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23/01/2020

Ailleurs sous zéro

"Et puis, vlan, que nenni ! fi des belles intentions, un autre quotidien, sans vergogne ni respect pour la beauté de vivre,  tout de hargne ordinaire,  d' ébouriffante agitation, vous saisit au colback et vous secoue d'emblée, vous donnant le tournis au rythme enivrant d'une tout autre saison, en toute autre campagne: celle des élections."

Dans le prologue, Pierre Pelot se pose en défenseur du gens des nouvelles , "ces petites histoires à choc répétés", ces "mal-aimées "qu'il compare aux fleurs des orties , ces "si jolies petites fleurs que bien sûr on ne remarque pas d'emblée sous les feuilles qui brûlent."
Et, pour sûr, ici ça brûle, c'est fort ardent et violent. Qu'il s'agisse d'un texte écrit "au profond d'une sorte de gouffre qui s'ouvre sous vos pas sans crier gare et vous tranche dans le vif sans vous laisser le temps d'un cri", texte qu'on devine autobiographique et qui tord le cœur et les tripes ou se référant à d'autres codes littéraires, la violence est toujours présente.pierre pelot
Celle du racisme ordinaire et décomplexé, de la violence faite aux femmes, aux voleurs de poules ou de compresseur, celle d'un monde à la dérive qui sera le notre demain. Pierre Pelot emprunte ici des formes différentes , mais son sens de l'ellipse, des dialogues fait ici merveille. Le choix des noms de ses personnages est déjà programmatique et les inscrit dans une réalité rurale et rustaude. 159 pages qui arrachent la bouche

 

Éditions Héloïse d'Ormesson

Commentaires

Un texte qui a l'air très fort et dont on se souvient.

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 23/01/2020

Il me semble que je n'ai jamais lu cet auteur... une erreur, sans doute.

Écrit par : Kathel | 24/01/2020

Les commentaires sont fermés.