux meurtres ont déjà eu lieu mais l'événement le plus important est sans conteste que le Commandant et profileur Lanester, chargé de l'enquête ,est devenu soudainement aveugle.ALVALM-Nouvelle-couv-184x300.jpg
Cette cécité n'ayant aucune cause pathologique, Lanester va entreprendre, bon gré ,mal gré, une enquête sur lui même en commençant une analyse, tout en poursuivant le meurtrier en série qui a la charmante habitude d'énucléer ses victimes.
Rien de gore dans cette double enquête passionnante où l'on apprend au passage des trucs utilisés par les aveugles ainsi que quelques rudiments d'une technique de combat (ça peut toujours être utile). Autour de Lanester,évolue toute une faune de personnages pittoresques, que paradoxalement, ill n'apprendra à regarder que quand il sera aveugle...
Françoise Guérin écrit de manière fluide et nous fait partager son amour des mots.  Elle a su créer un univers et faire exploser les clichés du genre, c'est sans doute pour cela que son livre a remporté le prix du premier roman du festival de Cognac !

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à la trace

"-J'aurai peut être à choisir entre information et satisfaction: pas facile."

Une quadragénaire , bafouée par son mari et méprisée par son ado de fils, décide de prendre (enfin) sa vie en mains. Récit de l' émancipation d'une femme donc, femme qui va croiser, de manière détournée,  le chemin d'une bande de musulmans extrémistes, visiblement fort affairés et prudents.
Changement de programme dans la deuxième partie où nous retrouvons notre ami Lemmer, chargé de convoyer un couple de rhinocéros blancs, en compagnie d'une pisteuse chevronnée, du Zimbabwe jusqu'en Afrique du Sud. Évidemment, la balade sera plus proche du "Salaire de la peur "que de la promenade de santé ! Fin du second acte.deon meyer
Dernière partie, plus classique , celle où une femme , travailleuse et déterminée, charge un ancien flic à la retraite d'enquêter sur la disparition subite de son mari.
Trois tonalités différentes et des liens subtils qui s'établissent progressivement entre les différentes intrigues, récits qui font la part belle aux femmes et ménagent de multiples surprises au lecteur. Le complot politique est parfois un peu embrouillé mais se termine par un vrai coup de théâtre ! Les grains de sable- nous ne sommes pas en Afrique du Sud où tout peut basculer pour rien !- viennent perturber les ordonnancements les plus rigoureux et semer un peu plus de panique ,mais Don Meyer maîtrise totalement sa partition.
La fin est un peu précipitée mais j'y ai vu la promesse de nouvelles aventures de Lemmer, donc tout va bien ! Une pointe d'humour, un soupçon d'histoire d'amour et beaucoup de péripéties font que ces 722 pages deviennent vite addictives ! Prévoir un long week-end ou de courtes vacances pour ne pas être en manque !

Malgré mes bonnes résolutions , j'ai craqué pour ce roman à la librairie Ravy de Quimper (une librairie avec un spectaculaire escalier rouge !)
 

Première apparition de Lemmer ici.

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Tous à la campagne !

"Mettez autant de couches que possible . Puis rajoutez-en une."

Parce que son époux est tombé amoureux de l'idée de vivre à la campagne, plus précisément au fin fond du Northumberland, une journaliste cent pour cent londonienne, va quitter sa vie trépidante de mère- de- famille- qui- travaille- en -ville pour le grand plongeon dans l'inconnu rural.
Non content de l'y emmener, le charmant mari va le plus souvent la laisser se débrouiller seule -car bien évidemment son travail l'appelle souvent à la capitale- non sans avoir oublié au passage de faire le plein d'essence de la voiture familiale...
Déménagements à répétition, travaux qui vont la mener à cohabiter plus ou moins avec des artisans locaux, sans compter les difficultés d'intégration pour notre héroïne et l'un de ses enfants, les péripéties s'enchaînent pour le plus grand bonheur de la lectrice qui se reconnaîtra à coup sûr dans l'une des expériences de Judith o'Reilly qui , journaliste exilée, a tenu un blog avant de mettre en pages ses aventures.
On y apprendra au passage que pour faciliter la "rentrée des mamans", celles-ci se voient remettre un sachet de thé enrubanné, après avoir déposé leur chérubin à l'école ou qu'un "charmant jeune homme du National trust" peut venir inspecter votre projet d'extension pour vérifier que vous n'allez pas déranger quelques chauves-souris protégées...51HCwtdcozL._SL500_AA300_.jpg
Un livre qui ne révolutionnera pas la littérature mais qui est bien troussé, enlevé et tient toutes ses promesses: nous vider la tête et nous faire sourire !

Tous à la campagne, traduit de l'anglais par Isabelle Chapman, Belfond, collection mille comédies, 2010, 374 pages de pure détente.

