Rechercher : poésie du gerondif
Un pur moment de poésie...
Non, ne fuyez pas ! "Poésie" n'est pas un mot synonyme d'ennui ou de récitation péniblement apprise !
Par Gambadou qui avait gentiment laissé un commentaire, j'ai découvert Neige de Maxence Fermine.
Grâcelui soit rendue car ce texte très court, à mi-chemin entre le conte etla poésie est une petite merveille qui se lit d'une traite et qui serelit par plaisir de savourer cette histoire très simple et ce stylelumineux.
Dans ce premier roman Maxence Fermine nous épargne lesrèglements de compte qui semblent inhérents à cet exercice et c'esttant mieux.
L'histoire de cet apprenti poète japonais qui vaapprendre l'art des couleurs auprès de Soseki, un maître des haïkus,n'a l'air de rien mais c'est un récit d'apprentissage des plus simpleset des plus beaux.
Un texte éblouissant .
02/11/2006 | Lien permanent | Commentaires (5)
C'est jeudi, c'est poésie
"L'impossible,
nous ne l'atteignons pas,
il nous sert de lanterne."
René Char
Oeuvres complètes, Gallimard, cité in Dis-moi un poème qui espère, Jean-Marie Henry, Alain Serres, illustrations de Laurent Corvaisier, Editions Rue du monde 2004.
Emprunté à la médiathèque
(j'en parle plus longuement demain).
16/12/2010 | Lien permanent | Commentaires (6)
Un plus un plus un...
Un livre : Rosa candida, pour sa douceur et son inventivité.
Un film : Poetry , ou comment dénicher la poésie dans un monde barbare.
Un disque, en boucle, Philharmonics
résument mes coups de coeur 2010.
Et vous ?
31/12/2010 | Lien permanent | Commentaires (19)
La bibliothèque idéale d'Anna Gavalda #2
- Dina Vierny, Histoire de ma vie racontée à Alain Jaubert
- Tereska Torrès ,Une française libre
- Simon Leys, tout
- Recueil de citations: Les idées des autres
- Une anthologie de poésie
- Anne-Margot Ramstein, Matthias Arégui, Avant, après(jeunesse)
10/11/2013 | Lien permanent | Commentaires (3)
Autour d'une tasse de thé...
04/06/2008 | Lien permanent | Commentaires (14)
Raffinés !
Comme elle aime la poésie et qu'elle a des doigts de fée, Clara m'aenvoyé ces étuis raffinés , de ma couleur préférée, garnis de dentelleset de sequins, de bonbons (drôlement bons,dixit Ferdi) et de coeursparfumés !
Merci à toi, Clara !
29/12/2007 | Lien permanent | Commentaires (7)
La ronde des jours
Envie d'un bon gros livre qui vous durera toute l'année et celle d'après et encore beaucoup d'autres ? Alors, vite ,procurez-vous ces 366 jours de poésie.
Réunissant des textes appris dans notre enfance , (j'ai découvert avec surprise que je me souvenais de beaucoup d'entre eux (les compositions de poésies avaient du bon finalement !)), mais aussi des textes d'auteurs contemporains, ce pavé m'a littéralement enchantée.
Sa conception, au fil des jours, pourrait être banale si elle n'était rehaussée par les photographies en noir et blanc de Michel Maïofiss, jamais redondantes et qu'il faut prendre le temps de regarder pour dénicher les détails non remarqués au premier abord.
Un fil à linge court tout le long des pages (et de la couverture) et s'y accrochent au fil des jours des éléments discrets illustrant le thème de chaque poésie avec délicatesse. il fait ainsi le lien de manière discrète entre tous les textes.
Un index fournit enfin les références bibliographiques permettant de prolonger la balade, de Louis Amade à Elinor Wylie.
Un must pour qui aime les beaux livres et la poésie !
02/01/2009 | Lien permanent | Commentaires (13)
Pour commencer l'année...
LA POĒSIE, L’AN NEUF
Emportez dans vos bras leciel, les arbres
l’hiver en son entier
La poésie est un manteaud’argent
Je suis allée chercher unlivre de poèmes en ville
Passant le pont, je l’aimis dans ma poche
-la poésie aime qu’on la promène-
à petite dose elle infusedans le corps qui la porte
mais il faut être seuldans sa chair et son sang
seul dans ses pas,seul surles ponts
tout seul dans l’airunique de la ville
alors il y auratranssubstantiation
le poème de l’an neufbattra dans les artères
de celle qui transporteavec un espoir fou
une clé pour ouvrir lemonde
Odile Caradec (relevé dans "Poésie 1 "de septembre 2000)
Que 2008 vous apporte santé et sérénité (et plein de bonnes lectures !).
01/01/2008 | Lien permanent | Commentaires (36)
Pour te réconforter : un théorbe ou une tortue géante ?
Ne pas se fier au titre: De la maladie n'est pas un textedoloriste . Ni essai ni recueil d'anecdotes, c'est un livre bourréd'humour et d'amour de la nature où Virginia Woolf évoque cetteexpérience incommunicable qu'est la maladie.
Pour elle, êtremalade est l'occasion d'expérimenter quasi philosophiquement uneautre vision du monde , des autres, voire de la poésie.
"Pour notrepart, nous sommes condamnés à nous tortiller tout le temps que nousrestons accrochés au bout de l'hameçon de la vie" et notre seulrecours est de nous en remettre à la nature et à la poésie.
Letexte coule ,fluide et lumineux, adaptant sa forme au thème abordé etl'on en arrive trop vite et trop brutalement à la fin ...
31/03/2007 | Lien permanent | Commentaires (19)
Je suis debout
"L'hiver sera ici.La mousse glaciale du givre raidira les feuilles encore vertes. La dernière scarole sera fichue. L'hiver va mordre les gencives rouges des chanteurs de rue. Ils bredouilleront vaguement des cantiques vermoulus en offrant à la ronde des chapeaux renversés."
Lucien Suel s'est fait connaître récemment du grand public avec trois romans où la poésie avait la part belle : Mort d'un jardinier (clic), La patience de Mauricette (clic) et Blanche étincelle (reclic).
Mais cela fait bien longtemps qu'il "capte les pensées fugitives , la prose bop spontanée, le cut-up des langues, sans hiérarchie ni sélection. Rien que la vie brute" Et pour cela , il s'empare avec enthousiasme et plie à ses envies toutes les formes de poésie à sa disposition : calligrammes -pour mieux figurer les terrils-, haïkus, prose poétique, alexandrins ... autant de cadres pour jouer avec les mots, leurs sonorités : "Dans le tumohubohulte d'azur et d'acier, le promeneur est un espion, un danseur sur la scène sur le champ de bataille."
Une belle énergie pour dire et vivre "la quotidienneté en continu", cueillir des alexandrins qui nous avaient échappé, souligner l’absurdité de ce que nous nous contentons d'effleurer, faire sourire et réfléchir tout à la fois : "La campagne, de publicité, était souillée".
Rien n'est indigne de la poésie: le déambulateur, les lunettes, le pèse-personne, le téléphone mobile. Rien n'échappe à l'attention du poète, à son intérêt. Il scrute, pointe des mots les incohérences de notre époque et réaffirme aussi son amour de la Beat Generation. ça pulse, ça vibre et je n'ai qu'une hâte: entendre ce soir Lucien Suel faire vivre avec intensité ses textes.
Ce sera au bateau Livres à 19 h à Lille.
Je suis debout , recueil regroupant des poésies déjà parues ou inédites, Lucien Suel, La table ronde 2014.
11/03/2014 | Lien permanent | Commentaires (12)