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30/08/2010

L'arbre du père

"La maison se désintégrait, tout comme nous; ça méritait bien une fête."

Une famille australienne subit brutalement un deuil, celui du père de famille. Simone, la narratrice , âgée de neuf ans à l'époque, trouve refuge dans le flamboyant qui pousse devant la maison et y entend la voix de son père. La mère qui ne peut accepter la disparition de son époux, va elle aussi voir dans ce symbole un moyen de faire face . Mais les racines du flamboyant menacent la maison et il faudrait couper l'arbre...
Dans ce roman tour à tour poétique et fantastique, Judy Pascoe analyse avec finesse les sentiments de cette famille qui doit affronter le deuil. Chacun se débrouille comme il peut pour arriver à supporter l'absence paternelle. La narratrice qui prend en charge  ce récit a postériori le fait sans se donner le beau rôle et revient sur les événements avec lucidité, évoquant les souvenirs d'une année marquée par la chaleur et la solitude malgré la sollicitude de l'entourage, voisinage compris.51suZfTqdnL._SL500_AA300_.jpg
Chaque personnage, même secondaire,  est croqué avec une justesse confondante et devient aussitôt partie intégrante de l'univers que Judy Pascoe réussit en un peu moins de deux cent pages à créer.
Quant à la nature australienne, elle tient un rôle exceptionnel, tour à tour réconfortante ou dévastatrice, donnant lieu à des scènes très visuelles qui n'ont pu qu'inciter à l'adaptation cinématographique du roman.
Un concentré d'émotions qui chahute le lecteur mais une écriture qui ne verse jamais dans le pathos, un texte très visuel et captivant.

L'arbre du père ,Judy Pascoe, traduit de l'anglais par Anne Berton, 10/18 2010, 191 pages


Commentaires

J'ai vu le film que j'ai beaucoup aimé. Je lirai le roman, mais je vais attendre que le souvenir du film s'estompe un peu.

Écrit par : Aifelle | 30/08/2010

Je lirai d'abord le roman...

Écrit par : ptitlapin | 30/08/2010

Un beau livre donc!

Écrit par : mango | 30/08/2010

Aifelle, Ptitlapin, je vais tâcher de voir le film. A la lecture, je sens que je vais avoir du mal avec le choix de Charlotte Gainsbourg...:)
Mango, oui mais j'attendais un peu plus d'énergie peut être.

Écrit par : cathulu | 30/08/2010

Comme Aifelle ! ;-)

Écrit par : kathel | 30/08/2010

Je vais aller voir le film alors...

Écrit par : BelleSahi | 30/08/2010

Ni vu ni lu mais comme j'ai eu pas mal de bonnes surprises en littérature australienne je vais tenter l'aventure

Écrit par : dominique | 30/08/2010

Je l'attends parce la version VO m'a glissée des doigts ;).

Écrit par : Mirontaine | 30/08/2010

j'ai également vu le film qui d'après le résumé que tu as fait du roman semble retransposer avec finesse son contenu. Comme d'habitude Charlotte Gainbourg joue magnifiquement bien.

Écrit par : Frédérique | 30/08/2010

à toutes, c'est une expérience à tenter!:)

Écrit par : cathulu | 30/08/2010

Oh c'est le livre du film !! Je note fébrilement... ça me tente.

Écrit par : antigone | 30/08/2010

Ben moi, je voudrais répondre à ton blog-it :)
J'aime beaucoup Lee chang dong et le hasard fait que je me suis regardé il y a quelques jours le sublime "oasis" que tu dois absolument regarder !! Ce film a été une vraie claque !
Je compte bien aller voir Poetry dans les jours qui arrivent...

Sinon, côté roman, il n'y en a pas des tonnes de traduits. ON peut en trouver chez actes sud, picquier et Zulma entre autres.
Je peux te conseiller :
- LA vie rêvée des plantes, de Lee Seung-U
- Le vieux jardin (que je suis en train de lire !)/ Shim chong fille vendue, de Hwong Sok-Yong
- Les gens du sud, de YI Ch'ongjun
- Monsieur Han / L'invité, de Hwang Sok-yong

Bonne pioche ! :)

Écrit par : choco | 30/08/2010

Merci, Choco, je note fébrilement !:)

Écrit par : cathulu | 31/08/2010

Je n'ai pas encore vu le film mais je compte d'abord lire le livre :)

Écrit par : Joelle | 03/09/2010

Les commentaires sont fermés.