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Sac à dos

Et une anthologie de poésie, une ! Mon pêcher mignon ! En plus celle-ci est destinée aux enfants et offre un éventail très large et éclectique d'auteurs contemporains pour prouver aux "lecteurs en herbe" que les poètes et poétesses ne sont forcément des hommes et des femmes mort(e)s comme ils auraient- un peu- tendance à le croire !51+KuD90UYL._SL500_AA300_.jpg
Chaque "échantillon" de textes est précédé d'une notice biographique et bibliographique, le tout étant introduit par Jean-Michel Espitallier, une référence ,qui balaie les clichés attachés à la poésie et à  au florilège. De quoi se plonger régulièrement dans des univers très disparates et allonger sa LAL...

Sac à dos, Editions Le mot et le reste, 284 pages à feuilleter régulièrement.

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à bientôt !

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Merci à tous !

De retour,et plutôt fâchée de l'être car la parenthèse a été brève et nous a donné envie de rester pour découvrir cette superbe région...Grâce aux conseils d'Anne, je ne suis pas tombée en manque de munitions et le coffre est revenu encore un peu plus lourd...
Lessives, repassage, rangement, prise de têtes et de rendez-vous en tous genres m'attendent mais j'ai pris le temps de faire mon petit tour de la blogo car ...vous m'avez manqué ! bises à tous !

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à bientôt !

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Ni tout à fait une autre

"La vie est faite de renoncements infimes, si minuscules qu'on ne les remarque que quand on en fait la somme."

Par amour, la narratrice s'est dévouée à Iggy, star de la musique hard-rock.  Au fil du temps, elle a endossé tous les rôles , mais de moins en moins celui d'amante. Quand Iggy meurt d'une overdose, Iris, se retrouve meurtrie et vide. Un nouvel amour se profilant à l'horizon ,la quinquagénaire saura-t-elle sortir de ses schémas et vivre enfin pour elle ?caroline vié
Iris n'a rien d'une femme soumise ni idiote, elle comprendra a posteriori les réactions d'Iggy et brossera d'elle-même un portrait sans concessions.
Le style est vif, souvent acéré (l'entrevue avec la future belle-mère est un pur bonheur de vacheries cash) et Iris sait nous entraîner à sa suite dans une vie d'épouse de rock- star sans jamais nous perdre. Attention la dernière partie du roman donne tout à la fois une furieuse envie de manger et d'aller au Japon !

Les escales 2018, 200pages qui se tournent toutes seules.

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La dame à la camionnette

"Il était rare qu'on lui rende le moindre service sans avoir en même temps envie de l'étrangler."

Nul doute que cette couverture jaune primevère aurait beaucoup plu à Miss Sheperd ! Cette vieille dame marginale et excentrique repeignait inlassablement de cette couleur les différentes camionnettes dans lesquelles elle vécut successivement à la fin de sa vie.alan bennett
Victime de l'embourgeoisement de son quartier, mais dotée d'un grand sens de la manipulation et d'une mauvaise foi inébranlable, Miss Sheperd finit par établir ses quartiers dans l'entrée du jardin d'Alan Bennett. Une cohabitation improbable et chaotique, entre exaspération et volonté d'aider cette vieille dame soucieuse de préserver sa dignité et ses secrets ,qui dura une vingtaine d'années.
Une synthèse pleine d'humour des notes qu'Allan Bennett  a prises au fil du temps sur cette vieille dame qui faisait tache et dont un des habitants du quartier se demandait si elle était vraiment excentrique... Une peinture d'une transformation en marche qui ne tombe jamais dans l'autosatisfaction ni dans l'apitoiement. 114 pages so british !

La dame à la camionnette, Alan Bennett,  traduit de l'anglais par Pierre Ménard ,Buchet-Chastel 2014.

Du même auteur: clic

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La femme à la clé

"Je m'étais fait une idée trop simpliste de ce travail: j'entre, nous parlons, je lis à  haute voix , nous parlons encore un peu après, je dis bonne nuit, porte ouverte, porte fermée ou entrebâillée , et je pars."

Veuve depuis peu, Nettie, pour des raisons économiques, propose un service à la personne plutôt novateur : faire la lecture à des personnes avant leur coucher. Rien d'ambigu car elle insiste sur son apparence maternelle. Mais tous ceux qui lui confient leurs clés vont livrer aussi un peu voire beaucoup de leur intimité et Nettie sera peut être dépassée par les situations...

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Il y a une dizaine d'années ,Raymond Jean nous proposait La lectrice*, roman où l'accent était davantage mis sur le trouble qui s'établissait entre les personnages au fil des lectures. Sans doute ce souvenir a-t-il nui à ma lecture de Vonne van der Meer. J'ai trouvé son personnage un peu trop guindé et les passages de textes cités un peu trop longs. L'émotion qui pourrait naître au vu des situations évoquées reste brimée par l'aspect trop en retrait de Nettie. Un bon moment de lecture néanmoins..


Lu dans le cadre de La voie des Indés.

Merci à Libfly et aux éditions Héloïse d'Ormesson

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