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Rose sainte nitouche

Pas encore découvert Mary Wesley ?41oQYv9alVL._SL500_AA300_.jpg
Vite il vient de sortir en poche!

 

Billet ici !

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Un mari ordinaire

 

Pendant vingt-cinq ans, "Combats et trêves s'étaient succédé et Claire avait tenu bon, s'usant de l'intérieur, sans mesurer combien." Mais cette fois, Claire quitte son mari tyrannique ,  caractériel ,et dans ses bagages elle emmène Pretty, sa chèvre malicieuse.christine cerrada,divorce,reconstruction
Au coeur des Pyrénées, dans une grange aménagée, la quinquagénaire va se reconstruire, aidée par les habitants des lieux, par la beauté des paysages et aussi par sa drôle de petite compagne.
Roman qui fait du bien, Un mari ordinaire, dépeint avec finesse et sans manichéisme, une relation plus commune qu'il n'y paraît, celle d'un mari éteignoir (moodkiller) qui déprécie systématiquement celle qu'il prétend aimer, et d'une femme qui attend que son fils unique soit grand pour prendre le large.
L'histoire est parfois maladroite, cousue de fil blanc mais on prend plaisir à suivre ce récit lumineux qui donne envie de découvrir ce coin des Pyrénées. Un roman facile à lire,  parfait pour les périodes où tout nous tombe des mains.

Un mari ordinaire, Christine Cerrada, Editions Michalon 2013, 255 pages qui fleurent bon le foin !

Pour en savoir plus sur l'auteure et la vallée en question, clic !

PS: lu, dans la foulée, la première nouvelle qui donne son titre au recueil d'Alice Munro, Fugitives. j'y ai trouvé quelques points communs ( dont la chèvre ! ), le tout traité d'une manière radicalement différente et noircissime ! Attention, je ne dis pas que l'une a copié sur l'autre, entendons-nous bien ! Je souligne juste une coïncidence amusante (la chèvre).

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Le naufrage de la Vesle Mari

A quiconque m'aurait affirmé : "Tu vas éclater de rire en lisant des histoires de chasseurs au Groenland !", je me serais contentée de hausser les épaules  et de passer mon chemin. Et j'aurais eu tort. Grand tort même  car découvrir l'oeuvre de Jorn Riel, même en commençant comme moi par le dernier ouvrage paru, Le naufrage de la Vesle Mari,  est une vraie cure de jouvence !41MJ33vGetL._SL500_AA300_.jpg
Cet univers faussement naïf, où l'on trinque avec un fantôme, où un bain de nouvel an peut devenir mortel, où une femme se venge d'un fiancé qui l' a éconduite à grands coups de pelle sur la tête, est aussi un monde où l'on ruse avec l'administration qui veut renvoyer tous ces joyeux lurons loin de chez eux, et chez eux c'est bien sûr le Groenland. A chacun de trouver sa solution...
Très vite on a l'impression d'avoir toujours connu Olsen, Bjorken et les autres et l'on se frotte les mains à l'idée de poursuivre cette découverte tardive !

Le naufrage de la Vesle Mari et autres racontars, Jorn Riel, traduit du damois par Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet, Gaïa 2009, 251 pages à ne pas lire en public, sauf à ne pas craindre les éclats de rire intempestifs !

Ps: dans la foulée, j'ai déniché à la médiathèque La maison des célibataires, juste un peu trop court à mon goût !

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Je vais tuer mon mari...

"Vois-tu,la parole me fait autant que je la fais."

 

La résolution initiale, Je vais tuer mon mari , n'est pas le fait d'un coup de sang. Non, elle est le résultat logique d'une réflexion argumentée.Pourtant au fil de cette semaine sainte durant laquelle la narratrice, qui est aussi écrivaine, va dresser le constat d'un couple que tout oppose, cette volonté va peu à peu mollir et se transformer en une force de vie qui balaiera tous les reproches. "Regimber c'est vivre" affime la fugueuse, qui manifeste un féroce appétit de vivre , que ce soit dans les bras de ses amants ou dans son dialogue avec une mère quelque peu intrusive.41q5kqcJo+L._SL500_AA240_.jpg

Alors, il ya quelques longueurs, il faut s'approprier ces paragraphes sans virgules,mais c'est aussi la découverte d'une vraie voix, d'une écriture pleine d'inventivité et d'énergie, en témoignent les (très ) nombreuses pages cornées.

Je vais tuer mon mari..., Claire Fourier ,Omnia 2009,( 10  euros) paru pour la première fois en 1997.186 pages ardentes.

