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17/08/2015

Des vies parallèles

"La fiction nous permet d'échapper à nous-mêmes pour aller vers le monde."

Sa vie n'a été jusqu'à présent "qu'un tissu de mensonges et de tromperies" mais la vision d'un documentaire sur Tchernobyl et sa participation à un atelier d'écriture vont mener Lara sur le chemin de la fiction et de l'apaisement quant à sa situation familiale pour le moins hors du commun.
C'est en effet à l'occasion de son douzième anniversaire que la narratrice a compris que son père, chirurgien de renom, toujours entre Londres et Belfast, avait en fait une famille en Irlande et que sa mère , son petit frère et elle même n'avaient aucune existence officielle.lucy caldwell
Cette situation digne d'un roman-photos des années 60 avait différé pour moi la lecture de cet ouvrage. Pourtant, c'est l'aspect "work in progress" qui m'a vraiment intéressée. Le début peut en effet paraître hoquetant, la narratrice ne parvenant pas à donner un aspect fluide à son récit ,mais ces maladresses apparentes témoignent du travail que doit mener le romancier pour accéder à la fiction.
Il faudra que la narratrice se glisse dans la peau de sa mère pour mieux faire sienne son histoire et envisager les faits sous un autre angle.Ce n'est qu'à la toute fin du roman qu'elle comprendra pourquoi elle était si hostile à la fiction.
Un bon moment de lecture. Dans la foulée j'ai enchaîné avec le précédent, paru en poche mais là, j'ai fait chou blanc...

Des vies parallèles, Lucy Caldwell, traduit de l’anglais (Irlande) par Josée Kamoun, Plon 2015,228 pages.

Commentaires

Je ne suis pas spécialement emballée ..

Écrit par : Aifelle | 17/08/2015

Aifelle, le thème n'est pas très enthousiasmant, c'est vrai. Mais les points de vue des enfants, très différents ,sont intéressants.

Écrit par : cathulu | 17/08/2015

Pour ma part, je trouve le thème intéressant, mais je crains de ne pas (m')accrocher si le début coince un peu.

Écrit par : Melanie B | 18/08/2015

Melanie, que le début coince ne m'a pas dérangée, l'effet de "réel" est ainsi augmenté: la narratrice n'arrive pas à ordonner son récit car ce n'est pas une écrivaine "professionnelle".

Écrit par : cathulu | 18/08/2015

Les commentaires sont fermés.