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Rechercher : mes 18 exils

Dites aux loups que je suis chez moi

" J'avais besoin de savoir que ma mère comprenait qu'elle aussi avait sa part de responsabilité dans cette histoire. Que toute la jalousie et la honte que nous portions en nous étaient notre maladie propre. Une maladie aussi grave que le sida de Fin et Toby."

Milieu des années 80, États-Unis, une maladie encore mal connue frappe Finn, peintre de talent . Son dernier tableau représente les deux filles de sa sœur: June ,adolescente écrasée par la forte personnalité de son aînée, Greta.
à l'enterrement de l'artiste apparaît son compagnon , Toby, violemment rejeté par la sœur de Finn, mais avec lequel June va nouer une relation complexe, tissée de jalousie et d'affection , pour retrouver, même partiellement ,le parrain qu'elle adorait.carol rifka brunt
Avec ce premier texte, Carol Rifka Brunt  nous propose un roman d'apprentissage sensible et prenant  qui évoque de manière très fine les relations fraternelles et sororales, à l'adolescence, mais aussi à l'âge adulte. Elle crée une atmosphère particulière, ouatée, évoquant le monde secret de June qu’elle s'est créé dans un bois où l'on entend hurler des loups, les secrets des adolescentes, délaissées par des parents aimants mais trop pris par leur travail, et aussi, par petites touches la honte et les peurs qui entachent le sida.
Un texte qui vous prend tout de suite par la main et qu'on ne peut lâcher.

 

Dites aux loups que je suis chez moi, Carol Rifka  Brunt, traduit de l'anglais (E-U) par marie-Axelle de la Rochefoucauld, Buchet Chastel 2015, 492 pages qui auraient peut être gagné à être un peu élaguées parfois.

  1. 10/18 2016

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Mrs Caliban ...en poche

"Il était toujours d'une politesse scrupuleuse. Maintenant qu'elle connaissait les méthodes brutales  avec lesquelles on lui avait inculqué les bonnes manières à l’institut, ces petites marques de civilité lui paraissaient aussi poignantes que s'il s'agissait de cicatrices sur son corps."

 

Dorothy  a perdu son enfant, son chien et son mariage est en train de sombrer.
Qu'est ce qui peut bien  la sauver  ? rachel ingalls
Un monstre, répond Rachel Ingalls dans cet époustouflant roman de 138 pages où , sous des airs policés, elle dézingue à tout va la société américaine, son hypocrisie, sa duplicité , ses médecins qui entendent traiter les dépressions féminines à  grands coups de petites pilules .
Il est aussi question du désir féminin, de l'altérité et ce n'est pas un hasard si la seule personne à comprendre Dorothy est le jardinier hispanique et écolo avant l'heure.
Un roman féministe et plein d'humour où l’héroïne porte un foulard pour protéger ses cheveux des odeurs de cuisine mais se donne avec un très grand naturel à un monstre vert qui adore faire le ménage . Dévoré en une bouchée. Traduction aux petits oignons de Céline Leroy.

Une écrivaine à (re) découvrir de toute urgence ! 10/18 2021

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Au Nord du monde

 "Ce à quoi nul ne s'attend, c'est à assister à la fin de toutes chose."

Dans le monde où évolue le shériff Makepeace," les ressources vitales sont devenues très rares." Nous sommes Au Nord du monde, dans un univers glacial , silencieux et quasiment vide. Makepeace, sous la foi d'un témoignage de civilisation, va quitter sa ville fantôme et entamer une odyssée pour aller à la rencontre d'humains mais aussi pour célébrer la beauté de la nature. Un voyage initiatique qui lui permettra aussi d'éclairer son existence sous un nouveau jour.marcel theroux
Il aura fallu toute l'insistance amicale de Keisha pour que je me lance dans la lecture de ce roman que je croyais - à tort- être un récit post apocalyptique. Ce livre est une pure merveille. Je l'ai savouré à petits pas, refusant jusqu'à la lecture du dernier chapitre pour ne pas quitter Makepiece. Les métaphores de Marcel Theroux, son art de surprendre le lecteur au détour d'une page, sans pour autant faire le malin, l'évolution et les aventures de Makepiece, tenant à la fois du western et du roman d'aventures, ponctué de quelques minuscules détails l'inscrivant dans l'anticipation ,font de ce roman un pur enchantement.
Si vous aimez le grand Nord, les récits de survie , la nature sauvage, ce livre est aussi pour vous. Une réflexion passionnante sur les relations humaines et sur un monde qui pourrait déjà presque être le notre. Jamais en lisant ce texte je n'ai éprouvé une sensation d'artifice, tout coule simplement, inexorablement.

