Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : kate atkinson

Dérive sanglante...en poche

"Tire sur le premier intrus qui se présente, l'ami."

Stoney Cahloun travaille  pour la  somptueuse Kate (et plus car affinités) comme guide de pêche et mène une vie des plus tranquilles et retirée avec son chien, le très craquant et philosophe,  Ralph, épagneul breton de son état. Mais son meilleur ami disparaît et Calhoun va se rendre compte que son passé, dont il n'a que de vagues souvenirs, va le rattraper en mettant à jour des capacités que jusque là il  ignorait...
William G. Tapply a le chic pour mettre en scène ses personnages en quelques lignes, du plus important jusqu'aux seconds rôles, il les croque et tout de suite ils nous sont familiers. Son héros est un homme comme on en rêve : calme et tendre, patient et délicat avec une virilité de bon aloi accompagné d'un chien à la fois placide et vif,  doté d'une réelle personnalité.william g tapply
L'intrigue mêle savamment l'enquête personnelle de Calhoun et ses découvertes sur ses capacités insoupçonnées. La lumière ne sera d'ailleurs pas  entièrement faite sur le passé  du héros, ce qui  nous donnera bien évidemment envie de découvrir la  suite de ses aventures  !  Un bain de verdure et de fraîcheur malgré le titre : Dérive sanglante !

Un petit extrait pour le plaisir : "Il laissa la  cabane à la garde de Ralph en lui rappelant ses  devoirs: mordre au derrière tous les intrus sans exception, faire la vaisselle  et couper un peu de bois de  chauffage.

-Et pas question d'aller  nager dans la rivière, ajouta-t-il.

Ralph, vautré sur la  terrasse ensoleillée agita son moignon de queue sans rouvrir les yeux."

Dans l'ordre :

Casco Bay (en poche)

Dérive sanglante

Dark tiger


Lire la suite

08/06/2012 | Lien permanent

Tag à tag

Vu chez Cuné, Amanda et  Fashion, un tag qu'on prend plaisir à compléter...

 

Un plaisir des yeux ?
Les Van Gogh à Amsterdam, un vrai choc.

Un plaisir que l'on partage ?
Une balade,un repas, avec des amis que l'on n'a pas vus depuis longtemps.

Un plaisir d'enfance ?
Aller chercher un volume de la série "Fantômette" chaque dimanche matin à la maison de la presse.

Un plaisir odorant ?
L'odeur de foin dans la fourrure de mon chat.

bambou1.jpg

Un plaisir égoïste ?
Etre seule à la maison.

Un plaisir de l'oreille ?

Massacrer du Kate Bush dans la voiture, (et danser en même temps , tant qu'à faire( oui ,la folle qui gesticule dans sa voiture c'est moi!)

Un plaisir charnel ?
Top secret.

Un plaisir inconnu ?
Une thalasso

Un plaisir du goût ?
Découvrir une nouveauté et être transportée.


Un plaisir anachronique ?
Lire de la poésie ?


Un plaisir qui ne coûte rien ?

61I5qwWG9-L._SL500_AA240_.jpg

 

Marcher pieds nus dans l'herbe.

Un plaisir hors de prix ?

Découvrir l'Islande.

Un plaisir défendu ?
Dire ce que l'on pense...

Un plaisir à venir ?
Installer ma méridienne dans la cuisine (vint-cinq ans que j'attends ce moment !)


Un plaisir du toucher ?
Masser (mon homme, mon chien, mon chat( les autres fuient) )ou me faire masser.


Un plaisir de l'esprit ?

9782749114323R1.GIF


L'humour  british

Un plaisir narcissique ?
Et éphémère : la sortie de chez le coiffeur (quand c'est réussi !:))

Un plaisir simple ?
Prendre le thé dans mon jardin.

 

Prend la suite qui veut...

 

 

Lire la suite

”Les arbres, ça vous réconforte toujours, après les gens.”

