13/11/2012
Nouvelles contemporaines
"Comme elle tenait à son mauvais caractère, elle avait refusé."
Trois auteurs ont été réunis dans ce recueil en principe destiné à la jeunesse. Un seul texte pour Delphine de Vigan, Comptes de Noël, assez prévisible, nouvelle qui accompagne d'ailleurs une édition spéciale en poche de No et moi.
Timothéede Fombelle, lui, fait la part belle à des textes personnel, très courts et dont certains évoquent une réalité contemporaine difficile, mais où il s'arrange (presque) toujours pour "laisser une échappée, un espoir, un trait de lumière." Je compte d'ailleurs utiliser certains de ces textes avec mes élèves très fâchés avec la littérature : leur brièveté et la qualité de l'écriture devrait leur plaire...
Mais c'est avec Caroline Vermalle et ses deux textes que j'ai dégainé le plus de marque-pages ! Deux nouvelles pleines d'émotion retenue, mettant en scène ceux que Pierre Sansot appelait avec tendresse les gens de peu , personnes qui luttent contre l'indifférence, se montrent solidaires, et entretiennent la chaleur humaine, vaille que vaille. La fille du déménageur a suscité ainsi chez moi le plus d'émotions. Le récit de ce père déménageur qui , aidé de ses amis, va tout mettre en oeuvre pour ramener vers la vie sa fille et renouer avec elle tout en délicatesse et en tendresse est une petite merveille !
Merci Antigone pour cette belle découverte!
Nouvelles contemporaines, regards sur le monde, Livre de poche 2012.
06:05 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : delphine de vigan, timothée de fombelle, caroline vermalle
01/02/2010
L'avant-dernière chance
"Charles, mon ami, le Tour a besoin de toi."
Comment un papy de 83 ans, Georges, parti faire le tour de France avec son voisin Charles (un jeunot de 76 ans) va -t-il renouer des liens avec sa petite-fille, stagiaire sur un tournage de télé à Londres ? A coups de texto bien sûr ! C'est là le propos au demeurant fort sympathique de ce premier roman qui n'évite pas certains écueils (style un peu trop appliqué, dialogues un peu guindés ) et frôle de justesse la lassitude des descriptions de cette épopée en relançant l'action in extremis, mais compose néanmoins une jolie parenthèse.
L'avant-dernière chance, Caroline Vermalle, Calmann-Lévy, 246 pages.
Le blog de l'auteure qui vous mènera vers plein d'autres billets.
Keisha vient d'en parler ici.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : caroline vermalle, tour de france, grand-pèrepetite fille