Ps: réaction sentencieuse de mon macho en herbe à la lecture du titre : "Il faut censurer ce livre ." :)

 

 

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Le châle de Marie Curie

"Elles devinent qu'à dormir côte à côte, elles deux si dissemblables vont échanger quelque chose à leur insu."

L'une est musulmane, kabyle, mère de douze enfants. L'autre est française, juive et reporte son affection sur son unique nièce. Tout semble donc les opposer mais le fait de partager une chambre à l'institut Curie, où elles vont être opérées d'un cancer du sein le lendemain matin , va créer entre ces femmes une subtile osmose qui les fera se rencontrer par delà les différences.déborah lévy-bertherat
Ce roman baigne dans une atmosphère onirique, empreinte de magie,et on ne s’étonne pas de rencontrer, entre veille et sommeil, le fantôme de Marie Curie, dont le châle crée un lien entre les deux femmes d'une manière originale, par delà les frontières et les années.
En 135 pages, emplies d'humanité et d'empathie, Déborah Lévy-Bertherat nous  fait partager cette nuit cruciale pour ces deux femmes, qui nous deviennent vite très proches. On embarque à leur suite dans cette traversée dénuée de tout pathos mais riche d'émotions et on en sort le cœur battant. à découvrir sans plus attendre !

 

Le châle de Marie Curie, Déborah Lévy-Bertherat, Rivages 2017.

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Mercy, Mary ,Patty

"Quinze jours pour trancher qui est la vraie Patricia, une marxiste terroriste, une étudiante paumée, une authentique révolutionnaire."

Qu'ont en commun les Mercy, Mary, Patty du titre ?  Ce sont des jeunes femmes kidnappées à des époques différentes, qui ont toutes choisi de rester-définitivement ou pas - avec ceux qui les avaient enlevées, tournant ainsi violemment le dos à leur éducation de filles soumises.lola lafon
Centré sur la figure de Patricia Hearst, fille d'un milliardaire enlevée en 1974 par un groupuscule révolutionnaire, le roman de Lola Lafon analyse par le biais d'une universitaire américaine venue enseigner en France, Gene Neveva, et chargée de rédiger un rapport pour l'avocat de la jeune femme, toute l'affaire d'un point de vue féministe,  original et extrêmement fouillé.On est bien loin ici du syndrome de Stockholm couramment évoqué ou de la manipulation évoquée par les avocats de l'héritière.
En outre, le roman imagine aussi la manière dont une jeune française, Violaine, chargée d'aider Gene Neveva, verra sa vie si tranquille et tracée d'avance, radicalement bouleversée.
Des destins de femmes qui résonneront longtemps dans nos mémoires, un style percutant, des phrases soulignées à la pelle font de ce roman un indispensable.

Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon Actes Sud 2017.

Lu dans le cadre du Grand prix des Lectrices de Elle.

 

 

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Mary Ventura et le neuvième royaume

"Il n'y a pas de voyage de retour sur cette ligne, dit la femme avec douceur. On ne revient pas en arrière une fois qu'on est au neuvième royaume. C'est le royaume de la négation, de la volonté pétrifiée. Il a un tas de noms différents."

Un couple presse une jeune femme sur le quai d'un train d'embarquer pour le Neuvième Royaume. Bien que réticente, elle se laisse convaincre  par des arguments fallacieux ("sois mignonne") et embarque.
Le voyage prend petit à petit une dimension inquiétante, mais heureusement , une voyageuse expérimentée, tricotant une robe en laine vert printemps, va venir en aide à notre héroïne dans un univers innervé par la couleur rouge. Embarquée malgré elle vers une destination sans retour, l'héroïne trouvera-telle pourtant le moyen d'échapper à son destin ?sylvia plath
On comprend que cette nouvelle ,publiée pour la première fois dans sa version de départ , ait été refusée par a magazine américain Mademoiselle en 1952. Elle ne devait certes pas convenir à la ligne éditoriale enjouée qui était alors de mise.
Qualifiée par l'auteure de "vague conte symbolique", comme le précise la préface, nous avons ici un texte prégnant où se lisent déjà les thématiques de Sylvia Plath , alors seulement âgée de vingt ans. Une quarantaine de pages qui font battre le cœur, tout inédit de Plath  étant bien sûr une bonne nouvelle, superbement illustré par Cheeri et traduit par Anouk Neuhoff.

Un petit plaisir à s'offrir de toute urgence ! Et zou, sur l'étagère des indispensables !

 

La Table ronde 2019.