"Treize ans, c'est un âge misérable." Surtout quand on bégaie, que vos  condisciples vous harcèle  et que vos parents se disputent, de manière feutrée certes,  mais bon, Jason n'est pas dupe :  " Les questions ne sont pas  juste des questions. ce sont des munitions." Heureusement  il y la poésie où  l'enfant peut exprimer exactement  ce qu'il veut et la forêt. Cette dernière prend parfois des aspects à la limite du fantastique et Jason y fait des rencontres tour à tour effrayantes, chaleureuse ou drôles  car il a le chic  pour  se fourrer dans  des situations délicates !51dVqLEuMwL._SL500_AA240_.jpg
Tout cela  pourrait être empesé de pathos mais David Mitchell, sait à la fois jouer sur le rythme haché du récit, utilisant l'ellipse ou arrêtant l'action juste au moment où elle pourrait devenir  trop poignante, et sur le style allègre. Les situations sont souvent fort drôles, même si la violence est présente, Jason entendant des  conversations intimes  bien involontairement mais n'étant pas toujours capable de les décrypter.Le tout sur fond de tubes des eigties  , kate Bush en tête, mais  aussi de politique Thatchérienne, dont les  échos rythment le récit.
L'auteur, parce que son alter ego est poète glisse aussi  quasi subrepticement  des  notations poétiques  qui sont autant de petites pépite qui illuminent  le roman: "Le feu c'est le soleil qui se dévide d'une bûche." Bref, David Mitchell confirme ici tout le bien que je pensais de lui après avoir lu Ecrits fantômes. (pas de billet).

 

David Mitchell, Le fond des  forêts, Editions de l'Olivier. 474 pages délicieusement britanniques.

Merci Cuné !

Lire la suite

Trois générations de femmes

Comment,Joy , jeune fille impulsive qui rencontre l'amour le jour du couronnement d'Elisabeth II est-elle devenue cette femme raide qui semble accorder  plus d'importance et d'affection à ses chevaux et à ses chiens qu'à son vieux mari ?9782253108801
Sa fille Kate enchaîne les échecs amoureux et sa petite fille, Sabine, ado lucide et distante n'est guère enchantée à l'idée de passer des vacances chez ses grands-parents, en Irlande car elle les connaît à peine.  C'est pourtant Sabine qui va remonter le  cours du temps et élcairer d'un jour nouveau les relations inter-générationnelles.
Schéma classique donc ,mais dans Sous la pluie, Jojo  Moyes possède , à défaut d'un style  original, l'art de rendre ses personnage présents et attachants.Elle se régale à peindre les moeurs de la petite colonie anglaise à Hong-Kong dans les années 50 et semble aussi à l'aise dans une écurie que dans un salon chic.
Un bon gros roman confortable   à lire par temps de canicule pour se rafraîchir.

Roman acheté parce  que la couverture et le prénom de l'auteur me plaisaient ...

Lire la suite

Entre le coeur et la raison

"Le barabarisme mène à la barbarie,tel est le credo de Cécile Ladjali, son cri  d'alarme  " dans Mauvaise langue.41l_XAiNQEL
Même si je suis plutôt d'accord  avec cet avis, j'ai abandonné au bout de 50 pages (mais ne  desespère pas  d'y revenir) le livre de  cette professeure de lettres et romancière.9782020953351
Par contre, j'ai galopé tout au long des 200 premières pages de Chagrin d'école de Daniel Pennac.Ah, il sait y faire le bougre ! Il nous émeut, nous fait rire dans un premier temps pour mieux nous émouvoir et parvenir à nous  faire comprendre ce que  c'est que d'être un cancre. Cancre, il l'a été et c'est sans doute pourquoi il les comprend aussi bien, sans pour  autant jouer les matamores ou les modèles.
Cancre, il le reste même maintenant aux yeux de sa mère centenaire qui trouve encore le moyen de demander"-Tu crois qu'il s'en sortira un jour? ".
Pennac qui se croyait plus bête que le chien au point de lui glisser à l'oreille : "Demain,  c'est toi qui iras  au bahut, lèche-cul".
Mais dans le deuxième partie du livre, le rythme ralentit et l'humeur de l'auteur s'assombrit quand il évoque les difficultés actuelles de ceux que l'on n'appelle même plus cancres. 
Pas de remède miracle , bien évidememnt, mais une réflexion et un témoignage pleins d'humanités et finalement d'espoir.
A dévorer sans modération.

