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12/09/2008

"Parfois on peut faire pour les autres ce qu'on ne peut pas faire pour soi même."

Le schéma est somme toute classique:  un homme riche qui  s'est volontairement coupé  du monde et des autres connaît un jour la fameuse crise du milieu de vie .Celle-ci se manifeste intérieurement  par une douleur  physique d'une extrême intensité,  douleur bien sûr inexplicable,  et  extérieurement par une dépression de terrain , tout aussi inexpliquée qui se creuse devant sa luxueuse  villa de Los  Angeles.Ces deux 9782742777662.gifévénements vont le contraindre à sortir de chez lui dans tous les sens du terme et à rencontrer des  gens très disparates, un vendeur  de doughnuts ,une  femme  au foyer désespérée, une  star d'hollywood...mais aussi à renouer avec son fils pour qui il est devenu un étranger.
J'ai plongé avec enthousiasme dans ce livre, cet homme convaincu qu'une  hygiène de vie irréprochable  le  préservera le plus longtemps de "ça",  c'est à dire de la mort et qui redécouvre  avec une jubilation teintée de culpabilité les plaisirs d'une vie ordinaire. Cependant, dans une deuxième  temps, à la moitié du livre, quand il se transforme en bon samaritain d'une manière un peu excessive et systématique, distribuant son argent pour faire le bonheur de  ceux qui sont devenus ses proches, j'ai trouvé que le "rêve américain"  avait un goût un peu artificiel.
De beaux portraits néanmoins , une histoire fluide  qui explore les différents moyens de se retrouver (stages à la mode entre autres). Ce livre ne vous sauvera pas la vie mais vous procurera néanmoins un bon moment  de lecture.

Ce livre va vous  sauver la vie. E.A Homes.