Un livre qui a reçu -et à juste titre- le prix de l'Inaperçu 2011, "prix qui récompense deux romans, un français et un étranger- qui ont injustement échappé aux médias".( Je sens que je vais surveiller de près ce prix !)

 

Au Nord du monde, Marcel Theroux, traduit de l'anglais par Stéphane Roques, 10/18 2011, 348  pages toutes bruissantes de marque-pages, allez , zou sur l'étagère des indispensables !

L'avis de Keisha, qui vous enverra vers plein d'autres !

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Into the wild

41bPMcFRH3L._SL500_AA300_.jpg"Il m'a dit que c'était quelque chose qu'il avait envie de faire depuis qu'il était petit. Il ne voulait voir personne, pas d'avions, rien qui rappelle la civilisation. Il voulait se prouver à lui même qu'il pouvait se débrouiller tout seul, sans l'aide de personne."

Son diplôme de fac en poche, Chris McCandless part deux ans en vadrouille, sans plus donner de nouvelles à sa famille. La découverte de son cadavre dans un vieux bus en Alaska en 1992 va attirer l'attention de la presse aux Etats-unis et en particulier de Jon Krakauer qui va mener l'enquête et reconstituer le périple de ce jeune homme de 24 ans  qui voulait vivre seul, Into the Wild.41NNtCutiAL._SL500_AA300_.jpg
 La vision en famille du DVD du film de Sean Penn avait sucité bien des interrogations et affronté des opinions très contradictoires et tranchées, chacun réagissant de manière fort émotionnelle à ce parcours atypique et fascinant d'un jeune homme qui voulait "marcher dans une terre vierge, découvrir un point blanc sur la carte. Mais en 1992, il n'y avait plus de points blancs sur la carte, ni en Alaska, ni ailleurs Alors Chris, avec sa logique particulière , trouva une solution élégante, il supprima la carte tout simplement."
Emaillée de citations de textes lus par son héros,  ou se référant à une tradition particulièrement  prisée aux Etats-Unis de l'ermite dans la nature, Jon Krakauer propose ici une réflexion argumentée et pleine d'empathie sur une démarche qui  a sucité la contreverse. Loin des opinions à l'emporte-pièce, il nous offre une réflexion nuancée et passionnante qui éclaire le film sous un nouveau jour. On regrettera juste que Chris McCandless se soit contenté de quelques notes laconiques sur les dernières pages blanches de son livre de botanique, mais on n'oubliera pas de sitôt une telle aventure humaine.

Into the Wild, Voyage au bout de la solitude, Jon Krakauer, traduit de l'anglais (E-U) par Christian Molinier,  Presses d ela cité 245 pages passionnantes, bruissantes de marque-page  !10/18.

 DVD et livre dénichés à la médiathèque.

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Du bout des doigts

"Ta fortune, c'est l'avenir qui la fera."

