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L'octopus et moi

 " C'est parce que les pieuvres voulaient dire quelque chose pour moi: quelque chose qui parle de sacrifice féminin, de persévérance, de la futilité de tout ça, quelque chose qui dit que nos corps peuvent rater , ou peuvent être forcés de rater, et que pourtant on continue comme on peut..."

 

Lucy , jeune femme australienne qui vit et travaille en Tasmanie, rencontre une nuit une pieuvre qui cherche à traverser une route pour rejoindre la mer et y pondre ses œufs. Rencontre improbable et violente qui  va mettre le corps de Lucy a rude épreuve (alors qu'il a déjà été mis à mal par le cancer ) et la forcer à reconsidérer tout à la  fois ce qui fait sa féminité et sa place dans la Nature.erin hortle
Ce roman est tout à la fois l'occasion de découvrir un territoire sauvage, ses habitants (qui se définissent eux-mêmes en "bouseux" ou "hippies") , un territoire malmené par certains alors que d'autres essaient, parfois juste en paroles de le préserver.
Il est aussi question de la volonté de "ne pas seulement vivre de la nature  mais dans la nature, l'immersion.", ce qui ne va pas sans rudesse ni contradictions. Et c'est bien ce qui fait, en plus de l'écriture précise et poétique de ce premier roman, la richesse de ce texte.
Lucy se cherche, tâtonne, commet des erreurs et n'assène jamais de vérités inébranlables. Son rapport au corps, tout comme ses sentiments, évolue et les passages consacrés à certains animaux proposent des  contrepoints originaux. L'humain n'est donc pas le seul ici à donner son point de vue.
roman où il est aussi question de conserves, de tricot, de pêche et de tout ce qui peut paraître banal, mais crée du lien. Un roman souvent sur le fil et qu'on ne peut lâcher qu'à regret.

Traduit de l’anglais (Australie) par Valentine Leÿs, Éditions Dalva 2021.

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L'octopus et moi

" C'est parce que les pieuvres voulaient dire quelque chose pour moi: quelque chose qui parle de sacrifice féminin, de persévérance, de la futilité de tout ça, quelque chose qui dit que nos corps peuvent rater , ou peuvent être forcés de rater, et que pourtant on continue comme on peut..."

 

Lucy , jeune femme australienne qui vit et travaille en Tasmanie, rencontre une nuit une pieuvre qui cherche à traverser une route pour rejoindre la mer et y pondre ses œufs. Rencontre improbable et violente qui  va mettre le corps de Lucy a rude épreuve (alors qu'il a déjà été mis à mal par le cancer ) et la forcer à reconsidérer tout à la  fois ce qui fait sa féminité et sa place dans la Nature.
Ce roman est tout à la fois l'occasion de découvrir un territoire sauvage, ses habitants (qui se définissent eux-mêmes en "bouseux" ou "hippies") , un territoire malmené par certains alors que d'autres essaient, parfois juste en paroles de le préserver.
Il est aussi question de la volonté de "ne pas seulement vivre de la nature  mais dans la nature, l'immersion.", ce qui ne va pas sans rudesse ni contradictions. Et c'est bien ce qui fait, en plus de l'écriture précise et poétique de ce premier roman, la richesse de ce texte.erin hortle
Lucy se cherche, tâtonne, commet des erreurs et n'assène jamais de vérités inébranlables. Son rapport au corps, tout comme ses sentiments, évolue et les passages consacrés à certains animaux proposent des  contrepoints originaux. L'humain n'est donc pas le seul ici à donner son point de vue.
roman où il est aussi question de conserves, de tricot, de pêche et de tout ce qui peut paraître banal, mais crée du lien. Un roman souvent sur le fil et qu'on ne peut lâcher qu'à regret.

Traduit de l’anglais (Australie) par Valentine Leÿs, Éditions Dalva 2021.

 

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Bilan du mois

Deux films , très différents par l'esprit mais avec des avis extrêmement mitigés:

*Paulette,  mamie indigne qui, après avoir connu des jours meilleurs, va tirer son épingle du jeu en montant un commerce de space cakes dans une cité craignos. La gouaille de Bernadette Laffont ne parvient pas à contrebalancer le climat nauséabond créé par toutes les insultes racistes  que son 20395900.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgpersonnage balance toutes les trois minutes.

