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22/05/2017

Des dieux sans pitié

"Le sable est une des armes dont se sert la nature pour combattre l’arrogance du béton."

Qu'elles se déroulent en Australie ou à l'étranger, ces nouvelles mettent toujours en scène des Australiens, jeunes ou moins jeunes, sans illusions. Peut être parce  qu'ils ont intégré ce que se demande avec violence un personnage: "Pourquoi les gens nous déçoivent-ils toujours un jour ou l'autre ? "
Racisme, homosexualité, violence sont au programme de ces textes passant au crible la société australienne. Dès la première nouvelle, le ton est donné: sortez de votre zone de confort, accueillez à bras ouverts (ou non) le malaise distillé plus ou moins sourdement par ces textes.christos tsiolkas
J'avouerai que j'ai nettement préféré les textes où Christos Tsolkias, avec une grande économie de moyens, aborde des thèmes intimistes mais forts, en particulier les deux nouvelles mettant en scène des rapports mère fils, à ceux plus frontaux où la violence se donne libre cours. "Pornographie 2" est ainsi à la limite du supportable, tout comme le récit enchâssé dans le premier texte d'ailleurs.

Des textes comme des alcools forts, dont il m'a fallu espacer un peu la lecture.

Des dieux sans pitié, Christos Tsiolkas, traduit de l'anglais (Australie) par Jean-Luc PININGRE, Belfond 2017christos tsiolkas

17/03/2012

la gifle...en poche

Un enfant, non cadré par ses parents , est giflé par un adulte lors d'une fête réunissant des représentants du melting-pot australien . Les parents de l'insupportable gamin décident aussitôt de porter plainte, fragilisant ainsi et leur couple et toute la communauté de leurs amis qui vont devoir ou non prendre parti pour l'un ou l'autre camp.51Mxkubr09L._SL500_AA300_.jpg
Les personnages de La gifle sont tout sauf sympathiques, poisseux pour la plupart,  mais leur variété, aussi bien dans l'âge que dans l'origine sociale, et la manière dont l'auteur leur fait prendre tour à tour la parole est en soi intéressante. Un roman agaçant  (jai dû m'y reprendre à deux fois pour en venir à bout) mais qui brosse un portrait-mosaïque intéressant de la société australienne contemporaine.

03/05/2011

La gifle

 

christos tsiolkas,melting pot,australie

Un enfant, non cadré par ses parents , est giflé par un adulte lors d'une fête réunissant des représentants du melting-pot australien . Les parents de l'insupportable gamin décident aussitôt de porter plainte, fragilisant ainsi et leur couple et toute la communauté de leurs amis qui vont devoir ou non prendre parti pour l'un ou l'autre camp.
Les personnages de La gifle sont tout sauf sympathiques, poisseux pour la plupart,  mais leur variété, aussi bien dans l'âge que dans l'origine sociale, et la manière dont l'auteur leur fait prendre tour à tour la parole est en soi intéressante. Un roman agaçant  (jai dû m'y reprendre à deux fois pour en venir à bout) mais qui brosse un portrait-mosaïque intéressant de la société australienne contemporaine.

La gifle, Christos Tsiolkas, traduit de l'anglais (Australie) par Jran-Luc Piningre, Belfond 2011 , 467 pages un peu lourdes à digérer.

Clara, pas convaincue, vous enverra chez d'autres.

Le coeur de Cuné a été broyé en mille morceaux.

N'hésitez pas à m'envoyer vos liens, !:)