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Sainte Marguerite-Marie et Moi

"En m'obligeant à la prendre au sérieux, en m'imposant ce parti-pris résolument bienveillant , l'éditrice a sauvé Marguerite-Marie de mes griffes ; et, à la place m'a livrée à elle. Ses inconforts, ses doutes, ses ambiguïtés, moi aussi je suis maintenant forcée de les habiter. "

Rien ne prédisposait une écolo-végétarienne, féministe, capable de réciter la première page de Harry Potter, mais pour qui le Notre Père reste lacunaire ,car agnostique et non baptisée , à écrire sur une sainte, même un peu gore.
Rien, sauf le fait que Marguerite-Marie Alacoque est apparentée à Clémentine Beauvais. De plus, l'autrice de  Brexit Romance  est enceinte et prend conscience de l'importance de la mémoire. Enfin, le père de son enfant est très catholique,(c'est elle qui souligne) et, par son intermédiaire, elle va devenir amie avec une éditrice d’une maison d'édition très catholique qui va lui suggérer ce projet un peu fou.
Ce livre est donc le récit d'un work in progress, émaillé des réflexions souvent très drôles de Clémentine Beauvais, mais aussi de ses tiraillements car,trouver l'angle juste, le ton juste , ne vont pas de soi quand on ne possède pas les codes d'un univers qui nous est totalement étranger ou presque.clémentine beauvais
Sans doute parce qu'on sent une grande sincérité, de la part des intervenants , comme de l'autrice, on ne tombe jamais dans une vision trop figée ou au contraire trop "décoiffante" de la sainte en question.
Si l'on m'avait dit que je dévorerais un ouvrage portant sur Sainte Marguerite-Marie, j'aurais bien ri. Et pourtant c'est le cas. Un petit "miracle "dû à Clémentine Beauvais.

Quasar 2021.

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Le monde selon Britt-Marie...en poche

Les deux meilleurs amis de Britt-Marie sont le bicarbonate de soude et un flacon de nettoyant pour vitres. Faire le ménage est en effet pour cette sexagénaire- un brin psychorigide, malgré ses nombreuses dénégations -une thérapie sans pareille.
Pressée de trouver un travail, le seul emploi qu'elle déniche est dans une ville paumée, ville lourdement touchée par la crise où vit une faune haute en couleurs et encore plus selon les critères de Britt-Marie.
Pourtant, comme nous sommes dans un roman Feel good, bien évidemment, Britt-Marie va "se dégeler" peu à peu, surtout quand elle se retrouvera bombardée coach d'une équipe de football composée d'enfants plus nuls les uns que les autres, mais passionnés.index.jpg
Le football comme modèle de vie ? Pourquoi pas. Car"Le football a ceci d'épatant qu'il oblige la vie à continuer."
En dépit de quelques naïvetés, longueurs et répétitions supposées être comiques (je ne suis guère sensible, je l'avoue, au comique de répétition), je me suis attachée à cette femme qui prend enfin conscience qu'elle a toujours fait passer les autres avant ses propres rêves.

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04/04/2020 | Lien permanent

Sainte Marguerite Marie et moi...en poche

"En m'obligeant à la prendre au sérieux, en m'imposant ce parti-pris résolument bienveillant , l'éditrice a sauvé Marguerite-Marie de mes griffes ; et, à la place m'a livrée à elle. Ses inconforts, ses doutes, ses ambiguïtés, moi aussi je suis maintenant forcée de les habiter. "

Rien ne prédisposait une écolo-végétarienne, féministe, capable de réciter la première page de Harry Potter, mais pour qui le Notre Père reste lacunaire ,car agnostique et non baptisée , à écrire sur une sainte, même un peu gore.
Rien, sauf le fait que Marguerite-Marie Alacoque est apparentée à Clémentine Beauvais. De plus, l'autrice de  Brexit Romance  est enceinte et prend conscience de l'importance de la mémoire. Enfin, le père de son enfant est très catholique,(c'est elle qui souligne) et, par son intermédiaire, elle va devenir amie avec une éditrice d’une maison d'édition très catholique qui va lui suggérer ce projet un peu fou.clémentine beauvais
Ce livre est donc le récit d'un work in progress, émaillé des réflexions souvent très drôles de Clémentine Beauvais, mais aussi de ses tiraillements car,trouver l'angle juste, le ton juste , ne vont pas de soi quand on ne possède pas les codes d'un univers qui nous est totalement étranger ou presque.
Sans doute parce qu'on sent une grande sincérité, de la part des intervenants , comme de l'autrice, on ne tombe jamais dans une vision trop figée ou au contraire trop "décoiffante" de la sainte en question.
Si l'on m'avait dit que je dévorerais un ouvrage portant sur Sainte Marguerite-Marie, j'aurais bien ri. Et pourtant c'est le cas. Un petit "miracle "dû à Clémentine Beauvais.

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