*Dans le genre, on les arnaque ou on les vole pour survivre, en plus trash mais shameless-saison-1.jpgnettement plus réjouissant , je préfère largement la série Shameless. Au moins, il y est question de solidarité familiale, au moins au sein des enfants, et ce toutes couleurs confondues.

 

 

*Grand central. Si j'ai aimé la présentation quasi clinique du travail dans la centrale, s'opposant aux grandes tablées chaleureuses et fraternelles des ouvriers après le boulot, je n'ai pas cru une seconde à l'histoire (d’amour ? de sexe ? ) entre les deux personnages principaux. Adam , torse nu et Eve en mini short ont beau se balader dans des décors champêtres, tout ceci reste engoncé et il manque à Léa Seydoux en particulier toute la folie qui faisait la grâce d'une Béatrice Dalle dans 37,2° le matin par exemple.à trop vouloir trop contrôler, on ne laisse rien passer, ni sentiment, ni aspect charnel.20534616_20130702111026946.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg
Dans un genre beaucoup plus réussi, on pourra toujours relire le roman dont se sont largement inspiré les scénaristes( clic ).
 Ps:Olivier Gourmet est comme d’habitude parfait dans un rôle d'ouvrier leader au bout du rouleau.

 

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Dans un mois...

...c'est Noël !

Si vous avez résisté vaillamment aux sirènes de la consommation en refusant d 'acheter dès octobre les derniers jeux à la mode exposés dans les rayons des supermarchés, sachez que c'est quasiment fichu pour vous.

Alors...

(Reste calme et lis un livre)6a00e54f10584c8834017d3dfd721b970c-800wi.png

 

à customiser façon coin du feu et chat ronronnant !

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La vie avant moi

"Avant moi, il n'y avait rien."Voilà, c'est péremptoire et définitif: le monde a commencé en même temps que Gaspard.41cPv8L6qSL._SL500_AA300_.jpg
Mais , pour ses sept ans, ses parents ont décidé de lui expliquer la vie, et donc de lui raconter leur rencontre. D'une manière passablement embrouillée, il faut bien l'admettre. Et comme les chiens ne font pas des chats , le petit garçon a une façon très personnelle et pleine d'humour d'interpréter les faits ...
Comment on fait les bébés ? Pas sûr que les lecteurs de ce roman illustré de manière fort gaie par Delphine Perret le sauront mais au moins ils auront appris qu' "Après moi, il y aura un petit bigleux qui bave et qui louche".

Un roman plein de verve qui ravira les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

La vie avant moi, Colas Gutman, Ecole des Loisirs, Collection  Mouche, 201038 pages à ,offrir en cadeau d'anniversaire, ou de non-anniversaire !

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Finnigan et moi

Finnigan , "un tiers humain, un tiers animal, un tiers gobelin de livres de contes pour enfants", "espèce (...) sauvage et indomptée répandant le chaos sur son passage" a passé un pacte avec Answell quand ils étaient enfants . Faire le mal sera l'apanage de Finnigan, le bien celui d'Answell.
Ce dernier, sous la coupe de parents qui veulent tout contrôler, se réjouit dans un premier temps de cette alliance. mais quand une vague d'incendies et de méfaits vient semer la zizanie dans cette petite bourgade australienne, Answell va essayer d'arrêter son ami.51vYw90tFrL._SL500_AA300_.jpg
Finnigan existe-t-il vraiment ? La question de l'identité, celle de la responsabilité sont au coeur de ce roman qui brouille les frontières entre fantastique et réalité.
Une écriture poétique puissante qui sait créer un climat étouffant, un roman tout à la fois beau et angoissant sur le passage de l'enfance à l'adolescence.

Finnigan et moi, Sonya Hartnett, traduit d el'angalis (Australie) par Bertrand ferrier, Le serpent à plumes 2009, sorti en poche.

Un des rares romans à avoir échappé à la malédiction de la PAL qui fond !:)

Merci Cuné !