Londres, 1862. Issue du quartier des voleurs et des receleurs, la jeune Sue Trinder accepte de participer à une escroquerie sur la personne d'une riche héritière de son âge-bientôt dix-huit ans, Maud Lilly. Mais les événements ne vont pas se dérouler comme prévu...
Ouvrir Du bout des doigts c'est s'immerger à la fois dans le monde des bas-fonds de Londres, avec ses codes de conduite et son argot, mais aussi découvrir l'univers beaucoup plus feutré et confiné de bibliophiles d'un genre particulier. C'est aussi se laisser surprendre par des coups de théâtre à tiroirs, par tout un jeu de manipulations perverses.41CMTJPAJ8L._SL500_AA300_.jpg
Alternant les points de vue de Maud et de Sue, Sarah Waters n'en donne que plus de profondeur à son récit et à son interrogation sur l'identité. Elle nous peint un univers où les femmes peuvent, suivant le bon plaisir des hommes, être retirées de la société, quelle que soit leur condition sociale, soumises qu'elles sont à l'autorité masculine.
Il n'en reste pas moins que ses héroïnes, tour à tour flamboyantes ou brisées , ont une énergie folle qui leur permet d'affronter les épreuves qui jalonnent ces neuf mois de leur vie.
Mariage secret, traîtrises, détention, sont quelques uns des motifs des romans noirs du XIXème siècle que l'auteure revisite avec aisance et détourne avec bonheur. L'atmosphère des ruelles de Londres  ,grouillantes de voyous et de gens du peuple ,est particulièrement bien rendue-on s'y croirait !- et le lecteur ne s'ennuie pas une minute tout au long de ces 750 pages qui filent à toute allure !

Dire que j'ai laissé dormir 4 ans ce chef d'oeuvre dans ma PAL! pfff !

Du bout des doigts, Sarah Waters, 10/18, traduit de l'anglais par Erika Abrams.

L'avis d'Ys qui vous conduira vers plein d'autres...

 

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Ecorces de sang

Quand on découvre le cadavre de la petite Katy sur un chantier de fouilles archéologiques, c'est tout un passé qui va rattraper l'inspecteur de police Rob.  En effet,  vingt ans auparavant, il a  été le seul rescapé d'un groupe  de trois enfants qui étaient allés jouer dans les  bois.  les deux autres  ne sont jamais réapparus. Les deux affaires sont elles liées  ? Rob est-il  vraiment le plus à même  de  résoudre la ou les énigmes ?  En tout cas, il est fidèlement secondé par son alter ego au féminin, Cassie, férue de psychologie  et plus teigneuse qu'un bouledogue.51LQmpNyh1L._SL500_AA240_.jpg
Ce pourrait être un énième roman policier tissant les  liens passé  -présent, jouant de la  complicité entre les membres de  son équipe mais Ecorces de sang est bien plus que cela.
L'intrigue est particulièrement retorse et même si j'avais deviné une partie de l'énigme, les retournements de situation ne cessent de relancer le récit même à la toute fin. Les personnages et leur psychologie  subtile sont particulièrement réussis et on a hâte de les retrouver dans le volume suivant, d'autant que toutes les  zones d'ombre n'ont pas été éclaircies. 
L'écriture enfin de Tana French, qui fait de la forêt un être quasi vivant,  une entité vaguement menaçante et s'attache à  décrire  la nature avec poésie a fini de me séduire totalement. Un roman qu'on ne lâche pas !

 

Ecorces de sang, Tana French,  sortie en poche le 18 juin chez Points Seuil.

Paru en 2008  chez Robert Laffont sous le titre La mort dans les  bois.

Ce livre  a remporté,  entre  autres, le Prix Edgar Allan Poe .