L'avis de Boo

Celui  de Cuné

Celui de Kate sur "Mauvaise langue"


Lire la suite

Dynastie féminine

Pour la mère, Karen , "Cette maison est un champ de mines".
Pourla fille, Charlotte, elle est "notre maison où les sentimentscoulaient à flots tantôt bouillonnants tantôt  glacials enpermanence".
Pour la grand-mère, Nan, c'est un ensemble depossibilités de cachettes improbables où dissimuler le courrier,les  dissertations,  les saucisses...9782841113026
Trois générations defemmes sous un même toit, trois générations unies  mais quivont se déchirer quand  Charlotte va répéter le schémamaternel en se retrouvant enceinte  à  17 ans...
Mêmesi elle est considérée comme une femme  forte qui fait face auxdifficultés avec courage, Karen a souvent l'impression qu'ellepourrait écrire Le manuel de la mauvaise mère.
Kate Long l'afait pour elle et cette comédie enlevée a également le mérite  dese dérouler loin du glamour de la  chick list et de nous proposerun portrait attachant de la classe  moyenne britannique. Seulbémol peut être, l'absence totale de référence à  lacontraception, même si l'auteure évoque de manière très concrète lesaléas de l'usage du préservatif , mais bon, c'est un vieuxréflexe de féministe ...La fin est un peu trop optimiste et artificielle mais comédie  oblige ...De quoi passer un bon moment . 

La critique de Cuné

Lire la suite

”Tire sur le premier intrus qui se présente, l'ami.”

Stoney Cahloun travaille  pour la  somptueuse Kate (et plus car affinités) comme guide de pêche et mène une vie des plus tranquilles et retirée avec son chien, le très craquant et philosophe,  Ralph, épagneul breton de son état. Mais son meilleur ami disparaît et Calhoun va se rendre compte que son passé, dont il n'a que de vagues souvenirs, va le rattraper en mettant à jour des capacités que jusque là il  ignorait...
William G. Tapply a le chic pour mettre en scène ses personnages en quelques lignes, du plus important jusqu'aux seconds rôles, il les croque et tout de suite ils nous sont familiers. Son héros est un homme comme on en rêve : calme et tendre, patient et délicat avec une virilité de bon aloi accompagné d'un chien à la fois placide et vif,  doté d'une réelle personnalité.41oUnoOtahL._SL500_AA240_.jpg
L'intrigue mêle savamment l'enquête personnelle de Calhoun et ses découvertes sur ses capacités insoupçonnées. La lumière ne sera d'ailleurs pas  entièrement faite sur le passé  du héros, ce qui  nous donnera bien évidemment envie de découvrir la  suite de ses aventures  !  Un bain de verdure et de fraîcheur malgré le titre : Dérive sanglante !

Un petit extrait pour le plaisir : "Il laissa la  cabane à la garde de Ralph en lui rappelant ses  devoirs: mordre au derrière tous les intrus sans exception, faire la vaisselle  et couper un peu de bois de  chauffage.

-Et pas question d'aller  nager dans la rivière, ajoutat-il.

Ralph, vautré sur la  terrasse ensoleillée agita son moignon de queue sans rouvrir les yeux."

Merci à Cuné pour ce savoureux envoi  !

Amanda,

Laure

Marie

Patricia ont aimé aussi !

268 pages

 

Lire la suite

L'écume des jours


J'ai découvert avec exaltation tout récemment l'univers de Michel Gondry, ayant eu un coup de foudre pour son film Eternal Sunshine of the spotless mind.* Et pourtant ce n'était pas gagné d'avance ! Je n'avais en effet aucune affinité ni avec Kate Winslet (les films en corset, pas mon truc) pas plus qu'avec Jim Carrey, le grimacier. Et là, la poésie, le côté foutraque et le contre-emploi des acteurs , l'humour, l'histoire d'amour, sans compter les sublimes images de plage enneigée, les piroeuttes du scénario,  m 'avaient emportée !
C'est donc avec un a prirori positif que je suis allée voir L'écume des jours, adaptation du roman de Boris Vian que j'avais lu à l'adolescence (et dont il ne me restait que l'histoire d'amour tragique dans un univers loufoque et poétique). J'avais oublié le côté grand guignol et iconoclaste de Vian qui s'en prend de manière un peu brute à la religion par exemple, dans la seconde partie du roman, beaucoup plus sombre.
Gondry, avec son inventivité habituelle, sans effets spéciaux à l'américaine, se coule avec bonheur dans l'univers de Vian, aussi bien le côté enjoué et lumineux, plein d'inventivité (mention particulière à la souris, si émouvante), que dans son côté pessimiste et tragique. L'espace se raréfie, les couleurs disparaissent et le spectateur retrouve la lumière un peu sonné. Les acteurs sont très justes, Romain Duris a un petit côté Bébel jeune des plus plaisants et certaiens scènes fonctionnent un peu en écho visuellement de Eternal Sunshine, mais la tonalité finale est beaucoup plus sombre, ce qui risque de dérouter le spectateur au vu de la promo du film qui insiste surtout sur le côté enjoué.