Tout le monde l'avait lu, sauf moi !51dPRmHP+lL._SL500_AA300_.jpg

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Moi et Finn

Dans ce roman, il est régulièrement question de loutres ,qui pointent le bout du museau au moment où on s'y attend le moins...
Dans ce roman  il est surtout question d'un jeune garçon qui n'arrive pas extérioriser la peine qui le submerge et qui va partir sur une île, loin de sa famille...41cz2umAJKL._SL500_AA240_.jpg
Moi et Finn est un superbe texte rempli d'émotions contenues, un voyage initiatique qui va permettre au héros de reconquérir son identité au fil des rencontres,  cocasses ou plus graves qui jalonneront son parcours.Cela pourrait être  sinistre ou  convenu, c'est rempli d'humour (en particulier grâce  aux  notes de  bas de page du narrateur) et de  tendresse. Tout cet humour  dédramatise une situation que l'on  devine par petites touches et qui ne sera explicitée clairement que dans la dernière partie du livre, quand le jeune  garçon pourra l'affronter et la mettre en mots.
D'emblée, Danny nous prend la main et nous ne la lâchons pas.Un héros qui  fait ses  premiers pas  dans la littérature mais qui se place déjà aux côtés de ceux qui  resteront dans nos mémoires. Un livre  comme un galet, épuré et lisse, qui  se niche instantanément au creux de  nos mains et de nos  coeurs.

Moi et Finn, Tom Kelly,  Ediitions Alice jeunesse, traduit de l'anglais par Fenn Troller et Emmanuèle Sandron. 362 pages qui  touchent en plein coeur.

Prix de littérature jeunesse en Irlande.

A partir de 10 ans.

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Moi, Cheeta

"Vous nous voyez purs et vous voulez être nous. Nous vous savons impurs, mais nous aspirons quand même à être vous. C'est la tragédie au cœur de notre -d'aucuns diraient ma- comédie..."

Quand on a ,comme moi, été biberonnée aux films de Tarzan, Johnny Weissmuller l'a incarné durant 16 ans et 12 films, ponctuant de son fameux cri nos jeux d'enfants, on ne pouvait louper ces mémoires de Cheeta, son fidèle compagnon !
Rien de gentillet dans ce récit qui va de l'enfance du jeune chimpanzé* à sa vieillesse (il aurait atteint l'âge canonique de 76 ans à la fin du récit !)**, privilégiant, vous en vous doutez bien ,ses années au sein du microcosme cinématographique.james lever
Oh, non, Cheeta ne se contente pas de retroussis de lèvres pour nous faire sourire et "balance " sur les stars de l'époque , n’épargnant ni les coups de dents (au sens propre) à sa co-vedette Maureen O Hara , ni les coups de griffes: " Comprenez-moi bien ,j'admire Maureen. N'importe qui capable de se remettre de la nouvelle du suicide de son ex-mari en s’exclamant pleine de peps: "C'est le plus beau jour de ma vie !"mérite d'être salué pour sa positivité."
Et Cheeta de dénigrer l'évolution des films de Tarzan, mettant cette aseptisation sur le dos de la pauvre Maureen, mais s’attribuant tout le mérite du comique des films, en bon petit camarade qu'il est ...
C'est vachard en diable, souvent plus pour les femmes d'ailleurs, mais cela peint un tableau plein de vie d'entrain et de gouaille des mœurs hollywoodiennes, sans rien en cacher de la part plus sombre. Cheeta comprend en effet très vite la nécessité vitale, au sens propre, de rester une vedette...
Surnage néanmoins un îlot de tendresse indéfectible: celle de Cheeta pour Johnny, qui perdurera malgré les séparations.
Choisir un narrateur ,à la fois extérieur et si proche de nous, permet de porter un regard acéré et pertinent sur l'univers hollywoodien mais interroge aussi sur nos relations avec les animaux. Un texte faussement candide parfois, troublant souvent et plein d'anecdotes, vraies ou pas, je n'en sais rien mais qui sonnent juste ! Un très bon moment de lecture !

Moi, Cheeta, traduit à quatre mains par Cyril gay et Théophile Sersiron, James Lever (derrière qui se cacherait Will Self ou Vila Matas) , le Nouvel Attiua 2015, 348 pages augmentées de l'abum photo du héros, aux légendes tout aussi cash !james lever

 


* Cheeta,  prétendument individu femelle dans le film, était en réalité un mâle.

 **  le vrai Cheeta est décédé en 2011 à 80 ans.

 

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Février, mois très court...