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Galerie de curiosités

Si comme moi, quand vous mettez le nez dans le dictionnaire, vous nepouvez plus en décoller,  si vous avez toujours au moins undictionnaire à portée de main ou si vous êtes tout simplement gourmandde mots, Tingo est pour vous !51GIb_ksFCL
Adam Jacot de Boinod (le nomde l'auteur à lui tout seul est un régal)a fouiné dans les dicos dumonde entier pour en ramener des pépites: ainsi achaplinarse (espagnol d'Amérique centrale) signifie hésiter puis s'enfuir en courant comme ...Charlie Chaplin , tout ça en un seul mot !
Les dicos nous révèlent toute une civilisation , mode de  pensée,mode  de vie . Ainsi chez nos  voisins allemands ,travailleurs consciencieux s'il en est trouvons-nous un Urlaubsmuffel:quelqu'un qui est contre le fait de prendre des vacances (!) mais aussilittéralement un "voyageur sur le marche-pied" )c'està dire une personne qui profite du travail d'un autre,à essayer eninjure mais cela nécessite un sérieux entraînement avant de pouvoiréructer sans faillir :"Espèce de Trittbrettfahrer !". Toujours en Amérique centrale, nous trouvons un aviador, fonctionnaire qui ne fait acte de présence que le jour d ela paie et chez les japonais, ô surprise,  des madogiwazoku, littéralement contemplateurs de fenêtres, c'est à dire des employés qui ont peu de choses à faire.Etonnant, non?
L'auteurs'est visiblement régalé à passer en revue les 27 mots albanais pourdistinguer les différentes sortes de moustache , les formules destinéesà draguer (j'aime tout particulièrement la japonaise signifiant"Au mêmemoment, l'année prochaine, nous rirons ensemble)  mais il n'oubliepas pour autant de signaler au passage que chaque  jour deslangues disparaissent même si des efforts peuvent être faits pourenrayer ce phénomène. Ainsi au Danemark,  sur les briques de laitfiguraient des règles de grammaire et de conjugaison de l'antiquelangue nordique des Feroé qui a ainsi pu être préservée.  Une idéeà piquer pour faire réviser les conjugaisons françaises ?
Un purrégal mais un bémol néanmoins : la fâcheuse habitude de 10/18 deconsidérer comme au format "poche" un ouvrage qui coûte 15 euros. (Bond'accord  la reliure est de qualité !). A offrir ou à se faireoffrir !

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Que fait l'ASE ?

Lundi soir, je récupère Ferdi à la  garderie de l'école et là je suis clouée de stupéfaction: manreau ouvert, gilet ouvert, mon Loulou arbore fièrement un tee-shirt blanc qui bâille largement au cou, forcément parce que  c'est le haut du pyjama de sa soeur (16  ans  cet été).
J'étouffe un hurlement et conserve ma dignité en ne révélant rien à la dame de la  garderie, ne laissant échapper qu'un "Papa t'a laissé sortir comme ça ? ".
Eh oui, le père indigne a bien vu que  le tee-shirt choisi par son fils était grand, alors il l'avait soigneusement rentré dans la pantalon mais n'avait rien vu de  bizarre au niveau du col. Remarquez ça me permettra de faire des économies et du recyclage, voire même de lancer un nouvelle mode :le pyjama porté la  nuit par la cadette sera porté le jour par le benjamin...
Mercredi soir,je rentre du boulot et là  je subodore  un nouveau problème :  la voiture de l'Homme était déjà là . 18 heures n'étant pas une heure décente pour rentrer du boulot (pour l'Homme s'entend), il y avait effectivement eu un problème: l'Homme avait oublié d'aller rechercher Ferdi au foot.

Heureusement,en digne fils de sa mère (hum !), Gerdi avait mémorisé le numéro de téléphone de la maison et du bureau.L'Homme, honteux et confus,jura mais un peu tard qu'il ne recommencerait plus...images

Pas besoin de faire de test pour savoir que j'ai épousé Le Distrait.

Et vous, quelle facétie vestimentaire avez-vous commise par étourderie ?

En tout cas, dans la catégorie "oubli",je me pose là : j'ai oublié de mettre le lien de Cuné qui m'avait pourtant donné envie de lire "La physique des catastrophes" !

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”Quelques sourires atroces et la nuit est terminée.”