 

 

 

 

 

 

* ne pas rater dans le DVD le commentaire de Michel Gondry et du scénariste Charli Kaufman qui nous font découvrir plein de détails que nous avions loupés!

Lire la suite

La fin d'une imposture

"D'une certaine manière, elle admirait sa vigilance constante et sa paranoïa absolue."

Profitant de la détresse d'une famille en plein bouleversement (adultère du père, mort accidentelle du fils en Thaïlande), un jeune homme, Jed, s'introduit dans ce nid perturbé via Maddie, la fille de la maison, adolescente en pleine dépression.kate o'riordan
Si Rosalie, la mère, est d'abord enchantée par ce jeune homme qui semble leur apporter juste ce dont ils ont besoin en ce moment douloureux, elle va vite se rendre compte de l'emprise nocive qu'il exerce et des mensonges qu'il profère. Elle décide donc de partir à la recherche de la vérité, au risque de faire éclater définitivement sa famille.
Description d'une emprise psychologique, La fin d'une imposture est aussi un récit fertile en rebondissements, angoissant ,et qui n'hésite pas à repousser les limites de la bienséance. L'auteure enferre ses personnages dans des choix douloureux, mais peint une mère de famille au caractère bien trempé qui n'a pas peur d'affronter ses erreurs. Un coup de cœur !

La fin d'une imposture, Kate o' Riordan, traduit de l'anglais (Irlande) par Laetitia Devaux, Éditions Joëlle Losfeld 2016, 377 pages.

Du même auteur:clic, clic et reclic. Fan, moi ? Oui !

 

Lire la suite

Ma sombre Vanessa...en poche

"Ce n'est rien. C'est normal. Toutes les femmes intéressantes ont eu des amants plus âgés qu'elles dans leur jeunesse. C'est un rite de passage. A l'entrée, vous êtes une fille, et à la sortie, vous n'êtes pas tout à fait une femme, mais vous en en rapprochez.Vous êtes une fille plus consciente d'elle-même et de son pouvoir."

Vanessa, en 2017, est rattrapée par son passé via la déferlante MeeToo. Contactée par une journaliste et par une élève abusée par le professeur Strane, la jeune femme refuse pourtant de se considérer comme victime d'un prédateur qui aurait abusé de son autorité sur l'adolescente qu'elle était dix-sept ans plus tôt.
Non, elle considère la relation qui a commencé quand elle avait quinze ans comme une exceptionnelle histoire d'amour entre deux être très sombres et au mieux, reconnait-elle que Strane est éphébophile, mais en aucun cas pédophile.lle n'a pas perdu le lien avec cet homme qui l'a valorisée, qui a su amadouer  cette étudiante douée à coups de lectures orientées ( Nabokov, bien évidemment), mais qui s'est aussi montré lâche et manipulateur. 41akLfBa9rS._SY291_BO1,204,203,200_QL40_ML2_.jpg
Alternant les époques, Kate Elizabeth Russell fouille avec une précision chirurgicale les rouages faussés de cette relation et nous donne à voir le déni dans lequel se débat Vanessa , dont la vie ne correspond en rien à ce qu'elle aurait pu en attendre.
Les rebondissements se succèdent , sans jamais rien d'artificiel, les multiples facettes, souvent contradictoires de l'héroïne se donnent à voir et l'on est fasciné par une telle maitrise dans l'écriture et la construction de ce premier roman.  à lire absolument.

Traduit de l'anglais par Caroline Bouet, Les Escales 2020, 442 pages constellées de marque-pages.

Lire la suite

21/10/2021 | Lien permanent

Page : 2 3 4 5 6 7 8 9