Févier , mois de l'amouuuur ! En effet, depuis le 13 février ,les oiseaux ont entamé chez moi leur grande campagne de délimitation de territoire et de séduction de leurs belles : ils s'égosillent à tout va ! Pour rester dans l’ambiance, j'ai donc enchaîné  :

* Mariage à l'anglaise : du classique à ceci près qu'on passe très vite sur le coup de foudre et qu'on enchaîne illico sur le mariage d'un couple improbable . Leurs proches ne leur donnent pas un mois. Tiendront-ils un an ? D'autant qu'autour rôdent une ex et un bel homme qui a les traits de Simon 510uiG6AasL.jpgBaker...Pour Rose Byrne, toujours parfaite et pour l'humour british. Le meilleur ami du marié, genre de Gaston Lagaffe qui ne maîtrise rien de ce qu'il dit m'a fait m'esclaffer plus d'une fois.

*Happiness therapy : une romance parfois sombre entre un bipolaire aux yeux bleus (à éclipses) foudroyants et une veuve dépressive à la cuisse légère, qui, entre une discussion animée sur les mérites comparés des médocs et un entraînement de danse vont trouver le chemin de nos cœurs. Bien ficelé, bien joué, enlevé, émouvant et drôle.51rfIjfFBAL._AA160_.jpg

*Amour et turbulences. Le plus improbable pour moi car le personnage interprété par Nicolas Bedos semble très proche de ce que ce jeune homme donne à voir dans les médias : un gros con (c'est dit dans le film), goujat, dragueur invétéré et infidèle chronique. Et pourtant son duo avec la pétillante Ludivine Sagnier fonctionne parfaitement bien, les dialogues sont soignés, c'est rythmé et  Bedos semble se flageller avec le sourire (ou n'est-ce qu'une posture, susurre une eptite voix en moi).

*Lulu femme nue : un grand coup de cœur pour l'Homme et moi qui 529485.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgavions tous deux lu la BD et avons nettement préféré le film, plus optimiste pour le personnage féminin. Les personnages secondaires sont soignés avec une mention particulière pour les deux frères , sorte de Pieds nickelés à la petite semaine des plus sympathiques qui défendent  quasiment en dansant le personnage interprété par Bouli Lanners. Une réussite  ! Un film réconfortant et qui présente de très jolis portraits de femmes à différentes étapes de la vie .

*20 ans d'écart: sujet le plus casse-gueule mais la fraîcheur des interprètes emporte l'adhésion. Mention spéciale au personnage de la photographe odieuse interprétée par Blanche Gardin , à mille lieues de son personnage dans Working Girls (enfin dans la 3 ème saison, après un relooking extrême, ça bouge pour elle !:) )


*Henri : de et avec Yolande Moreau (dans un tout petit rôle). un film extrêmement visuel, qui prend son temps et ne privilégie pas les dialogues. Une approche sensible et juste du monde des handicapés mentaux, sans poésie ni niaiserie.21054873_20131105154123207.jpg Un univers bien particulier qu'il faut laisser le temps d'infuser.

Qui a dit que je n'aimais pas les love stories ? :)

Et enfin, la 4ème et  dernière saison de The big C où Cathy va devoir jeter l'éponge devant le cancer qui gagne du terrain, mais sans jamais se départir de son humour, de sa pugnacité et de sa volonté de tout organiser .Elle va même jusqu'à inscrire son mari sur un site de rencontres destinés aux veufs ! Toujours sur le fil du rasoir, à la fois explicite et délicat, sans jamais tomber dans le pathos et avec des personnages secondaires dont l’évolution est aussi intéressante que celle de l'héroïne.  Lucky me, conclut Cathy. Nous aussi de l'avoir rencontrée.index.jpg

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Non, vraiment pas pour moi...

En vrac:

Un jour en mai, George Pelecanos, points seul 2010, en lice pour le prix Polar des lecteurs de Points .
Je ne sais pas si c'est un polar ou pas mais c'est un roman garanti 100 % testostérone et au bout de seulement 36 pages, j'avais déjà l'impression d'avoir vu les scènes décrites une bonne centaine de fois alors, stop.513NJ6hm2WL._SL500_AA300_.jpg

 

*Le féminisme au masculin, Benoîte Groult, Grasset 2010, réédition discrètre d'un livre paru en 1977, seul indice, à part vérifier la date d'impression, l'indication "Nouvelle préface". j'étais tentée par l'idée de découvrir ces féminstes masculins mais trop de citations in extenso ont eu raison de ma bonne volonté. J'ai donc abandonné ce catalogue insipide page 80.41ZeiT8+nIL._SL500_AA300_.jpg

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