A la lisière des nouvelles composant le recueil Dead girls rôde un tueur en série de prostituées. Il ne sera jamais le héros mais apparaîtra en "guest star" ou en filigrane et finalement sera le plus dangereux quand il n'apparaîtra pas du tout...Nous ne sommes pourtant pas ici dans une atmosphère policière, les "héroïnes" de ces textes sont en effet bien trop empêtrées dans leur vie pour véritablement prêter attention à ce fait divers  décrit de manière  particulièrement atroce par les media. Des crimes en série noyés dans la masse d'informations qui dégouline des postes de télévision.Adèle, Grace, Jess et les autres prennent tour à tour la parole pour nous confier leur histoire. Certaines sont jeunes, voire très jeunes mais toutes ont basculé , on ne sait pourquoi, du mauvais côté, elles ont fait un mauvais choix, rencontré le mauvais garçon ou n'ont pas vraiment de réponse51m0jz3l4pL._SL500_AA240_.jpg
"Tu n'arrives pas à mettre le doigt sur l'événement qui l'a fait basculer de l'enfance à l'âge adulte.(...)Tu cherches une réponse qui te soulage de ta culpabilité, une preuve que tu as été , sinon innocente, du moins trompée." Ainsi s'exprime la mère d'une jeune fille apparemment sans histoire.
Deux nouvelles sur les huit qui composent le recueil Dead girls utilisent ce pronom "tu" , procédé qui a le don d'habitude ,de m'horripiler . Sans doute un écho du "tututut" cher à Jacques Salomé . Mais bizarrement ici l'usage qu'en fait Nancy Lee ne m'a pas dérangée, au contraire. J'y ai vu une manière à la fois de tenir à distance le lecteur tout en l'impliquant. Difficile en effet de définir le style de ces textes poignants montrant la détresse d'êtres qui souvent ne croient pas avoir droit à une certaine forme sinon de bonheur du moins de réconfort.  Ainsi les histoires drôles mentionnées dans chacun des textes ne seront-elles jamais racontées, leur caractère loufoque  restant de pure forme,de simples formules vidées de sens que l'on connaît déjà et qui agissent comme des mots de passe. Les informations les plus dérangeantes ne sont jamais livrées de manière explicite, au lecteur de décrypter ce qui est livré à demi-mots et sans pathos. De la grisaille sublimée par un style vraiment original! Une expérience à tenter.

Nancy Lee. dead girls. 10/ 18 .293 pages.

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”Le dernier lauréat du Booker écriture rapide a été disqualifié après avoir été contrôlé positif à la cartlandromine.”

"Eh bien, ce matin, j'étais sur les traces d'un animal mythologique en suivant la  piste des  tartes à la  crème à  travers l'Ouest, et cet après-midi, un croiseur cuirassé du XXVIème siècle atterrit dans le Nebraska. Vous en trouvez pas ça insensé, vous ? "Non, puisque  celle qui s'exprime ainsi c'est la fameuse Ospec Thursday Next qui va  (un peu)  raccrocher les crampons  et quitter le monde agité de la fiction pour rentrer chez sa mère, le petit Friday sous le bras. Elle  trouvera également  sa  grand-mère qui ne pourra mourir qu'après avoir lu les 10 classiques les plus  ennuyeux...51AacmkDfoL._SL500_AA240_.jpg
Evidemment, entre deux tranches de battenberg cake, un duel entre cow-boys, une apparition de Saint (pas si saint que ça d'ailleurs...), un dictateur qui veut détruire tous les livres danois et une partie  (cruciale pour le  sort de l'humanité) de croquet , jeu beaucoup plus percutant qu'on pourrait le croire, Thurday devra aussi essayer de récupérer son mari, tout en essayant de supporter les tergiversations du véritable  Hamlet...Mine  de rien l'auteur  nous alerte sur certains dangers, hélas toujours d'actualité, et ce n'est pas pour gâcher notre plaisir, loin s'en faut.
J'ai retrouvé,  après la petite baisse  de régime du volume précédent, le monde foufoufou de Jasper Fforde avec un plaisir sans égal. Inventivité, rythme trépidant, on ne s'ennuie pas une minute ! Mention spéciale pour les fac-similés d'articles ouvrant chaque chapitre.

Sauvez Hamlet ! Jasper Fforde.10/18 .471 pages trépidantes !

L'avis de Chiffonnette. (descendre jusqu'au 2 décembre )

Celui de  Karine

N'hésitez pas à signaler vos billets, que je les mette en liens !

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